SoldatGaulois4
2021-05-06 15:41:17
Def 1 : Un phénomène est ce qui apparaît.
Def 2 : Un esprit est un ensemble de phénomènes.
Def 3 : être conscient de phénomènes c'est connaître, concevoir, ces phénomènes
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Thèse : la conscience s'étend à tout l'esprit.
Preuve : Être un esprit signifie être constitué de phénomènes et ainsi avoir l'expérience de phénomènes qui nous apparaissent. Être constitué de phénomènes signifie apparaître. Être un esprit, c'est apparaître, et c'est apparaître à soi-même. C'est par conséquent avoir une représentation de soi-même et donc concevoir tous les phénomènes qui nous apparaissent. Concevoir ces phénomènes, c'est savoir qu'ils sont, c'est ainsi avoir conscience d'eux.
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Thèse : la conscience est entièrement phénoménologique
Preuve : la conscience s'étend à tout l'esprit. Or, avoir conscience de soi-même, c'est avoir une conscience englobant tout l'esprit, c'est avoir conscience de chaque changement phénoménal de soi etc... C'est ainsi avoir une conscience immédiate et totale. Or, le seul savoir permettant un auto-traitement immédiat et total est le savoir phénoménologique puisqu'il est une intuition pure. Donc la conscience est entièrement phénoménologique.
KadAlaWifi
2021-05-06 15:47:00
Disons que c’est dans le terreau de l'esprit que germent les images perceptives, puisant dans la nappe des stimuli, ces germes perçant dans un flux convergent la stase de l'esprit. Ce flux convergent ascendant, telle une toile centripète, forme le rhizome du jugement inductif, qui prend source dans les visions éparses et décèlent leurs similitudes dans un processus analogique, de façon à générer un tubercule axiomatique où décante l'essence des stimuli induits (processus de conceptualisation, dite "intuition"). Ce tubercule porteur d'images conceptuelles, similaires aux diagrammes de venn, décante lesdits concepts et les dispose, afin d'en tirer les axiomes, ou prédicats fondamentaux.
C'est une fois ces axiomes en puissance, telles des graines, que le tubercule les renfermant peut percer la terre de l'esprit et déployer l'arborescence du jugement, transportant les axiomes, telle une sève perceptive, et les complexifiant dans un mouvement génératif et déductif. Hors de la terre de l'esprit, les axiomes conceptuels prospèrent et divergent, via les branches de l'arbre du jugement, dans un mouvement centrifuge dans le flux du trans-esprit, en dialectique avec la stase de l'esprit-terre matriciel.
Enfin, c'est le dernier stade de ce flux arborescent centrifuge, qu'est la floraison des propositions dans le transesprit suivant deux espèces, l'une fleurissant en faisant éclore les axiomes de façon à en conserver la pureté, afin de garantir leur véracité, peu importe qu'ils heurtent les axiomes d'autres esprits, tandis que les autres suivent la priorité inverse, et font éclore les axiomes de façon à les accorder aux axiomes d'autres esprits, peu importe leur véracité. Autrement dit, le premier type de fleur figure la pensée et le second figure la morale.
Mais, outre les deux natures dialectiques de fleurs, existent aussi une dialectique intrinsèque aux axiomes-sève charriés, déterminant leur portée dans le transesprit, et découlant de leur décantation en aval dans le tubercule axiomatisant : la première nature est celle des axiomes primitifs, en fait les images perceptives sont grossièrement décantées, restées proches de leur nature sensible, tandis que la seconde nature axiomatique est celle des axiomes finement décantés, donc conceptualisés par le tubercule. Cette division des axiomes détermine, comme évoqué, leur portée centrifuge dans le transesprit : les peu décantés, sensibles, ont une courte portée, éphémère et basique, mais non moins indispensable puisque guidant l'arbre du jugement dans le monde sensible des corps ; alors que les axiomes finement décantés ont une portée infiniment large, comme s'ils prolongeaient et mimaient l'arborescence du jugement, concentrique et méta, liant l'arbre et l'esprit le générant au monde intelligible des méta-axiomes (les axiomes universels, désarborescentisés et hors de tout stimuli et jugement, devant être atteints par procession des axiomes finement décantés).
Car comme évoqué entre les parenthèses ci-avant, les axiomes les plus conceptuels permettent à l'esprit et sa générativité arborescente de transcender le transesprit et atteindre par un mouvement centrifuge, en cercles concentriques d'axiomes conceptuels (qui ont la forme de corpuscules et non de simples points), l'hypostase des méta-axiomes, les véritables prédiacats/lexèmes universels, atemporels, aspatiaux et indécomposables sémantiquement, ces méta-axiomes ou méta-prédicats n'étant autres que les cordes de l'univers, c'est-à-dire sa substance immanente.
SoldatGaulois4
2021-05-06 15:50:25
Le 06 mai 2021 à 15:47:00 :
Disons que c’est dans le terreau de l'esprit que germent les images perceptives, puisant dans la nappe des stimuli, ces germes perçant dans un flux convergent la stase de l'esprit. Ce flux convergent ascendant, telle une toile centripète, forme le rhizome du jugement inductif, qui prend source dans les visions éparses et décèlent leurs similitudes dans un processus analogique, de façon à générer un tubercule axiomatique où décante l'essence des stimuli induits (processus de conceptualisation, dite "intuition"). Ce tubercule porteur d'images conceptuelles, similaires aux diagrammes de venn, décante lesdits concepts et les dispose, afin d'en tirer les axiomes, ou prédicats fondamentaux.
C'est une fois ces axiomes en puissance, telles des graines, que le tubercule les renfermant peut percer la terre de l'esprit et déployer l'arborescence du jugement, transportant les axiomes, telle une sève perceptive, et les complexifiant dans un mouvement génératif et déductif. Hors de la terre de l'esprit, les axiomes conceptuels prospèrent et divergent, via les branches de l'arbre du jugement, dans un mouvement centrifuge dans le flux du trans-esprit, en dialectique avec la stase de l'esprit-terre matriciel.
Enfin, c'est le dernier stade de ce flux arborescent centrifuge, qu'est la floraison des propositions dans le transesprit suivant deux espèces, l'une fleurissant en faisant éclore les axiomes de façon à en conserver la pureté, afin de garantir leur véracité, peu importe qu'ils heurtent les axiomes d'autres esprits, tandis que les autres suivent la priorité inverse, et font éclore les axiomes de façon à les accorder aux axiomes d'autres esprits, peu importe leur véracité. Autrement dit, le premier type de fleur figure la pensée et le second figure la morale.
Mais, outre les deux natures dialectiques de fleurs, existent aussi une dialectique intrinsèque aux axiomes-sève charriés, déterminant leur portée dans le transesprit, et découlant de leur décantation en aval dans le tubercule axiomatisant : la première nature est celle des axiomes primitifs, en fait les images perceptives sont grossièrement décantées, restées proches de leur nature sensible, tandis que la seconde nature axiomatique est celle des axiomes finement décantés, donc conceptualisés par le tubercule. Cette division des axiomes détermine, comme évoqué, leur portée centrifuge dans le transesprit : les peu décantés, sensibles, ont une courte portée, éphémère et basique, mais non moins indispensable puisque guidant l'arbre du jugement dans le monde sensible des corps ; alors que les axiomes finement décantés ont une portée infiniment large, comme s'ils prolongeaient et mimaient l'arborescence du jugement, concentrique et méta, liant l'arbre et l'esprit le générant au monde intelligible des méta-axiomes (les axiomes universels, désarborescentisés et hors de tout stimuli et jugement, devant être atteints par procession des axiomes finement décantés).
Car comme évoqué entre les parenthèses ci-avant, les axiomes les plus conceptuels permettent à l'esprit et sa générativité arborescente de transcender le transesprit et atteindre par un mouvement centrifuge, en cercles concentriques d'axiomes conceptuels (qui ont la forme de corpuscules et non de simples points), l'hypostase des méta-axiomes, les véritables prédiacats/lexèmes universels, atemporels, aspatiaux et indécomposables sémantiquement, ces méta-axiomes ou méta-prédicats n'étant autres que les cordes de l'univers, c'est-à-dire sa substance immanente.
Ca vient de ce topic je suppose https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-60182616-1-0-1-0-pave-mon-ontologie-de-l-esprit-epoustoufle-le-forum.htm
Pas étonnant puisque c'est hors sujet.