Il discutait avec un ami, près de sa voiture, lorsqu’ils sont arrivés, inquisiteurs. La petite bande voulait savoir ce que ces intrus faisaient là. Là, c’était le quartier Empalot, à Toulouse, une nuit d’août 2020, vers 4 heures du matin.
L’homme de 32 ans n’a sans doute pas eu le temps de signifier clairement qu’il vivait en démocratie et qu’il était libre d’aller et venir à sa guise où cela lui chantait. Une pluie de coups s’est abattue sur lui. « Son ami a bien tenté d’intervenir, mais en vain », indique une source policière.
Coups de pied à la tête et aux épaules, coups de poing… Les agresseurs lui font les poches. Carte bancaire et téléphone portable changent de mains. Les clés étant restées sur le contact, la bande grimpe à bord de la voiture de la victime et s’enfuie avec.
Alertée, la police retrouvait le véhicule accidenté, quelques instants plus tard, à trois rues de là. Son propriétaire se voyait délivrer 1 jour d’ITT par le médecin légiste. Mais grâce aux prélèvements effectués dans la voiture, l’enquête vient de progresser ces derniers jours.
Trahi par son ADN, un jeune homme de 20 ans a été interpellé et placé en garde à vue au commissariat, lundi 3 mais 2021. En dépit de ses dénégations, il a été déféré au parquet et devra répondre prochainement de « vol avec violence en réunion », devant la justice.