Aya va fait des décennies que ces cons se tuent au travail, en faite c'est la version moderne du Hara Kiri mais beaucoup plus lente
Les Japonais suffisamment âgés se souviennent encore de ce qu’ils faisaient le 10 décembre 1968, jour de l’un des plus gros casses de l’histoire de leur pays. Dans les semaines précédentes, le patron de la Nippon Trust Bank se met à recevoir chez lui des courriers anonymes de menace d’attentat à la bombe. Le 10 décembre, quatre employés convoient le montant des primes de fin d’année, près de 300 millions de yens (2,55 millions d’euros), quand une moto de la police freine devant le fourgon. Le flic annonce alors aux employés qu’une bombe vient d’exploser chez l’un des managers de la banque, et que leur véhicule pourrait bien être piégé aussi. Pour les quatre hommes, l’histoire semble cohérente avec les menaces reçues par leur directeur.
Là-dessus, le flic se penche sous la camionnette et se met à crier qu’un engin explosif s’apprête à sauter. Une fumée sort effectivement du dessous du véhicule. Les quatre employés prennent leurs jambes à leur cou. Le « policier » s’installe alors tranquillement au volant. Et disparaît avec le magot. 118 000 personnes interrogées, deux enquêteurs morts d’épuisement, 10 millions d’euros de frais d’enquête : tout ça pour rien. Le faux flic court toujours.