Elle trouve tout cela vraiment désolant. Et puis, cette sœur de la congrégation des Oblates, à Nantes, a du mal à comprendre, aussi.
Par quatre fois, au moins, ces derniers mois, des intrus se sont mués en vandales pour casser les vitraux puis abîmer la porte de la petite chapelle nichée au bout d’un chemin, au fond du parc, sur ce coteau surplombant le Bas-Chantenay, resplendissant en ce samedi matin ensoleillé. C’est une chapelle mortuaire, explique la sœur. Il n’y a rien à voler à l’intérieur, rien du tout. Ils n’ont rien emporté. Ils ont cassé pour casser.
Les vitraux ont depuis été protégés et une planche de bois colmate à présent les dégâts causés sur la porte du petit édifice. Mais la voilà aujourd’hui taguée. Ils sont encore revenus. C’est un fait : ce n’est pas assez sécurisé, souffle la religieuse, qui aimerait bien que cela bouge un peu. Peut-être escaladent-ils le portail menant aux jardins familiaux, qui, à ses yeux, n’est pas « assez haut » ? À moins qu’ils n’aient trouvé un autre moyen pour entrer à la nuit tombée ? La mairie a été prévenue, assure la sœur. Elle et les autres religieuses vivant rue de la Brianderie espèrent désormais qu’une solution sera trouvée afin que cessent ces intrusions.