La France ayant, en 2014, le second taux de prélèvements obligatoires le plus élevé dans le monde[6] ce qui conduit à la décrire comme une « championne de la pression fiscale dans le monde »[7], concentrant particulièrement sa charge fiscale sur les entreprises[8], subit de fait une importante concurrence fiscale en raison de sa charge fiscale : impôt de solidarité sur la fortune, impôt sur le revenu au taux de 45 % sur la tranche marginale des revenus plus 15,5 % de contributions sociales (CSG et CRDS), impôt sur les plus-values, droits de succession ainsi que des prélèvements sociaux (sécurité sociale, cotisations retraites…), cumul de la taxe foncière et de la taxe d'habitation[9].