AddieCalipari
2021-04-29 18:59:07
Ce moment où après t'être retenu depuis 8h du mat' tu te diriges fièrement vers les toilettes de ta fac, le ventre gonflant à chaque pas sous les kilos de merde que tu t'apprêtes à larguer. L'oeil vif, le coeur battant, l'anus chatouillé par la quantité astronomique de déjections que tu retiens dans tes entrailles depuis plusieurs heures et qui, sentant leur heure arriver, font ployer ton trou du cul sous le poids de l'impatience.
Tu entres alors dans les toilettes, tu vérifies qu'il n'y ait personne pour assister à l'attentat que tu t'apprêtes à commettre et tu pénètres dans le cabinet. Le trône fraîchement lavé par les femmes de ménage comprend qu'il ne ressortira pas indemne de la scène qui va suivre, mais tu ignores ses supplications et poses tes fesses chargées de plusieurs kilos de munitions sur sa gueule ouverte, prête à recevoir ton offrande.
Torse gonflé, poumons remplis, l'attaque est lancée. Ton anus explose littéralement en délivrant le premier bloc de merde qui titillait quelques minutes auparavant le pourtour de ton trou du cul. Cette décharge initiale n'est que le premier épisode du massacre que tu as engagé, le premier coup de semonce d'une série de bombardements massifs dont le trône portera encore des séquelles des années après.
Cette rafale s'accompagne alors d'une série de pets résonnants faisant trembler les murs du cabinet. Les poches d'air s'étant accumulées dans ton fondement se libèrent une à une en explosions tonitruantes, véritable orage enrichissant ta première décharge de merde d'une dimension sonore et odorante de même ampleur. Scène cataclysmique, trompettes de l'Apocalypse faisant crouler les toilettes de Jéricho.
Puis une deuxième fournée de merde s'ensuit. Tu te tiens aux murs pour ne pas décoller tellement la puissance du jet fait vaciller ton organisme. Les rafales se dégagent de ton cul pour s'écraser sur la porcelaine, tu te dandines pour ne pas faillir devant tant d'énergie libérée, tu transpires, tu as chaud, tu as envie d'hurler pour extérioriser la violence de l'hécatombe, mais tu ne peux pas ; alors tu fermes les yeux et te concentres sur les jets de merde que tu expulses en cadence.
Les quelques étudiants aux environs, alertés par cette dévastation, appellent les secours ; Mamoudou, le migrant syrien arrivé en France au début de l’été, s’évanouit sous ces détonations de merde qui lui rappellent les bombardements qu’il avait cru fuir en trouvant refuge ici en France.
Mais qu’importe, Mamoudou et les autres étudiants peuvent aller se faire voir, toi tu es concentré sur les calibres qui jaillissent de ton anus fleuri.
Vient enfin la délivrance. Tes intestins sont libérés ; tu pousses alors un long soupir de soulagement. Tu t’apprêtes à t’essuyer mais ta main est comme happée par ton anus désormais béant (photos d’illustration disponibles en MP). Tu te contentes alors de frotter le pourtour du trou, en espérant que les effluves de merde restée au fond de ta tuyauterie n’éveillent pas de soupçons chez tes amis que tu t’apprêtes à rejoindre.
Sourire béat, tu te retournes pour contempler le spectacle.
C’est une boucherie.
Le blanc marmoréen du trône n’a pas résisté la déflagration des kilos de merde que tu lui a offert. Il y en a partout : sur le réservoir d’eau, sur le bouton de la chasse, sur les murs, quelques traces au sol, et bien sûr dans la cuvette. La cuvette est tapissée d’une pellicule de merde qui rappelle la fourrure légèrement brune du vison encore enfant. Tu retiens une larme.
Bien sûr, tirer la chasse serait vain tant la cuvette est remplie jusqu’au bord de tes déjections. L’eau ne ferait que monter sans chasser la merde et tu ne ferais que salir tes beaux souliers. A la place, tu allumes une bougie que tu poses que sur le bouton de la chasse, et tu laisses un papier sur le mur à destination des femmes de ménage :
« Prière de laisser cet endroit dans le même état que vous l’avez trouvé. »
Modo épingle.