Jean-Wikipedia
2021-03-13 10:29:09
Le cancer du col utérin (CCU) est un cancer invasif qui se développe à partir de l'épithélium malpighien du col de l'utérus. Le cancer du col de l'utérus ne se développe que très lentement mais dans une immense majorité des cas après une infection persistante par un papillomavirus humain oncogène (HPV)2,3, un virus sexuellement transmissible. Ce virus ayant un tropisme pour les épithéliums malpighiens. Parmi les plus de 200 types d'HPV connus seul 12 sont oncogènes (16, 18, 31, 33, 35, 45, 52, 58, 39, 51, 56, 59) 4.
En 2018, en France, 1177 femmes sont mortes de ce cancer5. Pourtant, le cancer du col de l’utérus est le seul cancer pour lequel il existe : un examen de dépistage, le frottis du col de l’utérus et/ou la recherche directe du papillomavirus qui permet à la fois de dépister les lésions précancéreuses et les cancers à un stade permettant plus facilement la guérison et un vaccin contre le principal facteur de risque, le papillomavirus comme le soulignait le Plan Cancer 2014-2019 français 6. Le cancer du col est l’un des rares cancers pour lequel le stade précurseur (lésion précancéreuse) persiste de nombreuses années avant d’évoluer vers un authentique cancer invasif,ce qui offre un temps amplement suffisant pour le détecter et le traiter.
Associée au frottis et: ou test-HPV, la vaccination constitue une arme très efficace pour permettre une élimination du cancer du col de l’utérus6.
Plusieurs facteurs de risques sont identifiés :
Les papillomavirus humains (notamment HPV16 et HPV18) jouent un rôle épidémiologique7,30,31 majeur (et peut-être croissant) dans la maladie : ils sont présents dans 80 % des cancers du col de l’utérus et des lésions in situ de haut grade. La découverte du rôle de ces virus dans ce cancer valut à Harald zur Hausen le Prix Nobel de médecine 2008.
En novembre 2010, la revue Lancet Oncology a publié les résultats d'une étude montrant que huit types de papillomavirus sont responsables de 90 % des cas de cancer du col de l'utérus32.
La pilule (contraception par œstroprogestatifs) induit une majoration modérée du risque de développer un cancer du col utérin33 (augmentation du risque inférieure à 1 %).
Le VIH/SIDA : le cancer du col chez une patiente séropositive pour le VIH.
Le tabagisme: plusieurs études ont montré que fumer augmente très significativement le risque de plusieurs cancers34, dont certains types de cancers du col35,36 ; 18 % des adenocarcinomes du col et 43 % des carcinome squameux se déclarent chez des fumeurs (pour 22 % des cas-contrôles étant fumeurs). Mais fumer n'a pas le même effet selon le type de cancer considéré : le tabac augmente le risque de carcinome squameux tout en diminuant légèrement celui de développer un adénocarcinome du col (de même si l'on se limite aux cancers associés au HPV), ce qui confirme que les co-facteurs étiologiques varient selon le type de cancer37 ; les composés toxiques libérés par le tabac pourraient diminuer l'immunité des parois utérines et favoriser l'infection par les papillomavirus humains puis la néoplasie38.
L'exposition au diethylstilbestrol in utero a été identifiée comme un cofacteur de risque39.
À l'inverse, l'utilisation d'un stérilet dispositif intra-utérin ou DIU) durant la vie diminuerait de moitié le risque de développer un cancer du col de l'utérus (carcinome épidermoïde, adénosquameux ou adénocarcinome). Plusieurs hypothèses explicatives, non exclusives, ont été avancées. Notamment, des lésions induites par la mise en place, le port et/ou le retrait d'un DIU pourraient induire une réaction inflammatoire à bas bruit et/ou une réaction immunitaire cellulaire qui enrayerait le processus de cancérisation40 ;
NoirPolygame2
2021-03-13 10:30:50
Le 13 mars 2021 à 10:29:09 Jean-Wikipedia a écrit :
Le cancer du col utérin (CCU) est un cancer invasif qui se développe à partir de l'épithélium malpighien du col de l'utérus. Le cancer du col de l'utérus ne se développe que très lentement mais dans une immense majorité des cas après une infection persistante par un papillomavirus humain oncogène (HPV)2,3, un virus sexuellement transmissible. Ce virus ayant un tropisme pour les épithéliums malpighiens. Parmi les plus de 200 types d'HPV connus seul 12 sont oncogènes (16, 18, 31, 33, 35, 45, 52, 58, 39, 51, 56, 59) 4.
En 2018, en France, 1177 femmes sont mortes de ce cancer5. Pourtant, le cancer du col de l’utérus est le seul cancer pour lequel il existe : un examen de dépistage, le frottis du col de l’utérus et/ou la recherche directe du papillomavirus qui permet à la fois de dépister les lésions précancéreuses et les cancers à un stade permettant plus facilement la guérison et un vaccin contre le principal facteur de risque, le papillomavirus comme le soulignait le Plan Cancer 2014-2019 français 6. Le cancer du col est l’un des rares cancers pour lequel le stade précurseur (lésion précancéreuse) persiste de nombreuses années avant d’évoluer vers un authentique cancer invasif,ce qui offre un temps amplement suffisant pour le détecter et le traiter.
Associée au frottis et: ou test-HPV, la vaccination constitue une arme très efficace pour permettre une élimination du cancer du col de l’utérus6.
Plusieurs facteurs de risques sont identifiés :
Les papillomavirus humains (notamment HPV16 et HPV18) jouent un rôle épidémiologique7,30,31 majeur (et peut-être croissant) dans la maladie : ils sont présents dans 80 % des cancers du col de l’utérus et des lésions in situ de haut grade. La découverte du rôle de ces virus dans ce cancer valut à Harald zur Hausen le Prix Nobel de médecine 2008.
En novembre 2010, la revue Lancet Oncology a publié les résultats d'une étude montrant que huit types de papillomavirus sont responsables de 90 % des cas de cancer du col de l'utérus32.
La pilule (contraception par œstroprogestatifs) induit une majoration modérée du risque de développer un cancer du col utérin33 (augmentation du risque inférieure à 1 %).
Le VIH/SIDA : le cancer du col chez une patiente séropositive pour le VIH.
Le tabagisme: plusieurs études ont montré que fumer augmente très significativement le risque de plusieurs cancers34, dont certains types de cancers du col35,36 ; 18 % des adenocarcinomes du col et 43 % des carcinome squameux se déclarent chez des fumeurs (pour 22 % des cas-contrôles étant fumeurs). Mais fumer n'a pas le même effet selon le type de cancer considéré : le tabac augmente le risque de carcinome squameux tout en diminuant légèrement celui de développer un adénocarcinome du col (de même si l'on se limite aux cancers associés au HPV), ce qui confirme que les co-facteurs étiologiques varient selon le type de cancer37 ; les composés toxiques libérés par le tabac pourraient diminuer l'immunité des parois utérines et favoriser l'infection par les papillomavirus humains puis la néoplasie38.
L'exposition au diethylstilbestrol in utero a été identifiée comme un cofacteur de risque39.
À l'inverse, l'utilisation d'un stérilet dispositif intra-utérin ou DIU) durant la vie diminuerait de moitié le risque de développer un cancer du col de l'utérus (carcinome épidermoïde, adénosquameux ou adénocarcinome). Plusieurs hypothèses explicatives, non exclusives, ont été avancées. Notamment, des lésions induites par la mise en place, le port et/ou le retrait d'un DIU pourraient induire une réaction inflammatoire à bas bruit et/ou une réaction immunitaire cellulaire qui enrayerait le processus de cancérisation40 ;
Tais-toi