Rebonjour à tous!
Ceci est l’histoire de mon Erasmus à Birmingham, en Angleterre.
Tout est certifié nofake
Il y a eu du bon et du moins bon mais bordel, qu’est-ce que ça peut me manquer!
Vous avez sûrement déjà lu mes premiers chapitres car je les ai déjà postés vers septembre
Seulement, quelques problèmes divers ont fait que j’ai malheureusement dû laisser le forum de côté
Mais je reviens maintenant. Avec encore plus d’anecdotes
Je me rends compte qu’il y a eu de nombreux moments de malaises mais que je trouve drôles donc je pense que sera sympa à lire
Par contre, j’écrirai aussi des chapitres au sujet de l’absurdité due au progrès. J’avais trouvé ça marquant et parfois, c’est si ridicule qu’il vaut mieux en rire qu’en pleurer
J’écris cela pour partager tous les rebondissements que j’ai vécus mais aussi parce que j’ai été fortement…
‘encouragée’ à partager mon expérience sur les réseaux sociaux
Cependant Instagram et compagnie, vous l’aurez compris, ce n’est pas pour moi!
Donc je fais un risitas ici, n’en déplaise à ma fac de gauchos
Et donc voici l’histoire palpitante d’une année Erasmus en Angleterre pendant laquelle j’ai vécu sans doute plus d'aventures que dans toutes les autres années de ma vie réunies
Je vais reposter les chapitres que j'ai déjà postés il y a quelques mois tout de suite
Chapitre un: l’idée se forme
Je pose le contexte: nous sommes en 2018, j’ai 19 ans, je rentre en fac de philologie classique (latin/grec pour les intimes)
Cependant j’en ai assez de vivre dans la même petite ville depuis des années
Chaque jour les mêmes rues, les mêmes gens, les même choses à voir.
À en devenir ZINZIN.
J’étais boucled dans la vraie vie.
Et c’est là que j’ai une idée: je vais faire un Erasmus. Mais je vais partir toute l’année pendant ma L2, afin de bien profiter.
Heureusement, je savais où je voulais partir: l’Angleterre
Parce que oui, malgré tout ce qui se passe, j’aime encore la culture et l’histoire du pays.
De plus, j’avais l’immense atout d’être déjà certifiée bilingue depuis une année
Et donc le premier jour de fac (sachez qu’il faut commencer les préparations très tôt) je vais chercher des partenariats avec mon université
Pour ceux qui ne savent pas comment l’Erasmus fonctionne, tout marche avec des partenariats entre facs et entre certains domaines en particulier
En gros pour que des étudiants puissent partir, il faut un accord entre deux universités mais aussi entre des départements bien précis dans les deux écoles
Donc je cherche un partenariat Angleterre + philolo et là…
Rien. Le néant.
Mais BORDEL
Heureusement je ne suis pas laissée seule dans cette affaire: je sais qu’il y aura une séance sur les échanges linguistiques dans l’aula principal trois semaines plus tard
Donc j’y vais et c’est bondé de yeslifes en tout genre qui s’attardent devant les tables avec les représentants des universités.
Eux ne savent pas où partir. Ils regardent les choix et puis se disent ‘oui, l’Allemagne… ça pourrait être pas mal’
‘Ah tu crois? Il paraît qu’il y a une bonne ambiance là-bas. Je pense aller à Hamburg pour un semestre, qu’en penses-tu?’
Il y a des prospectus sur toutes les tables. Je guette mais… rien
Par chance il y a des personnes à qui on peut poser des questions. Je m'avance vers une dame qui a l'air de s'y connaître et lui fait part de mon problème
Elle est très gentille et comprend mon inquiétude
Mais elle a la solution: en effet, l’université dans laquelle je vais fonctionne sur le principe américain: une branche principale et une secondaire. Et effectivement je fais de l’anglais en branche secondaire
Et là coup de chance: je sais que l’on peut partir en Angleterre si on fait de l’anglais car les partenariats pour l’anglais existent là-bas
Donc la dame me dit de me faire passer pour quelqu’un qui fait de l’anglais et de changer de département une fois que je serais là-bas, ce qui est en fait plus facile que prévu (vous allez le voir dans quelques chapitres) Il suffit juste de trouver la bonne personne
Elle me dit ensuite d’aller parler de mon projet au Service des Relations Internationales de ma fac pour qu’ils puissent m’aider
Vous verrez, ils vont revenir souvent dans les premiers chapitres
Donc je remercie la dame, quitte la réunion, contente d’avoir trouvé une solution
Un espoir se forme… mais pas pour longtemps malheureusement
C'est sympa de se remémorer la vraie vie avant le corona
Bon je continue, sauf erreur je m'étais arrêtée au chapitre 6
"angleterre" "Birmingham"
Bien ton année au Pakistan ? Les Mosquées étaient belles ? Bref DDB
Chapitre deux: espoirs brisés
Je retourne donc sur le site internet de ma fac pour rechercher des partenariats Angleterre + anglais
Et coup de chance: j’ai deux choix qui s'offrent à moi. C’est pas beaucoup mais au moins j’ai du bol que ça fonctionne
Bon vous allez dire, encore heureux que l’on puisse faire de l’anglais en Angleterre, ce serait le comble quand même
Ce sera donc soit Leicester soit Birmingham
Pas mal je me dis, encore faut-il que ces universités proposent la philologie classique car sinon ça ne va pas marcher
Pour Leicester ce n’est pas le cas mais pour Birmingham… c’est ok!
Ce sera donc Birmingham. Je fais quelques recherches et il s’avère que c’est la deuxième plus grande ville du pays. En plus elle est bien située et c’est facile de se déplacer de ville en ville depuis là-bas
Et puis bordel, l’université est gigantesque et surtout très belle! Ça me plaît beaucoup
Il faut dire que le cadre de ma fac, c’est pas le fun tous les jours
Donc je m’apprête à m’inscrire pour commencer le processus d’échange ainsi qu’à rassembler tous les documents
Sauf que j’oublie que je dois avoir l’accord du Services des Relations Internationales d’abord
Bon, pas de problème, je me dis que ça va aller. Après tout je suis première de la promo, tous les profs savent que je travaille bien et je parle anglais couramment
Tout devrais bien se passer… n’est-ce pas?
Je ne le savais pas à ce moment mais dans le futur, ce fameux SRI serait responsable de bien des ennuis dans ma préparation
Et donc je cherche l’emplacement du bureau du SRI qui est situé dans un petit couloir vers une entrée secondaire
Je le trouve et coup de chance, je suis pile aux horaires d’ouvertures!
Tranquille, je me dis. Je frappe à la porte, on me dit de rentrer et donc je rentre
Il y a une dame qui doit avoir la cinquantaine devant moi
Je me présente et j’explique (avec enthousiasme) ma situation ainsi que mon projet
‘…Et donc, on m’a conseillé de passer par ma branche secondaire, l’anglais, afin de procéder à l’échange’
Et là, la dame me répond catégoriquement:
‘Non.’
‘Ah… vraiment?’
‘C’est impossible’
‘Ah bah… d’accord, je pensais pourtant, bon… merci madame, bonne journée…’
Je sors complètement dépitée du bureau
Je vais m’installer dans la salle d’études pour voir si je peux organiser cela de manière privée
Et effectivement c’est possible… mais disons qu’il faut mettre le prix…
Dans un élan de désespoir, je contacte la conseillère aux études de mon département
Elle me répond et on fixe un rendez-vous…
Bon, tout espoir n’est pas perdu….
Le 12 février 2021 à 16:46:23 GermanEmpire15 a écrit :
"angleterre" "Birmingham"Bien ton année au Pakistan ? Les Mosquées étaient belles ? Bref DDB
C'est pas loin de Telford en plus
Chapitre 3: la prof déter et cette branleuse de conseillère du SRI
Le jour du rendez-vous, je vais au bureau de la conseillère, qui est aussi prof dans le département.
Son bureau est situé dans un autre bâtiment. Et donc un soir, j’y vais afin de voir comment régler cette affaire.
Elle sait que je suis bonne étudiante. Elle voit mon dossier et ne comprend pas pourquoi le SRI a refusé si catégoriquement cette proposition… alors que, je vous le rappelle, c’est tout à fait possible.
Heureusement elle a des connaissances à l’université de Birmingham et les contacte directement, leur demandant de parler au SRI du côté de Birmingham.
Par contre, Noël approche à grands pas et je ne risque pas d’avoir de réponse avant longtemps… en sachant qu’il y a un délai d’inscription à respecter.
Et donc les vacances d’hiver arrivent.
Je révise pour certains examens à la bibliothèque, puis je les passe
Puis je reviens à la fac après les vacances… et le délai est passé
En plus, toujours pas de réponse de la part de Birmingham
Jusqu’à ce jour en mars où ma prof finit par recevoir une réponse
Bon c’était écrit poliment, comme l’est la coutume au Royaume-Uni mais je vous paraphrase:
‘Le SRI de votre établissement, c’est des abrutis. En fait c’est totalement possible de faire comme votre étudiante le veut.
Soi ce sont des incapables, soi de gros branleurs qui n’ont pas envie de travailler.’
Enfin une université compétente
Mais le délai était déjà passé. Heureusement, je retourne au SRI et la dame est plus coopérative: j’apprends qu’il y a un délai pour les inscriptions tardives.
Il me reste en gros trois semaines
C’est largement suffisant pour tous les documents
En gros: un CV, une lettre de motivation (comme celle de la rentrée en gros), une copie de tes résultats et ça passe
Tu déposes le tout sur une plateforme en ligne puis à ce moment tu reçois un document que tu dois faire signer par le conseiller aux études, le photocopier puis le déposer en ligne.
Bon j’avoue, c’est un peu tordu comme système
Tout va bien donc. Et puis un lundi je reçois un mail du SRI. Ils me disent de venir les voir en urgence
Bon, c’est un peu bizarre. Heureusement je suis dans le bâtiment et je vais les voir directement, me demandant pourquoi donc ils veulent encore me voir.
Et là j’ai eu affaire au plus gros coup de happiste de ma vie nofake
Je rentre dans le bureau et parle à la même dame:
‘Oui, vous avez quelque chose à me dire?’
‘Ah oui, en fait le délai dont on vous parlait c’était le délai pour l’université d’accueil.’
Parce que oui, il faut s’inscrire auprès de l’uni d’accueil aussi.
‘Le délai pour cette uni, c’est ce mercredi à dix heures’
BORDEL
‘Et ça ne vous est pas venu à l’esprit de me le dire plus tôt?’
‘On a pensé que vous aviez abandonné votre projet.’
Alors que j’étais venue quatre jours auparavant, lorsqu’elle m’a parlé du soi-disant délai de trois semaines. Mais bon sang
Cette bande d’incapables
Vous savez ce que ça veut dire?
Il est environ deux heures de l’après-midi et j’ai jusqu’au mercredi à dix heures pour:
-rassembler tous mes documents, en sachant que pour avoir une transcription de mes résultats il faut attendre deux semaines (au final ma prof m'a fait une attestation provisoire)
-les poster sur le portail en ligne
-imprimer le dernier document, le faire signer, scanner et le reposter
Et là je repense à un truc
BORDEL est-ce que ma conseillère aux études peut venir puisqu’elle a un emploi du temps chargé?
Enfin bref, j’ai commencé à suer, puis à suer encore
Je suis retournée en salle d’étude. J’ai vu que j’avais déjà un CV et puis j’ai écrit ma lettre
Mardi arrive
J’ai cours d’histoire romaine et je n’arrive pas à suivre
Je fais mes documents pendant le cours, les autres étudiants se demandent ce qu’il se passe vu que je suis en train de taper frénétiquement sur mon clavier
Ma conseillère aux études est heureusement disponible pour le lendemain matin et on se donne rendez-vous à côté de l’imprimante dans le couloir entre deux ailes du bâtiment
Je poste tous les documents et j'imprime le document final
Le lendemain j’arrive à la fac, j’ai rendez-vous à neuf heures avec la conseillère
On arrive au bon moment, je lui fais signer la feuille, elle la scanne et puis je tente de la poster sur mon portail en ligne
On prie les deux pour qu’il n’y ait pas de bug
Et puis ça marche. Je reçois un message de confirmation
Il était 9 heures 53
Chapitre 4: le calme après la tempête
Ma prof, cette MVP bordel
Je la remercie. Elle me sourit et me dit que je suis la plus jeune du département à avoir pris cette décision depuis que l’Erasmus existe
Je suis aussi la seule qui fait un an
‘La plupart des étudiants qui font un Erasmus dans ce département sont au niveau master, ou alors plus rarement en L3’
‘Vous, vous partez pour votre L2. C’est courageux’
L’après-midi, j’ai cours de grammaire grecque et je reçois un mail de confirmation. Mon dossier a été accepté par ma fac et ils le transmettent à Birmingham
Une heure après, Birmingham a reçu mon dossier et j’ai le feu vert pour m’inscrire auprès d’eux
Le soulagement, bordel
Les autres étudiants qui me voient complètement claquée à mon bureau
Ils commencent à vraiment se demander ce qui se trame
Je leur dis puis je reçois les félicitations de toute la classe
‘Putain j’oserais jamais, t’as des couilles sérieux’
‘Ahaha profite, tu vas où?’
‘Faut croire que ça paie d’avoir de bonnes notes’
Le reste de la journée se passe normalement
Je reçois un mail de Birmingham me donnant l’accès au formulaire d’inscription pour étudiants d’échange
Il faut savoir que je recevrai pas mal d’e-mails pendant toute la préparation
L’université de Birmingham est heureusement très bien organisée donc je recevrai pas mal de messages avec toutes les étapes à suivre, tranquillos
Je remplis donc le formulaire en ligne et l'envoie
Et voilà! Simple comme bonjour. Un monde de différence comparé à ma fac du démon
Me voilà officiellement inscrite à l’université de Birmingham pour l’année académique 2019-2020
Meilleure décision de toute ma vie bordel
J'arrive tout de suite avec le 5, j'ai eu des problèmes avec Noelshack
Chapitre 5: Let’s go!
Tout d’abord, je vais vous parler un peu de l’université de Birmingham
Elle a été fondée en 1900 par Joseph Chamberlain. C’était la première université à accepter tout type d’étudiant, peu importe la religion ou la classe sociale
On appelle ça une ‘redbrick university’: ce sont des universités anglaises fondées fin XIX-début XX dans les principales villes industrielles du pays
Le mot ‘redbrick’ fait référence à cette belle brique rouge avec laquelle les bâtiments principaux sont construits
C’est une très grande université avec un beau campus
Bon, quand je dis campus c’est plus un village
Il y a entre autres plusieurs magasins, des coiffeurs, des restaurants…
Une salle de gym avec des équipes de sport
Deux musées
Et surtout le beau campanile, nommé affectueusement Old Joe
Le tout pour environ 38’000 étudiants! Sans compter le personnel enseignant
Bref, de quoi changer de cadre comparé à ma fac en béton de 10’000 étudiants
Voilà où je vais passer ma L2
Je passe mes examens et le semestre de printemps se termine enfin
Bon, j’ai encore deux dissertations à finir en anglais, donc je passe tout le mois de juin dans les bâtiments de ma fac
Et puis les vacances arrivent
Là ma mère me sermonne parce que je n'ai pas encore d'endroit où habiter
En gros j’ai fait une demande pour aller vivre dans les résidences universitaires sauf que la réponse tarde
De plus, il n’y a pas de priorité pour les étudiants Erasmus, donc il n’est pas sûr que je sois prise
Je lui dis de se calmer, que je saurai de toute façon plusieurs semaines à l’avance si je suis acceptée et que si ce n’est pas le cas je go famille d’accueil
Mais c’est dur de la calmer, elle panique très facilement
C’est un truc auquel il faudra vous habituer si vous voulez partir: vos parents seront parfois dans le déni et ne voudront pas vous lâcher
Heureusement mon père me fais confiance et sait que je ne suis pas du genre à me lancer dans un truc sans préparation
Les semaines passent et une nuit je rentre un peu tard, mes parents se couchent
Moi j’allume mon ordi comme la bonne nolife que je suis
Et là surprise!
Un mail. De Birmingham encore
Je suis acceptée dans les résidences universitaires!
Mieux encore: je sais déjà dans quel bâtiment je vais vivre. Les kheys, je vous présente Mason Hall:
Mais bon, l’été passe très vite et le jour du départ approche enfin
Et c’est donc le 23 septembre 2019 que je prends l’avion en direction de la Perfide Albion.
Le 12 février 2021 à 16:58:47 pingouin]] a écrit :
Ayaaa oui je m'en rappelle
Rebonjour et merci à nouveau du passage
Je viens de me rendre compte que je m'étais arrêtée au 7 donc je vais le poster aussi
Chapitre 6: Welcome to the UK!
J’ai une place à côté de la fenêtre parce que j’avais envie de regarder les falaises de Douvres
Sauf qu’il fait assez mauvais et qu’on ne voit rien du tout
L’avion se pose et j’arrive enfin à Birmingham
Il fait déjà un peu sombre mais pas trop. Il est environ cinq heures
Je sors de l’aéroport. La température est encore agréable dehors et l’air océanique est plutôt léger
Je me dirige vers le stand de taxi. Avec ma valise remplie pour un an, je n’ai pas envie de me taper le train + le bus, surtout que je suis déjà claquée
Il y a une petite file surveillée par un gardien. Des familles rentrent peu à peu dans les taxi
Mon tour arrive. Je n’ai pas l’impression que la situation est réelle
Je viens quand même de me casser dans un pays étranger pour un an
‘Vous pouvez prendre celui-là.’
Je rentre dans un grand taxi, visiblement prévu pour plusieurs personnes, et donne au conducteur un billet avec l’adresse de la réception de mon village d’étudiants
Il se met en route. Je regarde la route et la ville, ma nouvelle ville, par la fenêtre. Il fait de plus en plus sombre
Après 20 minutes de voyage sans vraiment d’histoires, nous arrivons et il fait nuit
‘C’est là que vous devez aller? Vous êtes sûre? C’est un village d’étudiants.’
‘Oui oui, c’est normal, je suis à l’université aussi.’
Visiblement, les gens qui disent que je fais vieille n’ont pas tord
Je descends, le paie puis le remercie. Ça fait un peu d’argent mais au moins je suis arrivée rapidement
Et je me dirige enfin vers le hall où il y a une réceptionniste à l'accueil
Je m’approche, lui dit mon numéro d’étudiant puis elle me donne une carte provisoire afin d’ouvrir la porte de ma chambre
Parce que oui, vous n’avez pas de clé dans le village. Vous ouvrez vos portes avec votre carte. C’est important car certains oublient de prendre leur carte d’étudiant le matin et se retrouvent enfermés dehors
Et je repars. Mon appartement est au bout de la route. C’est un peu loin, surtout avec une valise un peu lourde mais ça passe
Lorsque que j’arrive là-bas… je ne trouve même pas mon appartement
Ça commence bien
Il fait déjà nuit noire et il commence à pleuvoir encore plus fort
Heureusement, il y a deux filles qui sont là pour accueillir les nouveaux.
‘Tu cherches ton appartement?’
‘Euh oui, je suis dans le numéro 145 à Mason, vous pouvez m’aider?’
Elles m’emmènent vers le bâtiment. Je les remercie
‘Ah, il faudra prendre l’ascenseur, c’est au quatrième’
Il faut savoir que les ascenseurs là-bas ont une voix. Une voix un peu robotique
‘Doors opening. Doors closing. Going up. Fourth floor.’
‘Fourth floor. Doors opening.’
Je sors de l’ascenseur, m’avance vers la porte du 145. Je dépose mon sac à dos, l’ouvre et en ressort la carte qui était dans une enveloppe avec le numéro de l’appartement dessus. Enfin! Je vais pouvoir me reposer
Je la regarde et là….
Ce n’était pas le bon appartement
Je suis une abrutie. En fait j’avais mal lu et j’étais en réalité au 148
Heureusement, celui-ci n’était que deux étages plus haut. Je reprends donc l’ascenseur
‘Doors opening, doors closing. Going up. Sixth floor.’
‘Sixth floor. Doors opening.’
Cette voix va me rendre zinzin si ça continue
Et donc je prends ma carte et je la presse contre la poignée. Je m’apprête enfin à rentrer dans ce qui va être ma maison pour cette année
Plusieurs questions se précipitent dans ma tête
‘Combien sont-ils? De quelle nationalité sont-ils? Vont-ils m’accepter facilement?’
Enfin! Après toutes ces histoires, j’arrive chez moi
Le 12 février 2021 à 17:03:17 LaRaieCoulante a écrit :
J'épingle et j'up
Merci du passage
Le 12 février 2021 à 17:08:51 [OnSeSentGamer] a écrit :
Sweet ou swat.
J'arrive avec le 7
Et bonne nouvelle, j'ai un nouveau chapitre presque prêt que je vais poster plus tard ce soir