Guitaristent
2021-04-01 11:44:32
On entend souvent les desco dire :
" l’homme descend du singe, ou bien "
" l'homme n'est pas un singe, mais un primate "
" l'homme n'est pas un mammifère mais un vertébré "
Voir même : " non l’homme descend pas du singe l’homme à un ancêtre commun avec le singe "
Sauf que NON, l’homme EST un singe, il est factuellement inclue dans l’ensemble « singe »https://image.noelshack.com/fichiers/2016/48/1480464149-1474297148-1474091560-picsart-09-17-07-51-53.png
Premièrement ça ne veut rien dire « le singe/du singe » il y a près de 300 espèces de singes !https://image.noelshack.com/fichiers/2016/48/1480710508-dr-risitas.jpg
Les singes dont le nom scientifique est simiiformes forment un infra-ordre de primateshttps://image.noelshack.com/fichiers/2016/48/1480710508-dr-risitas.jpg
Les primates sont un ordre caractériser par des pouces opposables, des ongles, des mamelles pectorales entre autres.https://image.noelshack.com/fichiers/2016/48/1480710508-dr-risitas.jpg
Les singes contrairement aux autres primates par des orbites fermées et des os frontaux fusionnéshttps://image.noelshack.com/fichiers/2016/48/1480464149-1474297148-1474091560-picsart-09-17-07-51-53.png
Les hommes ont toutes ces caractéristiques que l’on ne retrouve chez aucun autres groupe de mammifères !
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/13/4/1617269167-121950224-o.jpg
Certaines caractéristiques anatomique ne sont retrouvé que chez les singes (simiiformes) et sont aussi retrouvé chez l'homme (qui est donc un simiiforme aussi)
Par exemple les orbites fermé et les os frontaux fusionné ✔
Tous les hominoïdes (grand singes) présentent un coccyx a la place de la queue ✔
Et bien sur la phylogénie moléculaire permet de nous placer au sein des grands singes ✔
=> L’homme est donc un singe puisqu’il en a toute les caractéristique, et il n’as pas un « ancêtre commun avec le singes » mais plein d’ancêtre en commun.
- L’homme partage son ancêtre commun le plus récent avec le chimpanzé, ce qui veut dire que le plus proche cousin du chimpanzé est l’homme. En gros un gorille est plus éloigné du chimpanzé que l’homme, il y a plus de similitudes entre un homme et un chimpanzé qu’entre un chimpanzé et un gorille.https://image.noelshack.com/fichiers/2017/31/3/1501666471-profstrauss2.png
En biologie on classe le vivant avec des arbres phylogénétiques et voici la place de l’hommehttps://image.noelshack.com/fichiers/2019/50/3/1576064747-d5d8e61e-deb9-42ca-9109-b9d63e200bec.jpeg
L’homme n’est donc qu’un singe parmis les autres d’un point de vue scientifique
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/13/4/1617267528-image.pnghttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/13/4/1617267680-image.png
Du coup, quel est l'avis des religions par rapport à ça ? On sait que les catholiques eux croient en la théorie de l'évolution.
Mais quid des autres religions ?https://image.noelshack.com/fichiers/2017/13/1490886827-risibo.png
Guitaristent
2021-04-01 11:52:54
Le 01 avril 2021 à 11:50:09 Anti-GoIem a écrit :
Ahi dire que les catholiques croient à la théorie de l’évolution, encore un athix qui comprend rien
L'Eglise catholique est d'accord avec le big bang et la théorie de l'évolution.
Je cite :
Après Vatican II, l'Église catholique reste discrète sur cette doctrine jusqu'au 23 octobre 1996 lors d'une intervention devant l'Académie pontificale des sciences du pape Jean-Paul II.
Il y déclare que « près d’un demi-siècle après la parution de l’Encyclique (Humani generis), de nouvelles connaissances conduisent à reconnaître dans la théorie de l’évolution plus qu’une hypothèse », nuançant en précisant qu'il faut parler davantage pour ces variations de théories de l'évolution.
Par ailleurs, il affirme que certaines d'entre elles « qui, en fonction des philosophies qui les inspirent, considèrent l’esprit comme émergeant des forces de la matière vivante ou comme un simple épiphénomène de cette matière, sont incompatibles avec la vérité de l’homme »10.
L'archevêque de Vienne Christoph von Schönborn publia le 7 juillet 2005 dans le New York Times une tribune affirmant que l'on ne pouvait interpréter les discours de Jean-Paul II comme étant une reconnaissance de l'évolutionnisme. Et dans son argumentation, Christoph von Schönborn reprend des arguments qui penchent davantage vers un « créationnisme doux », dans le genre de l'intelligent design (le dessein intelligent).
L'Église accepte la neutralité de la science, mais craint des extrapolations philosophiques déviantes. Le terme évolutions n'est pas neutre, comme le serait celui de « variations », mais lourd de présupposés philosophiques (orienté vers quoi ?).
On pourrait dire que le fait que Dieu ait pris un australopithèque ou un singe pour lui insuffler une âme spirituelle est admissible du point de vue catholique, car cet esprit fait alors de l'homme un être substantiellement différent, et voulu comme tel par Dieu ; la « glaise » du récit de la Genèse étant bien une matière préexistante à l'homme, créée, elle, aussi par Dieu, et dont il se sert pour fabriquer le corps humain.
Dans l'encyclique Fides et Ratio (1988) est rappelé que la distinction entre science et religion n'entraîne pas leur opposition.
Les chrétiens croient toujours « en Dieu, le Père Tout-Puissant, Créateur du ciel et de la terre, de l'univers visibles et invisibles » tel que défini par le Symbole de Nicée (325), mais les catholiques admettent que cet univers puisse évoluer selon les lois voulues par Dieu, et que la science doit continuer de découvrir11.