Dieudonné M’Bala M’Bala. — Ami internaute, bonjour, bonsoir. Magie de l’Internet, hein, où évidemment tout peut arriver. Et puis, et puis, les, le débat est libre sur Internet, et je suis content aujourd’hui d’accueillir deux invités. Vous les connaissez peut-être, en tout cas, vous connaissez certainement Alain pour la plupart, et Daniel aussi, qui commence à se faire connaître. Alors, avec des idées, un peu différentes, mais en tout cas, la volonté de débattre. Alors, c’est un débat qui risque d’être un peu animé, j’ai prévu une petite pendule. Une pendule qui me sert à jouer aux échecs habituellement, et qui va permettre peut-être, hein, de cadrer un petit peu, et si vous le permettez, d’organiser un peu le débat. Maintenant, si, évidemment, la liberté, les émotions, sont là aussi pour s’exprimer. Alors, ben, je vais peut-être commencer à raconter ce que, comment j’ai pu rentrer en contact avec ces deux personnes. Je m’appelle donc Dieudonné M’Bala M’Bala, donc l’humoriste franco-camerounais que vous appréciez. Nous avons travaillé avec Daniel, il y a quelques années, sur deux films. Daniel est un artiste, au départ, et puis qui, un philosophe, qui est passé maintenant…
Daniel Conversano. — Tu me flattes, tu me flattes. Philosophe…
D. M. M. — Nan mais je sais pas, enfin, en tout cas c’est comme ça que je voyais un petit peu les choses à l’époque, quand on s’est rencontrés.
D. C. — Oui, c’est vrai, c’est vrai.
D. M. M. — Et puis, Alain, auteur, connu, donc président de ER. On a une aventure ensemble aussi sur le terrain de la politique, avec donc « Réconciliation nationale ». D’ailleurs, ce thème de la réconciliation qui semble être, évidemment, un thème qui va être abordé pendant les élections, un thème important, la réconciliation. Mais la réconciliation peut s’accompagner aussi de séparation. En tout cas, comment arriver à cette réconciliation ? On va essayer d’en parler ce soir, avec ce thème central de l’identité nationale, qui va aussi occuper une grande partie du débat de ces prochaines élections présidentielles. Je sais que chacun a des idées sur le sujet. Moi-même, j’en ai, et je pourrais aussi les exprimer. Bah, je vais peut-être donner la parole, alors… Je vais faire pile ou face, parce que je sais que ça va m’être reproché. Donc, pile ou face, ça c’est la vieille technique suisse, j’ai envie de dire.
D. C. — Bah moi, je vais prendre face.
D. M. M. — Face. (À Soral) Bah pile, donc. Pile, c’est celui où il y a les numéros, c’est ça ? D’accord. (Dieudonné lance la pièce) Hop, face. Donc, et bien, écoute, j’appuie, et tu peux commencer à parler.
D. C. — Ça tombe bien que ce soit moi qui commence à parler, puisque je pense qu’on me connaît moins. Alors, la première des choses, c’est que je pense que, je pense que Soral, avant de me présenter, je voudrais dire que je pense que Soral se trompe, probablement par manque de travail sur ce que je pense de la politique. Donc, c’est l’occasion pour moi, je te remercie de m’avoir invité, de le rappeler. Alors, d’abord, je vais me définir, je suis un nationaliste blanc occidentaliste, c’est-à-dire que je considère que la vie en Occident est la meilleure possible, et qu’elle doit être préservée, donc on va dire plutôt dans des pays blancs, voilà, en opposition avec le tiers-mondisme, qui est un petit peu très courant en fait dans le milieu dissident, je trouve, mais je reviendrai là-dessus. Je ne suis pas un identitaire, Soral, quoi que tu l’aies dit souvent sur Facebook, pour monter ta petite horde de maghrébins contre moi. Je ne suis pas un identitaire…
Alain Soral. — Chut, commence à me parler poliment…
D. C. — Non, je ne te respecte pas, donc, ça n’a pas de…
(Alain Soral quitte sa place, se dirige vers Daniel Conversano.)
D. C. — Qu’est-ce qui se passe ?…
D. M. M. — Non, non. Non, non.
A. S. — Tu me respectes pas, petit con ?
(Alain Soral frappe par trois fois le visage de Daniel Conversano. Intervention et séparation des deux. Dieudonné quitte de lui-même le plateau)
D. C. — Ah, bah c’est très bien (rires).
A. S.
— Non, non, je me fais pas manquer de respect par cette petite merde. Il n’en est pas question. Jamais.
D. M. M. — Non, non, non, ça va pas ça…
A. S. — Tu me respectes pas, tu vois, tu me respectes pas.
D. C. — On saura jamais qui va gagner la bataille des arguments, alors.
D. M. M. — Bon…
A. S. — (À Daniel Conversano) Il n’y a pas d’argument avec toi.
D. C. — Tu me traites d’ordure, de sioniste. Tu sais que la Licra m’attaque. Je suis attaqué par la Licra parce que je suis un juif, c’est ça ?
D. M. M. — (À sa pendule) Bon, je vais arrêter là. (À Daniel Conversano) Alors, c’est vraiment regrettable qu’on ait pas pu, selon moi, parler, avancer des arguments. Je suis désolé, c’était pas l’objectif.
A. S. — Si, si, on peut reprendre maintenant.
D. M. M. — Est-ce que ça va ?
D. C. — Ça va ?
A. S. — Oui, oui, ça va très bien.
D. M. M. — Non, non, mais, par contre, ça serait bien que ça s’arrête…
A. S. — Non, non, maintenant je vais reprendre, c’est bon. Maintenant, c’est qu’il comprenne que…
D. C. — Ça n’a pas de sens.
A. S. — On n’est pas sur Facebook…
D. C. — Oui, mais je…
A. S. — On est dans la vie réelle, ok ?
D. C. — Là, si tu veux, je…
A. S. — Je reviens à ma place
D. C. — Non mais en fait, c’est très bien que tu aies frappé le premier, c’est l’essentiel. L’essentiel, c’est que tu aies frappé le premier…
A. S. — Oui, oui, bien sûr.
D. C. — …pour que les gens se rendent compte à quel point je te fous les nerfs.
A. S. — Alors, maintenant on va reprendre.
D. C. — J’ai pas fini de parler, j’ai même pas fini de me présenter.
D. M. M. — On peut peut-être…
D. C. — C’est un débat ou c’est, comment ça se passe ?
A. S. — Non, non, c’est pas un débat. Tu appelles à la guerre.
D. C. — Non, c’est faux.
A. S. — Tu appelles à la violence.
D. C. — La guerre civile a déjà commencé en France, Alain.
A. S. — Tu veux faire…
D. C. — La guerre civile a déjà commencé.
A. S. — Tu veux faire du buzz par des clashes, comme les racailles de banlieues, dont tu es la symétrie.
D. C. — C’est faux.
A. S. — Tu n’as pas de discours politique, en réalité.
D. C. — Si, j’ai un discours politique, Soral, et le tien est intenable.
A. S. — Ton seul truc, c’est d’augmenter ton RSA.
D. C. — La réconciliation en France est impossible. Elle est impossible, parce que même à l’échelle microscopique d’ER, tu n’as pas réussi à la faire. Salim Laïbi, le « Libre Penseur », tu l’as relayé pendant des années, il t’a tourné le dos. Tariq Oubrouk, que tu as soutenu, il a soutenu Alain Juppé, et maintenant, voilà… C’est un patriote musulman, lui ? Voilà. L’imam Abdelfattah Rahhaoui annule son débat avec Alain Soral et Jacob Cohen. Tariq Ramadan…
A. S. — En quoi mon discours politique se limite à la question des musulmans ? Excuse moi…
D. C. — Elle se limite actuellement à ça.
A. S. — Non, non. Absolument pas.
D. C. — Elle se limite actuellement à ça.
A. S. — Alors, je vais te dire, petit con, hein.
D. C. — J’t’emmerde.
A.S. — Tu appelles à la violence. Non seulement contre des Français d’origine immigrée, qui ne t’ont rien demandé, qui souvent sont des travailleurs, alors que tu es un parasite.
D. C. — (fort) Tu ne sais pas ce que c’est de vivre en banlieue, Soral. Tu es un bourgeois. Tu ne vis pas en banlieue. Tu es né…
A. S. — Putain, j’vais…
D. M. M. — Non, non.
D. C. — Maintenant que tu m’as mis le premier, moi je peux m’y mettre aussi, c’est pas un problème, Soral.
A. S. — Ouais, ouais, ouais.
D. C. — Tout ce que tu racontes est faux. Tout ce que tu racontes est faux.
A. S. — Donc….
D. C. — C’est très bien que je pisse le sang….
A. S. — En plus, tu pousses à la violence…
D. C. — C’est faux.
A. S. — Tu pousses à la violence….
D. C. — La violence, elle existe déjà.
A. S. — …des petits blancs, effectivement, en désespérance, sachant très bien que derrière, pour eux, c’est la prison. Je viens d’aider à faire sortir, à éviter la prison à trois jeunes, qui étaient allés foutre bêtement la feu à la porte d’une mosquée. C’est mon avocat qui les a sortis.
D. C. — C’est pas moi qui suis responsable…
A. S. — Je peux analyser…
D. C.
— (À Dieudonné) Dieudo, excuse moi, je te prends à partie.
A. S. — Je peux analyser autant que toi…
D. C. — Je te prends à partie, Dieudo. C’est le même argument que les gauchos qui vous disent à vous…
A. S. — Je peux analyser autant que toi…
D. C. — …que lorsqu’il y a un acte antisémite, c’est la faute, c’est l’effet Dieudonné, l’effet Soral.
A. S. — Je peux analyser autant que toi…
D. C. — Tu as pris le même…
A. S. — …les problèmes de l’immigration.
D. C. — Répond à cette question, Alain.
A. S. — Tu n’as pas à me poser de question, tu n’as jamais rien fait, petit bonhomme.
D. C. — Si, si, j’ai produit des choses.
A. S. — Tu n’as jamais rien fait que d’essayer d’être un artiste, un peu raté…
D. C. — Mais l’argument du jeunisme ne tient pas, Soral. Je suis plus jeune que toi, c’est évident que j’ai fait moins de choses. C’est ridicule, ça n’a aucun sens, ça ne peut pas tenir. J’ai jamais dit que j’avais produit autant de livres que toi, tu as presque soixante ans.
A. S. — Tu n’as rien produit du tout, voilà. Tu es juste un petit mec qui fait des clashes. Tu fais des clashes, c’est tout, sur Facebook.
D. C. — Je produis du fond, c’est pas vrai.
A. S. — Tu incites à la violence, alors que toi-même, tu n’es pas capable de l’assumer.
D. C. — C’est faux, je n’incite pas à la violence, c’est toi qui es violent, Soral, et tu viens de le prouver.
A. S. — Tu m’insultes… Tu veux que je revienne te voir, là ?
D. M. M. — Non, non, non.
A. S. — Tu m’insultes en permanence sur Internet, tu pousses des gens à m’insulter…
D. C. — Je ne t’ai jamais insulté comme tu l’as fait toi. Tu m’as traité d’ordure, Soral. Je ne suis pas une ordure, c’est toi qui es un ordure. Et je tiens à insister à un point précis…
A. S. — (en se dirigeant vers Daniel Conversano) Mais tu te recommence ou quoi ?
D. C. — Mais, bordel, j’ai le droit !
D. M. M. — Non, non, vous vous êtes…
A. S. — Non, non, t’as pas le droit. T’as aucun droit pour moi. T’es un petit voyou.
D. C. — Dans ce cas, t’aurais pas dû m’inviter, si tu veux pas que je cause.
A. S. — C’est pas moi qui t’ai invité. Je voulais te croiser en vrai, tu vois, parce que ça fait… Tout ton truc, c’est de faire le petit con sur Internet et sur Facebook…
D. C. — Non, c’est pas du tout mon truc, j’ai beaucoup plus de fond que ça. C’est faux.
A. S. — Non, non, t’as zéro fond.
D. C. — Je vais t’expliquer.
A. S. — À la première condamnation, tu disparaîtras.
D. C. — C’est pas vrai, j’en ai déjà une. J’ai déjà un procès en cours…
A. S. — Tu vois, j’en ai quarante. Dieudonné en a cent, tu vois.
D. C. — Mais tu as de l’argent, et tu te bats pour.
A. S. — Non, non… j’ai de l’argent… j’ai de l’argent…
D. C. — C’est pas un combat sur qui est le meilleur face à la justice, c’est pas ça que je dis. Je dis que tu ne connais pas la réalité de ce qu’est l’immigration, parce que tout simplement c’est générationnel. Tu peux pas savoir ce que c’est de vivre en banlieue lorsqu’on a vingt ou trente ans. Tu ne le sais pas.
A. S. — Mais moi, je ne suis pas pour la réconciliation nationale avec les racailles. Je suis pour…
D. C. — Il y a que ça. Il suffit de regarder les votes…
A. S. — Non, je ne parle pas de ça, je ne parle jamais de ça. Je parle…
D. C. — Il n’y a pas de masse critique d’Arabes patriotes pour créer une politique. La politique c’est de faire des généralités…
A. S. — D’abord, tu dis Arabe, on parle déjà de…
D. C. — De Maghrébins patriotes, Musulmans patriotes. Et alors, c’est encore mieux. Musulman patriote, c’est impossible, déjà, de fait. L’Islam ne reconnaît pas les nations, premièrement…
A. S. — Ça dépend lequel, ça dépend lequel.
D. C. — Oui, quand il y a un régime très fort qui empêche tout le monde de parler…
A. S. — En fait, tu fais le relai voyou du discours de Zemmour. À part que, simplement, tu envoies les types au casse-pipe. Toi-même, tu feras rien. T’es un petit mariole et un petit malin.
D. C. — Non, je vais continuer très longtemps, Alain.
A. S. — Non, non, tu vas pas continuer très longtemps, ou alors c’est que tu as des soutiens qu’on ne connaît pas.
D. C. — Oh la la.
Tes preuves, quelles sont tes preuves, Soral ?
A. S. — Et bah, je trouve bizarre un type qui peut en permanence appeler à la violence, à la violence raciale, euh, par les médias internet, sans avoir plus de problème…
D. C. — Je n’appelle pas à la violence raciale, c’est faux.
A. S. — Bien sûr que si.
D. C. — C’est faux.
A. S. — Tu dis aux gens qu’il faut qu’ils arment, tu dis aux gens…
D. C. — Légalement ! Les Français ont le droit de s’armer légalement. Il y a des armes qui sont disponibles légalement.
A. S. — Et quand on s’arme légalement, c’est pour faire quoi ?
D. C. — Et ben, c’est pour se défendre en cas d’attaque, Alain.
A. S. — Se défendre en cas… contre les racailles de banlieue ? Mais le problème des racailles de banlieue, c’est un problème à régler politique, oui bien sûr, oui.
D. C. — Ah oui ? Qu’est-ce que tu veux faire pour les racailles de banlieue ? Tu veux les désarabiser en fait ?
A. S. — Déjà…
D. C. — Pourquoi tu n’intègres jamais la question raciale dans ton discours, Alain ? Pourquoi tu n’intègreras jamais la dimension raciale ?
A. S. — Elle est intégrée depuis de Gaulle par tout le monde, effectivement.
D. C. — Ah bon ? Ah bon ?
A. S. — La question ethnico-culturelle, la question sociale, tout ça doit s’articuler. En fait, tu caricatures mon discours politique en disant, en gros, que « Égalité et Réconciliation », ça serait la réconciliation de Soral avec les racailles de banlieue, ce qui est absolument pas ça…
D. C. — Non, non…
A. S. — …je les ai sur le dos bien plus que toi.
D. C. — Tu as mal compris. Je dis que tu inventes un concept, le musulman patriote équilibré, qui n’existe pas, Alain. Et tout le monde le sait. Tu sais, je suis beaucoup moins arrogant que ce que tu crois…
A. S. — Bah je sais pas, il y en a…
D. C. — Oui, là, y en a dix dans la salle.
A. S. — T’as jamais fait une sortie d’usine. Il y a des tas de mecs qui travaillent, qui sont O.S. 1, O.S. 2. …
D. C. — Non, c’est pas vrai.
A. S. — …et qui sont travailleurs, et d’origine immigrée, donc musulmans du quotidien.
D. C. — Les intérêts des prolétaires, les intérêts des prolétaires immigrés et des prolétaires français ne convergent pas, Alain. Parce que les immigrés, par leur vote, traduisent…
A. S. — Je te parle d’abord de, pas de clandestins, ou de choses comme ça, je parle de types qui sont de nationalité française, souvent qu’ont des enfants, des petits enfants. De certains qui ont réussi leur parcours social.
D. M. M. — (À Daniel Conversano) On va faire… je me permets peut-être, juste, effectivement, simplement…
D. C. — Le sang ? Laissez pisser le sang, c’est bien, ça fait warrior.
D. M. M. — D’accord.
D. C. — Y a pas de souci. Depuis qu’ER existe, tu as converti combien ? Parce que c’est ça le but, c’est convertir, c’est amener au vote Front National.
A. S. — On parle pas de conversion.
D. C. — Attendez, j’ai pas fini ma phrase.
A. S. — Il y a des milliers de Français d’origine immigrée, mais c’est pas mon cœur de cible, et c’est toi qui fait une fixette là-dessus, parce que c’est ton fond de commerce, qui m’écrivent tous les jours…
D. C. — Quel est ton fond de commerce, Soral ? C’est pas les Arabes, peut-être ?
A. S. — Non, pas du tout, non. C’est la réconciliation nationale. J’ai été au Front National pour parler de la question sociale, d’abord. La question sociale, t’en a rien à foutre, parce que tu ne t’es jamais inscrit dans le monde du travail.
D. C. — Au contraire, non, c’est toi qui en a rien à foutre, parce que tu es un bourgeois…
A. S. — La question sociale…
D. C. — Tu vis comme un bourgeois depuis trente ans, Soral…
A. S. — La question…
D. C. — Tu vis à Saint-Germain-des-Prés, et quand tu en as marre d’être là-bas, tu vas à Pau, qui est une des villes les plus bourges de France.
A. S. — Non, je ne vais pas à Pau, je vais à Bayonne.
D. C.
— Oui, mais c’est la même chose, c’est un endroit où, en fait, tu ne vas pas vivre avec les immigrés, d’accord ? Donc tu prescris aux Français de rester calme face à l’immigration, dans une logique de réconciliation, et cette réconciliation est impossible, d’accord ? Elle ne fonctionnera jamais…
A. S. — D’abord, il n’y a pas de réconciliation à avoir avec des citoyens français, qui sont là depuis deux-trois générations.
D.C. — Ce ne sont pas des Français, tu le sais très bien. Ce ne sont pas des Français de cœur.
A. S. — Non, non, tu veux dire que ce ne sont pas des blancs, c’est tout ce que tu veux dire.
D. C. — Ce ne sont pas des Français, ce ne sont pas des Français.
A. S. — De quel droit tu oses dire ça ?
D. C. — Parce que c’est le cas et tout le monde s’en rend compte.
A. S. — Non, non…
D. C. — Le Front National ne serait pas à 30%…
A. S. — C’est qui tout le monde, petit con, petit merdeux ? C’est qui tout le monde ?
D. C. — Le Front National ne serait pas à 30% s’il n’y avait pas…
A. S. — Mais le Front National est à 30% aussi…
D. C. — C’est pas ta ligne qui l’a amené à 30%, c’est parce que les gens en ont plein le cul des Arabes.
A. S. — (en se dirigeant vers Daniel Conversano) Putain, mais tu vas arrêter de…
D. C. — Quoi ? Quoi ?
(Alain Soral lance son pied gauche dans le ventre de Daniel Conversano, puis lui assène trois coups de poing au visage)
D. M. M. — Non, non, non, non !
A. S. — J’en ai marre de t’entendre insulter les gens ! Espèce d’ordure !
D. C. — Et toi, tu m’insultes et je dois dire oui ?
D. M. M. — On fait une pause.