newfag942
2021-02-23 13:35:26
Le père Moretti, grand parmi les grands s'avançais avec sa prestance habituelle, s'appliquant à ne pas s'enfoncer trop profond dans la terre friable de Charleville-Mézières, il jeta un regard méprisant aux misérables fonctionnaires facilitant sa progression en écartant quiconque pourrait gêner son trot républicain.
Le cortège progressa lentement vers la ripaille locale, une minuscule taverne belge à laquelle le maître pris le temps de s'accouder pour vérifier la solidité des murs. Il senti qu'en cas de problèmes ceux ci avaient peu de chance de résister, un rictus maléfique traversa son visage tandis qu'il entrait triomphalement de côté en maudissant le portier qui venait maladroitement de tenter de descendre le store, un regard épouvanté au visage.
Une fois entré, Il saisit celui ci au col et le souleva de terre sans tergiversation. "FERIEZ VOUS BARRAGE A LA REPUBLIQUE JEUNE HOMME ?". Le jeune fasciste s'évanouit subitement, l'haleine toxique du maître rongeant quelque peu sa peau de jeune fille.
C'est alors que le maître l'aperçu. Enorme et rougeot, le misérable dévorait une carcasse de boeuf entier à bras ouvert tout en fixant le maitre d'un oeil sanguin. Moretti blêmit, il avait devant lui le légendaire Pierre Menès 1er du nom connu notamment pour la destruction totale du restaurant "Le canard d'Or" à Paris.
Un des fonctionnaires siffla une demande de replis au maître qui le démis de ses fonctions sans autre forme de procès. Le cortège suivi une serveuse pathétique qui installa l'escouade de la 5ème à l'autre bout de l'établissement, les fonctionnaires marchaient deux par deux en cadence, un air suffisant sur le visage justifié par leur divine fonction. "La république ne reculera pas grommela le maître dans sa barbe hirsute"
Alphonso tenait son affaire depuis près de 20 ans, ses nombreux exploits culinaires lui avait valut une certaine réputation au sein de sa Belgique natale notamment auprès de sa magesté Philippe de Belgique. Il avait fait jouer ses relations quand à la présence inquiétante de ce qu'il avait décrit comme une menace suprême à son affaire. Le roi répondit à l'appel en faisant quérir le grand Mènes en tant que protecteur personnel de l'échoppe.
L'orgre Morretti leva le bras avec effort, jetant la carte à travers l'échoppe visant le cloporte le moins éloigné, ceux ci, apeurés par l'aura de république pure du maître se tenaient à bonne distance. La meute des misérables fonctionnaires d'habitude animés de sourires carnassiers enfilèrent leurs masques à gaz de 1945 avec moins de confiance qu'a l'ordinaire. Au premier regard l'ambiance n'avais rien d'anormale, Moretti discutaillait avec entrain de l'écarteleur d'enfants récidiviste qu'il avait réussi à faire acquitter le matin même tandis que l'insignifiant personnel de l'échoppe tentait d'apporter sans fléchir les dizaines de plat commandés par sa républicaineté.
Mais un oeil avertit pouvais déceler sans effort le climat de terreur qui régnait dans ce lieu bientôt tristement célèbre. Dix minutes plus tard en effet, le 14ème plat sonnait le gong de l'affrontement.
Il avait avait en effet pris de l'avance, le fier Mènes champion de banquet de France catégorie poids lourd rentrait déjà en transe loufattoire tandis que la république venait de commencer son festin. Roulant des yeux il lâchait de petit cris de plaisir tandis qu'il accomplissait son devoir envers le roi, des pets de plus en plus nombreux tombaient en cadence sans que cela n'effraie le personnel qui se lançait des regards entendus.
C'est à ce moment que Morretti compris. Levant les yeux au plafond, il remarqua les modifications évidentes du système de ventilation permettant aux puissants pets du servile Mènes d'arriver directement de l'autre côté de la pièce. Il était déjà trop tard, déjà l'équipe d'Alphonso refermais toutes les issues en s'enfuyant laissant Mènes et la république en face à face. Mènes était maintenant équipé d'un masque Dräger X-plore 6300 de catégorie C, de deux bouteilles d'oxygène et de protections physique rotatives interdisant à quiconque de s'approcher à courte distance, on essayait de GAZER le maître. "LES HEURES LES PLUS SOMBRES!!, LE NAZISME NE SERA PAS TOLERÉ DANS CETTE PROVINCE DE LA CINQUIEME" hurla ce dernier en frappant lourdement sa tablé, les multiples hambourgers souillant le tapis orientale disposé en dessous. Moretti se concentra au milieu du vacarme, les pets résonnant du gros Mènes vidaient peu à peu la pièce de tout air respirable tandis que les malheureux fonctionnaires sentant l'efficacité de leur masques arriver à leur termes, ceux ci tournait en rond dans un gigantesque capharnaüm.
Le maitre pris une inspiration de gaz toxique qui lui fit l'effet d'une droite républicaine en plein dans les nasaux. Concentrant ce qui lui restait d'énergie et ce malgré la faible quantité de calories absorbés il se préparait à exécuter la technique ancestrale de son clan. "FACISTO-PASARAMO-VESTI" s'écria-t-il, sa voie tressaillant pour la première fois tandis que le rire maléfique de Mènes se faisait entendre. Il exécuta un mouvement de bassin et s'envola littéralement, transperçant la toiture fragile de l'échoppe en produisant un gaz nauséabond tandis que les fonctionnaires s'écroulaient les uns après les autres.
"La cinquième perd une bataille mais la république reste entière" soupira le maître tandis qu'il effectuait un atterrissage contrôlé devant le tribunal de Paris dans lequel il devrait plus tard libérer une douzaine de djihadistes.