FRICouFRIC1
2021-02-05 10:50:33
Le 05 février 2021 à 10:49:27 GodBhunivelze a écrit :
"Notez cette 10/10 sur 10"https://image.noelshack.com/fichiers/2018/34/6/1535201919-1525114021-1521408136-trois.jpg
"2/10 même pas je la touche avec un bâton"https://image.noelshack.com/fichiers/2018/34/6/1535201919-1525114021-1521408136-trois.jpg
1 (I)
Les hommes et les femmes conviennent rarement sur le mérite d’une femme : leurs intérêts sont trop différents. Les femmes ne se plaisent point les unes aux autres par les mêmes agréments qu’elles plaisent aux hommes : mille manières qui allument dans ceux-ci les grandes passions, forment entre elles l’aversion et l’antipathie.
2 (I)
Il y a dans quelques femmes une grandeur artificielle, attachée au mouvement des yeux, à un air de tête, aux façons de marcher, et qui ne va pas plus loin ; un esprit éblouissant qui impose, et que l’on n’estime que parce qu’il n’est pas approfondi. Il y a dans quelques autres une grandeur simple, naturelle, indépendante du geste et de la démarche, qui a sa source dans le cœur, et qui est comme une suite de leur haute naissance ; un mérite paisible, mais solide, accompagné de mille vertus qu’elles ne peuvent couvrir de toute leur modestie, qui échappent, et qui se montrent à ceux qui ont des yeux.
3 (I)
J’ai vu souhaiter d’être fille, et une belle fille, depuis treize ans jusques à vingt-deux, et après cet âge, de devenir un homme.
4 (IV)
Quelques jeunes personnes ne connaissent point assez les avantages d’une heureuse nature, et combien il leur serait utile de s’y abandonner ; elles affaiblissent ces dons du ciel, si rares et si fragiles, par des manières affectées et par une mauvaise imitation :
Leur son de voix et leur démarche sont empruntés ; elles se composent, elles se recherchent, regardent dans un miroir si elles s’éloignent assez de leur naturel. Ce n’est pas sans peine qu’elles plaisent moins.
5 (VII)
Chez les femmes, se parer et se farder n’est pas, je l’avoue, parler contre sa pensée ; c’est plus aussi que le travestissement et la mascarade, où l’on ne se donne point pour ce que l’on paraît être, mais où l’on pense seulement à se cacher et à se faire ignorer : c’est chercher à imposer aux yeux, et vouloir paraître selon l’extérieur contre la vérité ; c’est une espèce de menterie.
Il faut juger des femmes depuis la chaussure jusqu’à la coiffure exclusivement, à peu près comme on mesure le poisson entre queue et tête.