Le 04 février 2021 à 14:58:50 OreillerSale a écrit :
Jeanne Manson cest la soeur de Charles Manson ?
Maryline est sa sœur aussi
Le 04 février 2021 à 14:58:50 OreillerSale a écrit :
Jeanne Manson cest la soeur de Charles Manson ?
C'est la soeur jumelle de Marilyn
Sa fille qui l'accuse de viol
Y'a nécessairement un truc pas net quand ta propre fille en arrive à t'accuser de ça
Le 04 février 2021 à 14:58:50 OreillerSale a écrit :
Jeanne Manson cest la soeur de Charles Manson ?
Oui et cousine de Maryline.
Bah alors Richard, on fait des carabistouilles?
Le mec lance un contre feu avec les violences faites aux femmes pour étouffer l'affaire de l'inceste. C'est du génie ou de la bêtise?
Le 04 février 2021 à 15:02:16 LeKhey02 a écrit :
Le mec lance un contre feu avec les violences faites aux femmes pour étouffer l'affaire de l'inceste. C'est du génie ou de la bêtise?https://image.noelshack.com/fichiers/2017/13/1490886827-risibo.png
Ça sert à rien, il va juste cumuler deux accusations
Le 04 février 2021 à 15:02:16 LeKhey02 a écrit :
Le mec lance un contre feu avec les violences faites aux femmes pour étouffer l'affaire de l'inceste. C'est du génie ou de la bêtise?https://image.noelshack.com/fichiers/2017/13/1490886827-risibo.png
y'a sans doute eu des plaintes enregistrées à l'époque qui peuvent ressortir donc il ne peut que les valider... mais ça donne une drôle d'image du mec en question...
L'article du monde pour ceux qui veulent.
C’est un communiqué inhabituel qu’a publié l’acteur Richard Berry, dans la soirée du mardi 2 février, sur son compte Instagram. Il n’y est nullement question de la suite de son spectacle, Plaidoiries, ni des théâtres fermés à cause du Covid-19. Le comédien fait état d’« une situation parmi les plus douloureuses pour un homme et pour un père ». Il évoque une affaire, à ce jour, jamais rendue publique : les accusations d’inceste de sa fille aînée, Coline Berry-Rojtman, qualifiées tour à tour par son père d’« immondes » et de « mensonges ».
Si Richard Berry a décidé de publier ce message, c’est qu’il sait que sa fille a « contacté des journalistes au début du mois de janvier ». Mi-janvier et début février, Le Monde a, en effet, rencontré à deux reprises Coline Berry-Rojtman.
Dans une plainte en date du 21 janvier déposée au parquet de Paris, elle dénonce « des faits de viols ou d’agressions sexuelles incestueux, et de corruption de mineure ». La fille aînée de l’acteur nous a raconté un père qui l’embrassait « sur la bouche avec la langue » et circulait souvent nu chez lui. Un père qui, quelque temps plus tard, au milieu des années 1980, l’aurait poussée à participer à des « jeux sexuels », avec lui et sa compagne de l’époque, la chanteuse américaine Jeane Manson.
« Quand le couple avait la garde des enfants en fin de semaine, est-il écrit dans la plainte, il leur serait arrivé, le matin après leurs ébats, de convier ceux-ci dans la chambre parentale pour des jeux sexuels. Le père de la plaignante lui aurait alors proposé de jouer à l’orchestre avec ses organes sexuels et ceux de sa partenaire (pénis, seins), les deux adultes étant nus. (…) Mme Coline Berry aurait donc été contrainte d’apposer sa bouche sur le sexe de M. Berry, le tout en présence de l’autre enfant, et de manière répétée. »
Flashs, odeurs et images
L’autre enfant s’appelle S., c’est la fille de Jeane. Coline Berry-Rojtman ne peut pas fournir de date précise pour ses souvenirs. Elle parle de flashs, d’odeurs et d’images. A l’appui de ce témoignage, Karine Shebabo, l’avocate de Coline Berry-Rojtman, rappelle « la position des autorités de police et de justice intervenant en matière d’infractions sur mineurs qui indiquent que les dénonciations mensongères sont rarissimes en la matière ».
« Il me montrait comment son sexe pouvait bouger, décrit Coline Berry-Rojtman. Evidemment, j’étais petite, je me disais : “Ah, il peut faire bouger son sexe.” Plus tard, j’ai compris que quand un sexe d’homme bouge, c’est qu’il est en érection. » Ce « jeu de l’orchestre », elle dit l’avoir vécu des « dizaines de fois », entre ses 6 et 10 ans. Elle n’en parle pas à l’époque, mais, à cette même période, elle refuse de voir son père, pendant un peu plus d’un an.
Richard Berry, qui se présente comme « très, très, très pudique », lorsque Le Monde l’a rencontré, fin janvier, nie farouchement ces accusations. Il justifie le refus de sa fille de le voir, enfant, en évoquant des relations tumultueuses avec son ex-compagne, la comédienne Catherine Hiegel.
Aujourd’hui, la mère soutient sa fille. Elle se souvient que Coline, alors âgée de « 3-4 ans », l’avait un jour embrassée sur la bouche, avec la langue. « Je lui ai dit : qu’est-ce que tu fais, ça va pas ? C’est pour les amoureux, c’est pas pour maman. Et là, elle m’a répondu : “C’est comme ça que papa fait.” Je lui ai dit : “Il a tort, faut lui dire.” J’ai appelé son père et j’ai pris une bordée d’injures atroces. Il m’a toujours fait peur. » Richard Berry, lui, se remémore aussi cet épisode, mais conteste tout baiser avec la langue.
Catherine Hiegel fait, par ailleurs, état de violences physiques contre elle puis Jeane Manson. Coups que Richard Berry, interrogé par Le Monde, reconnaît. Catherine Hiegel raconte que sa fille lui a parlé du « jeu de l’orchestre » bien plus tard, au sortir de l’adolescence.
Entre le père et la fille, deux versions irréconciliables, une incompréhension mutuelle, et deux protagonistes potentiels, Jeane Manson et sa fille, S., qui ne confirment pas le récit de Coline Berry-Rojtman. Sollicitée par Le Monde, Jeane Manson a fermement démenti, par le biais de son avocat, les scènes décrites. Elle « n’a, bien sûr, jamais vu ni même soupçonné quoi que ce soit de quelque nature que ce soit, sinon elle aurait été la première à dénoncer l’horreur de ce qui semble allégué », a fait savoir son conseil, Me Jacques Verdier.
Le 22 janvier, la fille de Mme Manson, S., a répondu au Monde n’avoir « rien à dire à ce sujet, car il ne [la] concerne pas ». Elle ne « confirme rien ». Six jours plus tôt, S. avait envoyé un texto à Coline Berry-Rojtman : « J’ai réussi à dépasser cet épisode et à tourner la page en ignorant ce personnage qui nous a fait du mal, bien différent de l’image publique qu’il se donne. (…) Je ne peux parler d’attouchement fort heureusement. Je ne sais ce qui s’est passé pour toi, mais je te soutiens dans ta démarche de dire la vérité. » Le 29 janvier, deux jours après que Le Monde a vu Richard Berry chez lui, S. nous a renvoyé un message précisant qu’elle n’a « jamais vu Richard Berry avoir des gestes déplacés envers sa fille Coline ».
Une affaire d’accusations d’inceste provoque une implosion familiale, une guerre de l’information au sein de laquelle tout le monde est convoqué avec ses souvenirs, pris à partie et forcé à se positionner. Cela a généré une ligne de fracture profonde au sein d’une « famille très conflictuelle », d’après Marilou Berry, actrice elle aussi, nièce de Richard Berry et soutien de sa cousine Coline.
Dans le récit de Coline Berry-Rojtman, il faut remonter à 2014 pour trouver trace de la déflagration. Cette année-là, elle est enceinte de son troisième enfant. Elle apprend, lors d’un dîner de famille chez ses grands-parents paternels, que la compagne de Richard Berry est également enceinte. « Ça a explosé pour moi, à ce moment-là, ça a rejoué quelque chose de totalement incestueux. » En ce printemps 2014, elle envoie un courriel cinglant à son père, dans lequel elle dénonce son choix d’avoir un enfant à 64 ans.
Le ton monte avec la compagne de Richard Berry, à qui elle écrit, dans un courriel du 30 juin 2014 : « Sais-tu enfin vraiment avec qui tu fais un enfant ? Cet homme “admirable” ? Un homme qui a battu ma mère (…) et qui a abusé de moi ! » Ce même 30 juin 2014, dans des textos adressés à son père, qui s’indigne de telles accusations, Coline Berry-Rojtman écrit : « Comment appelles-tu faire jouer son enfant avec son sexe ? Ça te rappelle quelque chose les jeux avec Jeane Manson ? (…) C’est normal d’embrasser sa fille sur la bouche avec la langue à 4 ans ? De prendre des bains avec elle ? De lui montrer comment ton sexe sait bouger tout seul ??? Je l’invente ça aussi ????!!! » Son père, lui, parle alors de « mensonge immonde ».
La famille s’est brisée en deux camps, la majorité ralliant Richard Berry. « Avec mon père [l’artiste Philippe Berry, frère de Richard, mort en 2019], on a été les seuls vraiment de la famille à prendre parti et à garder le contact avec Coline et à ne pas dire qu’elle était folle », se rappelle Marilou Berry. La comédienne révèle, à l’époque, s’être « engueulée avec Richard parce qu’il [lui] a dit : “Coline est folle, c’est n’importe quoi, je ne veux plus jamais voir cette femme.” [Elle lui a] fait remarquer : je trouve ça très bizarre comme réaction parce que la première réaction à avoir c’est aller lui parler, aller la voir, plutôt que de t’énerver et prendre un avocat. »
Marilou Berry essaie de recueillir les différents points de vue, dans cette histoire où les versions s’opposent violemment. « Avec ma grand-mère, j’en ai parlé, elle ne m’a jamais répondu : “C’est pas vrai, il n’a jamais fait ça.” Elle et ma tante [la sœur de Richard Berry] m’ont toujours dit : “Quand bien même, c’est pas dramatique non plus. Il ne l’a pas violée. Il faut mettre un mouchoir dessus.” »
Une prise de parole vitale
Coline Berry-Rojtman, elle, parle du mur auquel elle s’est confrontée quand elle en a parlé à son père. « Ça a été un rejet absolu de sa part et un déni. Il a mis toute ma famille contre moi, enfin, il a essayé, en me traitant de folle. » Cela fait longtemps qu’elle voulait rendre publique son histoire : fin 2019, après les révélations de Mediapart sur l’affaire Adèle Haenel, elle avait déjà tenté d’alerter la presse.
Pour elle, la prise de parole est devenue vitale, afin de réaligner l’image privée et publique de son père et de l’acteur, d’obtenir par la voie médiatique une réparation compliquée à faire valoir devant les tribunaux, parce que les faits sont prescrits.
Richard Berry est parrain de l’association de protection des droits de l’enfant Enfance majuscule. Dans le cadre de sa pièce Plaidoiries, il rejoue notamment celle de Gisèle Halimi sur le viol, au célèbre procès de Bobigny en 1972. « Je ne peux pas le voir en robe d’avocat, incarner la justice… », s’insurge Coline Berry-Rojtman.
Rencontré à son domicile en présence de son épouse, Richard Berry dénonce des « mensonges absolus » et une « construction mentale », une « invention totale ». Il a aussi expliqué qu’avant les messages envoyés par sa fille en janvier 2021, après la parution du livre de Camille Kouchner sur l’affaire Olivier Duhamel (La Familia grande, Seuil), sa fille ne lui avait « jamais » fait part d’accusations d’attouchements sexuels. Interrogé sur les textos envoyés par sa fille en 2014, assez précis sur les faits, il répond : « Je n’avais pas connaissance de cette accusation de “jouer de la flûte” et de ce qu’elle insinue [un acte de fellation] avant janvier. »
Début janvier, lors de messages écrits échangés avec sa fille, tout en niant le moindre inceste, Richard Berry écrit : « Jeane [Manson] avait une liberté excessive avec les corps. C’est vrai. Mais sans ambiguïté sexuelle. Je t’ai demandé pardon pour la souffrance que cela a engendrée. » A ce sujet, Richard Berry a répondu au Monde qu’il ne s’agissait en aucun cas d’attouchements ou de gestes incestueux.
« Doutes monstrueux »
Sans que nous l’ayons sollicitée, Joséphine Berry, la deuxième fille de Richard, a contacté Le Monde, mi-janvier, pour nous conseiller de ne pas publier d’article sur « des choses qui ne regardent personne d’autre que [son] père et [sa] sœur et les gens qui sont impliqués dans la famille ». Elle ajoute qu’en tant que fille de Richard Berry, de son côté, « il ne s’est jamais rien passé, il n’y a jamais eu aucune ambiguïté ».
Mathieu Petit, directeur de la photographie et ex-compagnon de l’actrice Mathilde Seigner, a aussi été le premier mari de Coline Berry-Rojtman. Il nous a également appelés à son initiative pour nous faire part de ses « doutes monstrueux » quant aux accusations de son ex-femme, avec qui il est, depuis des années, dans un conflit sévère autour de la garde de leur fille.
Le producteur Romain Rojtman, qui a produit l’immense succès populaire Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? a vécu des années avec Coline Berry-Rojtman et a eu deux enfants avec elle. Il croit, lui, son ex-femme. Pour lui, Richard Berry est dans le déni. « Je comprends aussi que ça soit impossible pour lui de se regarder. Peut-être qu’on peut même se réinventer. Le déni, c’est ça. Il y a quand même une probabilité qu’il croie ce qu’il dit. » Pour consolider sa parole, Coline Berry-Rojtman a fait produire une attestation d’une amie d’enfance, Cloé R., qui déclare qu’adolescente elle passait des week-ends et des vacances dans le Luberon avec le père de Coline et fait état « d’un comportement inapproprié de la part de Richard Berry ». Alors qu’elle avait 16 ans, il l’aurait, affirme-t-elle, prise en photo à son insu alors qu’elle dormait, avant de la « draguer ouvertement » quelques années plus tard, lorsqu’elle avait 20 ans : « Ça m’avait mise mal à l’aise, vu qu’il me connaissait depuis petite. » L’acteur dément intégralement ce témoignage. Une autre amie d’enfance évoque un jeu d’espionnage particulier inventé par Coline lorsque les filles avaient « 8-9 ans », lors de vacances avec Richard Berry, un autre homme et son bébé. Il s’agissait alors de surveiller le nourrisson afin d’être « sûres que le père du bébé ne mette pas son sexe dans sa bouche ».
Aujourd’hui, la mère soutient sa fille. Elle se souvient que Coline, alors âgée de « 3-4 ans », l’avait un jour embrassée sur la bouche, avec la langue. « Je lui ai dit : qu’est-ce que tu fais, ça va pas ? C’est pour les amoureux, c’est pas pour maman. Et là, elle m’a répondu : “C’est comme ça que papa fait.”
Sympa...
Une autre amie d’enfance évoque un jeu d’espionnage particulier inventé par Coline lorsque les filles avaient « 8-9 ans », lors de vacances avec Richard Berry, un autre homme et son bébé. Il s’agissait alors de surveiller le nourrisson afin d’être « sûres que le père du bébé ne mette pas son sexe dans sa bouche ».
« sûres que le père du bébé ne mette pas son sexe dans sa bouche ».
On en parle de ces révélations ? ou c'est tabou ?
Merci Jean-Lepers.