AchilleleBG
2021-04-21 15:00:36
J'étais sur la 5, je m'assois en face d'un cracké. J'ai la flemme de bouger.
Le mec essuie sa chaussure sur mon sac, j'enlève mon casque et on s'embrouille verbalement.
Deux stations passent, il me reparle, j'enlève mon casque pour l'écouter, une meuf déboule et m'engueule :
"Arrêtez de le chercher. Il a besoin de soins. Vous, vous êtes normal. Si vous êtes pas content, vous changez de place ou vous lui répondez pas".
Elle était toute rouge de colère. J'ai une pulsion qui me pousse à l'insulter mais je la réprime. J'ai les joues qui chauffent. Je pourrais me sentir humilié mais rationnellement, je vois pas en quoi. Son ton est sec mais ses mots relativement polis. Je me calme en pensant à ça car je réalise que je la méprise de tout mon être. Elle est sur un piedestal de la morale car elle a jamais eu à se taper dans la rue à Stalingrad.
C'est juste une ignorante.
Je retourne mon attention vers le cracké qui est tout aussi resté silencieux pendant le laius de sa nouvelle héroïne. Il éclate de rire et se fout de ma gueule :
- Hahahaha qu'est-ce que t'as pris !
- C'est à cause de toi
- Non mais elle voulait ta bite, c'était évident.
- Arrête, elle voulait ta tronche de beau gosse, elle m'a regardé trop vénère alors qu'elle avait que de l'affection pour toi.
- Non non, nous les noirs, on a pas la côte. Mais toi t'es coincé non?
- Non pourquoi?
- Moi, je suis bi donc je suis pas coincé
- Ah ouais, j'avoue, tu peux baiser plus de personnes que moi.
Ensuite, on a débattu sur le nombre d'hommes sur terre, puis il m'a parlé de Mao avant de me prêter son journal de mickey car il voulait que je lui montre les onomatopées.
AchilleleBG
2021-04-21 15:18:22
Le 21 avril 2021 à 15:17:21 :
fake ?
Non non, j'habite à Stalingrad à Paris. Des histoires avec des crackés, j'en ai masse. Par contre, une meuf qui vient m'engueuler pendant une embrouille, c'est une grande première.
lemalfrat
2021-04-21 15:20:43
Le 21 avril 2021 à 15:00:36 :
J'étais sur la 5, je m'assois en face d'un cracké. J'ai la flemme de bouger.
Le mec essuie sa chaussure sur mon sac, j'enlève mon casque et on s'embrouille verbalement.
Deux stations passent, il me reparle, j'enlève mon casque pour l'écouter, une meuf déboule et m'engueule :
"Arrêtez de le chercher. Il a besoin de soins. Vous, vous êtes normal. Si vous êtes pas content, vous changez de place ou vous lui répondez pas".
Elle était toute rouge de colère. J'ai une pulsion qui me pousse à l'insulter mais je la réprime. J'ai les joues qui chauffent. Je pourrais me sentir humilié mais rationnellement, je vois pas en quoi. Son ton est sec mais ses mots relativement polis. Je me calme en pensant à ça car je réalise que je la méprise de tout mon être. Elle est sur un piedestal de la morale car elle a jamais eu à se taper dans la rue à Stalingrad.
C'est juste une ignorante.
Je retourne mon attention vers le cracké qui est tout aussi resté silencieux pendant le laius de sa nouvelle héroïne. Il éclate de rire et se fout de ma gueule :
- Hahahaha qu'est-ce que t'as pris !
- C'est à cause de toi
- Non mais elle voulait ta bite, c'était évident.
- Arrête, elle voulait ta tronche de beau gosse, elle m'a regardé trop vénère alors qu'elle avait que de l'affection pour toi.
- Non non, nous les noirs, on a pas la côte. Mais toi t'es coincé non?
- Non pourquoi?
- Moi, je suis bi donc je suis pas coincé
- Ah ouais, j'avoue, tu peux baiser plus de personnes que moi.
Ensuite, on a débattu sur le nombre d'hommes sur terre, puis il m'a parlé de Mao avant de me prêter son journal de mickey car il voulait que je lui montre les onomatopées.
rien compris