Je suis un PAYSANS et je HAIS mes soeurs

J'en avais fait un topic il y a quelques semaines, mais là j'ai vraiment besoin du soutien des kheys

En gros, mes parents possèdent une ferme, on produit principalement de la viande de vache qu'on vend au supermarché du coin (en ce moment la traçabilité c'est à la mode), on produit des légumes en petite quantité pour le marché, du poulet, bref tout ça nous fait vivre.

A 15 ans, on m'a bien fait comprendre que c'était à moi qu'il revenait de reprendre la ferme Moi ça m'allait, j'aime cette vie. Mes soeurs aussi, ça leur allait, en gros j'étais leur "garantie" qu'elles pourraient vivre libres, partir en ville, faire des études, OK ça me va aussi

Mais déjà j'ai commencé à tiquer vers 18 ans, moi aussi je voulais avoir une vie sociale et faire la fête en ville, zoner avec des jeunes de mon âge. Et c'est ce que j'ai fait (et parfois on m'a bien fait sentir que je n'étais qu'un bouseux).

Mais ma soeur aînée a tout fait pour pourrir mes relations avec mes rares potes, pour que je ne sois pas tenté par la ville et que je reste à la ferme Car je quittais la ferme, la pression retomberais sur elle et ma petite soeur

Bref, elles ont fait des études, ont des métiers très bien payés... Mais là vient le moment où mes parents pensent me donner la ferme de leur vivant - jusque-là je suis officiellement employé. Déjà je serai enchaîné à la ferme jusqu'à la fin de mes jours, mais le truc qui me fait le plus chier, c'est que mes soeurs - qui n'ont jamais demandé de nouvelles, n'ont jamais essayé de savoir si j'allais bien ou quoi - veulent leur part du gâteau.

Moi je vis uniquement de la ferme, elles elles ont des salaires à 3 000 - 4 000... Et elles veulent une part sur mon travail, parce qu'elles seraient co-propriétaires de la ferme (">

Putain ça me tue cette ingratitude, c'est grâce à moi qu'elles ont pu faire des études, c'est moi qui travaille, mais non ils faut qu'elles touchent aussi sur mon travail ("> Vous me direz peut-être : c'est normal, la ferme leur appartient aussi, mais elles s'en branlent de la ferme, elles l'ont quittée à 18 ans. Elles reviennent juste pour la thune.

Pour elles, je suis resté le frère paysan (">