Que l'égalité est non seulement un mythe mais n'est pas souhaitable. Que le bien commun est une excuse pour acquérir plus de pouvoir, l'exemple le plus omniprésent et actuel doit être l'égalité des sexes.
Il s'agit d'une prise de pouvoir classique comme n'importe quel groupe qui se revendique du bien commun.
Il n'y a que deux options pour réagir comme des hommes: soit accepter la situation et continuer comme les choses sont, ou les renvoyer à la cuisine. Mais pleurer et demander l'aumône en jouant la carte de la minorité opprimée, ce n'est pas une attitude et une stratégie masculine.
Je pousse jusqu'à l'absurde pour faire comprendre qu'il n'y a pas de solution. Les kheys débattent comme s'ils pouvaient copier les méthodes d'actions des femmes. Vous parlez d'une absence de réciprocité mais changer les règles n'est accessible qu'aux femmes. Les hommes et les femmes ne sont pas pareils et ne le seront jamais. Les hommes sont de la matière sacrifiable et le seront toujours. Vous ne comptez pas en tant que personnes pour la société, vous n'existez que tant que vous êtes productifs. Vous n'êtes pas un individu avec des sentiments, vous êtes une unité de production.
Vous êtes promis à une vie de servitude depuis l'enfance et on joue avec vos sentiments avec des concepts comme l'honneur, la responsabilité pour vous pousser à demander toujours moins et à donner toujours plus.
Ce sont les femmes les individus avec une sensibilité et le but de leur petit jeu, c'est de maintenir un conditionnement avec des bons sentiments pour vous exploiter au maximum en vous donnant le minimum. Les femmes ne pourront jamais assurer les tâches qu'occupent les hommes du bas de la société. Elles ont besoin de vous. Il faut à tout prix éviter que vous songiez au suicide trop tôt ou que vous songiez à aller faire votre vie ailleurs.
Elles parlent d'émancipation en allant faire les soldes. Soldes qu'elles peuvent faire en toute sécurité parce que des hommes ont acheminé le pétrole de leur voiture, ont fait le réseau électrique, l'eau courante, ont pu extraire les matériaux pour fabriquer leur voiture, les magasins, les cartes de crédit qu'elles utilisent, les routes, les rues, le maintien de l'ordre, acheminer les produits, créer un système de transaction rapide et efficace, etc...
La seule chose de réellement féminine dans cette chaîne d'actions menant à la situation où elles apprécient la liberté d'acheter des produits, ce sont les vêtements qu'elles achètent fabriqués par des femmes et des enfants au Bengladesh.