99,99% du forom ne peut traduire ce texte en anglais
Starbowl777
2021-02-18 10:30:20
voici les kheys
In 1859, a Murderous Congressman Pioneered the Insanity Defense
“Temporary insanity” is a relatively modern invention. The question of insanity in criminal
cases became part of American law in the course of several 19th-century murder trials. Together,
these trials set the tone for temporary insanity jurisprudence.
It was February 1859, and Daniel Sickles sat weeping in a Washington, D.C., jail. The
young, charismatic congressman was an up-and-coming star in American politics and he was sitting
in a dirty jail cell, awaiting trial for murdering his wife’s lover. Friends assured him that any
reasonable jury would understand his motive, but the press – and Sickles’s legal team – thought
otherwise. He had, after all, shot the man in Lafayette Square, in full view of the White House and a
crowd of horrified onlookers.
Daniel Sickles’s murder trial began April 4, 1859. Prosecutor Robert Ould presented a plain,
methodical case, arguing for clear malice aforethought: Daniel Sickles not only shot an unarmed
man in broad daylight but did so repeatedly. Prosecutors rejected the typical “heat of passion”
defense, which requires both provocation and the absence of any time to cool off. Ould claimed
Sickles had ample time to return to reason after he learned of his wife’s indiscretions, and that
having slept on the news, he could hardly claim to have been hijacked by ragged impulse. On this
presentation the prosecution rested – so abruptly, in fact, that “even the defense lawyers were a little
surprised.” The prosecution had bizarrely declined to call important witnesses. Had they chosen
blunt simplicity ?
John Graham, for the defense, didn’t care. He promptly launched into a grand speech,
alternately flattering and terrifying the male jurors. Graham did not simply mitigate the crime of
passion, but completely excused the defendant from liability by reason of rage momentarily
equivalent to mental illness. Jurors were asked to simultaneously believe that Sickles was
temporarily out of his mind, and yet engaged in the clear and noble work of defending his
household. After only 70 minutes in conference, jurors returned a not-guilty verdict on April 26,
1859, and Sickles was summarily discharged.
narratively.com, story by Betsy Golden Kellem, 9th December 2017
TintinLeLascar
2021-02-18 10:41:15
pour quelles raisons au juste ? parce que y'a rien de bien compliqué pourtant
Starbowl777
2021-02-18 10:45:42
il me reste 1h stp juste les 2 derniers paragraphes
GonMax21
2021-02-18 10:48:13
via deepl :
Le procès pour meurtre de Daniel Sickles a commencé le 4 avril 1859. Le procureur Robert Ould a présenté une plainte,
Le cas est méthodique, plaidant pour une malveillance évidente et préméditée : Daniel Sickles n'a pas seulement tiré sur un
l'homme en plein jour, mais l'a fait à plusieurs reprises. Les procureurs ont rejeté la "chaleur de la passion" typique
la défense, qui nécessite à la fois la provocation et l'absence de temps de réflexion. Ould a déclaré
Sickles a eu amplement le temps de revenir à la raison après avoir appris les indiscrétions de sa femme, et que
Ayant dormi aux nouvelles, il pouvait difficilement prétendre avoir été détourné par une impulsion rauque. Sur ce
l'accusation s'est reposée - si brusquement, en fait, que "même les avocats de la défense étaient un peu
surpris". L'accusation avait bizarrement refusé d'appeler des témoins importants. S'ils avaient choisi
une simplicité brutale ?
John Graham, pour la défense, ne s'en est pas soucié. Il s'est aussitôt lancé dans un grand discours,
qui flattent et terrifient alternativement les jurés masculins. Graham n'a pas simplement atténué le crime de
passion, mais a complètement exonéré le défendeur de toute responsabilité en raison de sa rage momentanée
équivalent à une maladie mentale. On a demandé aux jurés de croire simultanément que Sickles était
temporairement hors de son esprit, et pourtant engagé dans la claire et noble tâche de défendre son
ménage. Après seulement 70 minutes de conférence, les jurés ont rendu un verdict de non-culpabilité le 26 avril,
1859, et Sickles est sommairement libéré.
Ivct123
2021-02-18 10:51:52
J'ai tout compris jusqu'à la moitié, flemme de lire le reste mais je pourrais traduire
Starbowl777
2021-02-18 10:52:33
merci gonmax21 et envoie stp ivct
ritsuXyui
2021-02-18 11:21:23
Le 18 février 2021 à 10:30:20 Starbowl777 a écrit :
voici les kheys
In 1859, a Murderous Congressman Pioneered the Insanity Defense
“Temporary insanity” is a relatively modern invention. The question of insanity in criminal
cases became part of American law in the course of several 19th-century murder trials. Together,
these trials set the tone for temporary insanity jurisprudence.
It was February 1859, and Daniel Sickles sat weeping in a Washington, D.C., jail. The
young, charismatic congressman was an up-and-coming star in American politics and he was sitting
in a dirty jail cell, awaiting trial for murdering his wife’s lover. Friends assured him that any
reasonable jury would understand his motive, but the press – and Sickles’s legal team – thought
otherwise. He had, after all, shot the man in Lafayette Square, in full view of the White House and a
crowd of horrified onlookers.
Daniel Sickles’s murder trial began April 4, 1859. Prosecutor Robert Ould presented a plain,
methodical case, arguing for clear malice aforethought: Daniel Sickles not only shot an unarmed
man in broad daylight but did so repeatedly. Prosecutors rejected the typical “heat of passion”
defense, which requires both provocation and the absence of any time to cool off. Ould claimed
Sickles had ample time to return to reason after he learned of his wife’s indiscretions, and that
having slept on the news, he could hardly claim to have been hijacked by ragged impulse. On this
presentation the prosecution rested – so abruptly, in fact, that “even the defense lawyers were a little
surprised.” The prosecution had bizarrely declined to call important witnesses. Had they chosen
blunt simplicity ?
John Graham, for the defense, didn’t care. He promptly launched into a grand speech,
alternately flattering and terrifying the male jurors. Graham did not simply mitigate the crime of
passion, but completely excused the defendant from liability by reason of rage momentarily
equivalent to mental illness. Jurors were asked to simultaneously believe that Sickles was
temporarily out of his mind, and yet engaged in the clear and noble work of defending his
household. After only 70 minutes in conference, jurors returned a not-guilty verdict on April 26,
1859, and Sickles was summarily discharged.
narratively.com, story by Betsy Golden Kellem, 9th December 2017
En 1859, un sénateur meurtrier fut pionnier de la défense des personnes atteintes de folie.
La folie temporaire est une invention relativement moderne, la question de la folie dans les affaires criminelles fut intégré à la loi américaine après une série de procès pour meurtres. Ensemble ces procès ont donné le ton pour une jurisprudence temporaire sur la folie.
C'était en février 1859, et Daniel Sickles s'assit en pleurant dans une geôle de Washington D. C. Le jeune et charismatique sénateur était une star montante de la politique américaine et était assit dans une cellule sale de prison, attendant son procès pour le meurtre de l'amant de sa femme. Ses amis l'ont assuré que n'importe quel jury raisonnable comprendrait ses motivations, mais la presse (et la défense de Sickles) pensaient le contraire. Il avait, après tout, tiré sur la victime dans le parc Lafayette, en pleine vue de la maison blanche et d'une foule horrifié de passants.
Le procès pour meurtre de Daniel Sickkes commença le 4 avril 1859, Procureur Robert Ould plaida une simple et méthodique affaire, argumentant en faveur de la malveillance et de la préméditation:
Daniels Sickles n'avait pas seulement tiré sur un homme non armé en plein jour mais il l'avait fait à plusieurs reprises. Le procureur rejeta la défense typique du crime passionnel qui requiert non seulement la provocation mais aussi l'absence de temps pour se calmer. Ould proclama que Sickles avait largement le temps de se calmer après avoir appris les indiscrétions de sa femme, et comme elles avaient fruité dans les informations, il pouvait difficilement prétendre avoir été pris par une soudaine et irréguliere pulsion. Sur ce plaidoyé la prosecution se stoppa ( si abruptement en fait que même les avocats de la défense furent un peu surpris). La prosecution avait étrangement décliné l'appel à d'important témoins. Avaient-ils choisis la simplicité direct?
John Graham, pour la défense s'en fichait. Il lança promptement un grand discours alternativement flattant et terrifiant les jurés masculins. Graham n'a pas simplement atténué le crime passionnel mais complètement excuser l'accusé de responsabilités par raison de sa rage momentané équivalente à une maladie mentale. Les jurés ont été demandé de simultanément croire que Sickles était temporairement fou et pourtant engagé dans une claire et noble cause pour défendre sa famille. Après 70 minutes de conférence, les jurés declarerent le verdict non coupable le 26 Avril 1859 et Sickles fut sommairement déchargé des plaintes.
ritsuXyui
2021-02-18 11:33:25
Cette affaire est quand même assez gênante. D'un côté je comprends parfaitement le geste du sénateur mais de l'autre je trouve que l'acquittement est un peu exagéré et qu'il a bénéficié d'un passe droit.
Ce qui est d'autant plus gênant quand on sait que l'affaire a participé à l'établissement d'une jurisprudence sur la folie car Sickles n'était clairement pas fou.
Après il faudrait regarder ce qu'on nomme folie passagère en droit car on peut y mettre un peu n'importe quoi et c'est injuste je trouve.
Si un spécialiste du droit américain (ou même français) passe par ici son avis m'intéresse
Edit: en fait la notion de crime passionnel est trop restrictive je trouve.