Juliette, 20 ans, étudie à l’Institut d’Etudes politiques (IEP) de Toulouse. Elle a porté plainte pour viol contre un élève de l’établissement, pour des faits qui remontent au mois de septembre 2018. A l’époque, l’étudiante, encore mineure, arrive tout juste de sa Bretagne natale en première année à l’IEP. A plusieurs reprises, après des évènements liés à l’intégration des élèves de première année, elle est violée par un élève de deuxième année.
Son témoignage, relayé dans une lettre ouverte dans les groupes réservés aux élèves des Instituts d’Etudes politiques, a déclenché une vague de libération de la parole sur les violences sexistes et sexuelles dans ces grandes écoles du pouvoir, avec le hashtag #Sciencesporcs. Pour « l’Obs », Juliette décrypte la mécanique de la culture du viol dans les IEP.
Repost, ya rien d'hors charte les modos
Si des clés ont l'article en entier, qu'ils le postent ici, ce serait sympa
Le 14 février 2021 à 09:36:04 MoussaDarmanain a écrit :
– #silencepo
Joli pseudal
Juliette, 20 ans, étudie à l'Institut d'Etudes politiques (IEP) de Toulouse. Elle a porté plainte pour viol contre un élève de l'établissement, pour des faits qui remontent au mois de septembre 2018. A l'époque, l'étudiante, encore mineure, arrive tout juste de sa Bretagne natale en première année à l'IEP. A plusieurs reprises, après des évènements liés à l'intégration des élèves de première année, elle est violée par un élève de deuxième année. Son témoignage, relayé dans une lettre ouverte dans les groupes réservés aux élèves des Instituts d'Etudes politiques, a déclenché une vague de libération de la parole sur les violences sexistes et sexuelles dans ces grandes écoles du pouvoir, avec le hashtag #Sciencesporcs. Pour « l'Obs », Juliette décrypte la mécanique de la culture du viol dans les IEP. Pouvez-vous revenir sur le contexte de vos agressions ? Lorsque je suis entrée à Sciences-Po Toulouse, en septembre 2018, j'ai été violée plusieurs fois par un étudiant qui gérait l'intégration, et notamment le bizutage. S'il est le seul coupable, ces viols, selon moi, ont été rendus possibles par l'ambiance sexiste de l'intégration. Il s'agit d'un mois entier où l'on nous humilie, avec des événements plus ou moins violents. L'un des viols que j'ai subis a eu lieu après le « raid » : c'est un moment où l'on nous fait asseoir sur une bâche et on nous jette de la nourriture avariée dessus. Moi, on m'a forcée à embrasser les entrailles d'un poisson. #SciencesPorcs : plongée dans la mécanique de la culture du viol dans les IEP Juliette, 20 ans, affirme avoir été violée à plusieurs reprises par un étudiant de Sciences Po Toulouse lors du mois d'intégration en 2018. Des faits pour lesquels elle a porté plainte. Elle raconte comment les rituels de la vie étudiante dans les IEP favorisent la culture du viol.
De rien les cailloux
Vous pouvez délibérer
C’est fou les fils de Satan qu’il peut y avoir, et ce dans tous les milieux.
J’espère que ces violeurs seront affichés publiquement mais malheureusement prouver ça quand la vie scolaire a rien fait pour faire bouger les choses c’est pas facile j’imagine.
Encore une étudiante complètement torchée qui n'assume pas d'avoir couché et d'avoir été filmé parce que Ya toujours 3 glands pour tout filmer dans les soirées.
La vraie question c'est de savoir si elle aurait crier au viol si c'était un chad 9/10
Le 14 février 2021 à 09:36:30 EtronDeLapin7 a écrit :
Bizutage =/= viol
Violer en caméra caché = Humour
Mon école d'ingé a aussi été attaquée publiquement par des pages féministe disant que les chants de l'ENIB sont matchiste et pronent la culture du viol
ça arrive dans toutes les écoles en fait
[09:35:26] <Mamancito2>
Si des clés ont l'article en entier, qu'ils le postent ici, ce serait sympahttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/41/7/1508072250-chapeaubigface.png
Il y a une vidéo sur le site où elle s'exprime.
Tu t'es pris pour qui avec ton article payant. Je te DDB pour la peine
Le 14 février 2021 à 09:37:23 Ialyse a écrit :
<spoil>Juliette, 20 ans, étudie à l'Institut d'Etudes politiques (IEP) de Toulouse. Elle a porté plainte pour viol contre un élève de l'établissement, pour des faits qui remontent au mois de septembre 2018. A l'époque, l'étudiante, encore mineure, arrive tout juste de sa Bretagne natale en première année à l'IEP. A plusieurs reprises, après des évènements liés à l'intégration des élèves de première année, elle est violée par un élève de deuxième année. Son témoignage, relayé dans une lettre ouverte dans les groupes réservés aux élèves des Instituts d'Etudes politiques, a déclenché une vague de libération de la parole sur les violences sexistes et sexuelles dans ces grandes écoles du pouvoir, avec le hashtag #Sciencesporcs. Pour « l'Obs », Juliette décrypte la mécanique de la culture du viol dans les IEP. Pouvez-vous revenir sur le contexte de vos agressions ? Lorsque je suis entrée à Sciences-Po Toulouse, en septembre 2018, j'ai été violée plusieurs fois par un étudiant qui gérait l'intégration, et notamment le bizutage. S'il est le seul coupable, ces viols, selon moi, ont été rendus possibles par l'ambiance sexiste de l'intégration. Il s'agit d'un mois entier où l'on nous humilie, avec des événements plus ou moins violents. L'un des viols que j'ai subis a eu lieu après le « raid » : c'est un moment où l'on nous fait asseoir sur une bâche et on nous jette de la nourriture avariée dessus. Moi, on m'a forcée à embrasser les entrailles d'un poisson. #SciencesPorcs : plongée dans la mécanique de la culture du viol dans les IEP Juliette, 20 ans, affirme avoir été violée à plusieurs reprises par un étudiant de Sciences Po Toulouse lors du mois d'intégration en 2018. Des faits pour lesquels elle a porté plainte. Elle raconte comment les rituels de la vie étudiante dans les IEP favorisent la culture du viol.Retrouver toute l'actualité, les reportages, les enquêtes, les opinions et les débats de "L'Obs" sur notre site : https://www.nouvelobs.com/ Je l'ai très mal vécu, je suis rentrée de cet événement en pleurs. Je me sentais humiliée et sale. Mon agresseur m'a alors envoyé des messages me demandant de venir chez lui. J'ai répondu que si je venais, ce serait pour pleurer. Mais c'était la première fois qu'un élève de deuxième année me disait que je n'étais pas seule, il m'a fait comprendre qu'il pouvait m'aider. Lorsque je suis arrivée chez lui, je pensais juste que je pleurerais, et que je rentrerais chez moi. Que ce serait tout. Mais il m'a violée alors que je pleurais, que je disais non, que je ne voulais absolument pas avoir de rapport sexuel. Quelles ont été les conséquences pour vous ? L'existence d'un rapport sexuel entre lui et moi s'est très vite sue. Je n'osais pas dire que je n'avais pas été consentante. Très rapidement, on m'a insultée de salope. Des quasi-inconnus venaient me parler de ma vie sexuelle, en soirée, dans les couloirs de l'IEP, constamment. J'ai des souvenirs d'amis à lui qui venaient me chuchoter à l'oreille qu'ils savaient que j'avais « sucé » leur pote. Le fait qu'il « me baise » - je cite les termes - était valorisé pour lui. Pour ses amis, c'était drôle, notamment car au début de l'intégration, je me rebellais un peu. Ça les faisait donc rire de voir qu'il m'avait « matée » - il s'agit bien du vocabulaire utilisé à l'époque. Lors du week-end d'intégration, pendant un évènement nommé le « tribunal », j'ai dû participer au « tribunal des salopes ». Toutes les personnes qui avaient couché avec des élèves de deuxième année, mais surtout les femmes, évidemment, devaient l'annoncer au mégaphone. C'était extrêmement humiliant. Ce jour-là, j'ai dû dire le nom de l'étudiant qui m'a violée, devant tout le monde. L'événement est très sexiste dans le sens où, dans le cas d'un élève de première année qui couche avec une élève de deuxième année, c'est elle qui se fait insulter. Elle s'est « laissée donner » à un élève de première année. Le garçon, lui, est perçu comme un « beau gosse ». Mais, dans le cas inverse, la fille est une salope. Je suis persuadée que ce modèle d'intégration fondé sur la domination entre les promotions, entre hommes et femmes - parce qu'évidemment les hommes ont un rôle très fort dans l'intégration, ils font peur aux étudiantes de première année, le savent et en abusent -, favorise ces violences physiques, mais aussi sexistes et sexuelles. Cette ambiance permet à des étudiants de dépasser complètement les bornes, de violer, d'agresser, tout cela impunément. Quand avez-vous osé parler de ces viols ? A l'époque, j'étais incapable de parler, terrorisée à l'idée qu'on ne me croie pas. Ça a duré plus de deux ans. Au fond, je savais qu'il s'agissait de viols, mais je n'étais pas prête à l'admettre. D'abord, parce que les humiliations liées à l'intégration, c'était déjà beaucoup à gérer, alors que je n'avais que 17 ans et que je venais d'arriver dans une ville que je ne connaissais pas. Ensuite, parce que si je l'admettais, j'aurais dû l'affronter, mettre des choses en oeuvre pour aller mieux. J'en ai récemment parlé à mes parents. Et encore, pas vraiment en détail. A l'époque, je n'avais pas envie de leur dire que Sciences-Po, ce pour quoi on avait payé une prépa, ce pour quoi j'avais tant donné, c'était ça. J'avais honte, honte que ça m'arrive à moi. Lorsque j'ai finalement parlé, l'administration, contrairement à d'autres témoignages que j'ai pu lire, a eu une bonne réaction. J'ai dû rassembler des preuves et des mesures conservatoires ont été prises à l'encontre de l'étudiant. Il n'a plus le doit de venir en présentiel dans les locaux. Ça me soulage énormément : je ne vais plus avoir peur d'aller à l'IEP, je ne vais plus avoir la boule au ventre à chaque fois que je vais en cours. La culture du viol est-elle prégnante dans les IEP ? Oui. Par exemple, lorsque j'ai parlé, des élèves m'ont fait comprendre qu'en portant plainte, j'avais peut-être détruit la vie de mon agresseur. C'est un étudiant qui m'a dit : « Tu te rends compte de ce que tu as fait ? Il va peut-être aller en prison, tu te rends compte de l'impact que ça va avoir sur lui ? » Derrière cela, l'idée, c'est qu'en étudiant dans un IEP, on peut avoir une belle vie. C'est dur de leur faire ça alors que c'est de leur faute. Car, nous aussi, les femmes, ces agressions détruisent nos vies. Par exemple, si je suis amenée à postuler dans la même entreprise que lui, je n'irais probablement pas, uniquement pour cette raison. Si on apprend dans les IEP aux hommes qu'ils peuvent violer, agresser, bizuter, insulter, faire à peu près tout ce qu'ils veulent, et que, nous les femmes, subirons sans jamais rien dire, ils vont évidemment garder ces schémas. Ce sont des gens qui vont être très frustrés quand ils ne seront pas en haut de la hiérarchie. Ils vont subir, parce que c'est ce qu'on leur a appris. Et dès qu'ils pourront contrôler des personnes perçues comme subalternes, ils auront tendance à en abuser. Ce phénomène fait perdurer les violences sexistes et sexuelles plus tard, dans les entreprises, dans les sphères publiques. Tout cela, à cause de l'impunité. Propos recueillis par Mahaut Landaz</spoil>
De rien les cailloux
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/41/7/1508072250-chapeaubigface.png Vous pouvez délibérer
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Merci à toi clef
Comment peut etre être violée plusieurs fois ?
A un moment tu le cherche c'est pas possible