Un soir, vaincu une nouvelle fois par une solitude moribonde,

ou par une dépression latente, je m'étais demandé s'il y avait un jour où j'avais été véritablement heureux. Et par heureux, j'entends, un moment en particulier, de joie intense, dont je me rappellerais toute une vie. Je n'en ai trouvé aucun. Bien sûr comme tout à chacun, il y avait eu certains instants -j'ose l'espérer- de liesse. Des moments vite vécus et vite oubliés, aussitôt rangés dans les tiroirs de ma mémoire. En bref, des plaisirs consommables.

Je m'étais creusé la tête une bonne demi heure, rien n'était venu. Si ce n'est un vide, presque palpable. Peut-être était-ce dû à la fatigue qui montait en moi -après tout, il devait être quatre-heure du matin-. Du moins, c'est ce que je m'étais dit, dans un moment d'auto-persuasion, contraint par la nécessité de détourner l'attention de constat implacable : que la vie, pour la plupart d'entre nous, ne sera qu'une malheureuse succession de moments futiles.

c'est pas définitif, d'ailleurs tu le sais tu dis "pour la plupart d'entre nous" . donc c'est que certain s'en sorte

Je connais pas l'ampleur de ta souffrance ni ce qu'il la déclenché ce soir là. Mais je suis certains qu'il y toujours une solution, une lumière dans nos maux à laquels il faut s'accrocher pour avancer. cette lumière c'est un projet, un désir, un souhait.

Tu ecris plutôt bien, tu es donc en partie éclairé, tu trouveras la solution à ton pessimise dans les livres (philo, religion, psychanalyse)
Je te souhaite de trouver cette chose qui te donnera envie de te lever chaque jours et d'être conquis par la joie d'exister.

(deso j'ai du faire des fautes, comme quoi la fatigue nous joue des tours à tous ^^ )