SodomieLunaire
2021-04-13 11:00:06
Je suis attablé avec Suzette, ravissante teuton de 130 kg commandée sur internet, à la terrasse d'un café-restaurant prestigieux du 6ème arrondissement de Paris. Elle englouti sa choucroute et ses saucisses de Francfort ponctuant chaque bouchées de "Ja", "donke schoen", "heil h". Je sirote ma grenadine et me noie dans son regard bovin malicieux.
Elle réclame du chili con carne, ils n’en ont pas. Furieuse elle se lève, me présente son cul et lache un pet tonitruant sur mon visage. Ca chlingue ! Interdit je l’interroge, balbutiant "Pourquoi as-tu fait cela meine seelöwen" ? "Arr tu ba abedé dans un rezdorant dézevant, jé bezoin de galorie arschloch" retorque-elle.
Je m’empare de sa fourchette, pioche dans son assiette et ingurgite tout ce que mon estomac m’autorise. Repus, mon colon affolé, je me lève et lache un pet foudroyant dans la direction de Suzette dont la mélodie rappel le psshhhh d’une ouverture de cannette de boisson gazeuse et qui s’illustre par une odeur abominable . Elle se lève hystérique, menace de porter plainte pour harcèlement sexuel, range deux saucisses dans les poche son jean xxl et déguerpit avec la démarche chaloupée d’un baleineau sur patte.
Les autres clients m’observent, médusés, balayant frénétiquement leurs mains devant leurs narines pour y chasser l’air asphyxiant. Moi, désireux de m’imprégner de l'amosphère estivale grisante de ce quartier, j'inspire profondément et enivré du fumet délicat de ma flatuosité je sors ma queue et me branle en matant la population germano-pratine défiler.