"Nianiania lé turk on r1 fé au proch orien apré mantzikert"

SonicLeContent
2021-02-26 11:33:33

Les premiers sultans seldjoukides ne se rendaient généralement pas à Bagdad pour des périodes supérieures à quelques mois, car ils semblent avoir préféré leurs colonies iraniennes à la capitale abbasside, chaude et excentrée. Dans la période qui a suivi, les sultans seldjoukides ou les candidats au sultanat ont dû être plus présents dans la capitale abbasside, pour s'assurer que le khuṭba était prononcé en leur nom ou pour faire pression sur le calife.

Malgré cette présence irrégulière à Bagdad, les premiers sultans ont entrepris des projets de développement urbain durant la seconde moitié du 5/11ème siècle, suivis par intermittence par leurs principaux bureaux civils et militaires, qui sont responsables d'autant de fondations que les sultans. L'impact des Seldjoukides sur Bagdad a donc été plus fort qu'on ne le pense. La première conséquence en a été l'urbanisation des zones vacantes situées sur la rive est, au nord des quartiers califaux et au sud d'al-Ruṣāfa. 44 Mais le principal impact sur la ville a été la fondation d'institutions durables telles que les madrasas et les ribāṭs, dotées de waqfs qui impliquaient la construction de marchés, ḥammāms, de magasins et de maisons privées qui assuraient des revenus réguliers. Bien que ces constructions soient rarement mentionnées par les sources, elles ont joué un rôle dynamique dans le développement de la ville.

Voilà, donc ils n'ont pas rien fait. :)

SonicLeContent
2021-02-26 11:34:43

L'impact des Seldjoukides sur Bagdad a donc été plus fort qu'on ne le pense.

Mais le principal impact sur la ville a été la fondation d'institutions durables telles que les madrasas et les ribāṭs,

Mais je croyais que les Turcs n'étaient nés que pour détruire, m'aurais-t-on menti ? Se pourrait-il que leur histoire soit plus nuancé que ça ? :ouch:

SonicLeContent
2021-02-26 11:40:29

Les poètes jouaient un rôle clé dans les cours musulmanes médiévales. Certains d'entre eux remplissaient le rôle de nadīm (le compagnon du souverain), dont la tâche était d'amuser et de divertir son maître royal. Malik-shāh, par exemple, avait ʿ Umar Khayyām comme l'un de ses nadīms. Comme les Samanides et les Ghaznavides avant eux, les sultans seldjoukides ont attiré bon nombre de poètes, cherchant leur patronage et le contenu de leur bourse. Une véritable galaxie de poètes afflue à la cour des Seldjoukides et leur présence s'avère bénéfique pour les sultans qui souhaitent que leur renommée se répande dans leurs royaumes par le biais de poèmes déclamés à leur cour. Comme le dit Niẓāmī- yi ʿ Arūḍī : Un roi ne peut se passer d'un bon poète, qui conduira à l'immortalité de son nom... son nom perdurera à jamais en raison des vers du poète".

Exactement comme en France avec le patronage des poètes par les ducs d'Aquitaine :ouch:

LibyeCyrene
2021-02-26 17:04:30

OSEF de ton pays random.

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