FauteSansPseudo
2021-01-07 15:49:50
Bonjour les clés.https://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/3/1531933268-risitas-louis-xv-lecteur-bibliotheque-sticker.png
Sur appui du site officiel de l'Académie française, je vais vous présenter quelques erreurs quotidiennes de langue.https://image.noelshack.com/fichiers/2017/21/1495669807-risitas-livre.png
L'Académie française qu'est-ce que c'est ?
Pour faire simple, les membres de l'Académie française sont des spécialistes de la langue française.
Le site internet de l´Académie française :http://www.academie-francaise.fr/
Académiciens célèbres.
-Charles Maurras.
-Jacque Bainville.
-Valérie Giscard d'Estaing.Au temps pour moi.
impossible de savoir précisément quand et comment est apparue l’expression familière au temps pour moi, issue du langage militaire, dans laquelle au temps ! se dit pour commander la reprise d’un mouvement depuis le début (au temps pour les crosses, etc.). De ce sens de C’est à reprendre, on a pu glisser à l’emploi figuré. On dit Au temps pour moi pour admettre son erreur – et concéder que l’on va reprendre ou reconsidérer les choses depuis leur début.
L’origine de cette expression n’étant plus comprise, la graphie Autant pour moi est courante aujourd’hui, mais rien ne la justifie.
Dimanche : premier ou dernier jour de la semaine ?
Le dimanche (du latin chrétien dies dominicus, « jour du Seigneur ») était encore défini par la septième édition (1878) du Dictionnaire de l’Académie française comme le premier jour de la semaine. Dans la huitième édition (1932), il devenait le dernier. La neuvième édition, en cours de publication, indique :
Traditionnellement, et aujourd’hui encore dans la langue religieuse, premier jour de la semaine qui commémore la résurrection du Christ ; il comportait aussi la prescription du repos. Dans la langue courante, septième et dernier jour de la semaine.
Il existe d’ailleurs une recommandation de l’Organisation internationale de normalisation qui définit les normes ISO, allant dans ce sens ; d’autre part, la présentation des agendas en rend compte, le dimanche figurant en fin de page ou de double page
Origine du français.
La langue française est une langue indo-européenne, comme l’allemand, l’anglais ou le russe. Mais c’est une langue romane, issue du latin, comme l’italien, l’espagnol, etc., tandis que l’allemand et l’anglais appartiennent au groupe des langues germaniques (plus précisément, au germanique occidental), bien que l’anglais doive une bonne part de son vocabulaire au français.
Le serment de Strasbourg (842) marque la fin des luttes entre les petits-fils de Charlemagne. Après avoir vaincu Lothaire, Charles le Chauve et Louis le Germanique se rencontrent à Strasbourg afin de confirmer leur alliance, devant leurs troupes, par ce serment. Charles et les soldats de Louis le prononcent en langue tudesque (qui est déjà de l’allemand) ; Louis et les soldats de Charles le prononcent en langue romane (qui est déjà du français). Les formules de ce serment, consignées par l’historien Nithard, constituent donc les plus anciens textes qui nous soient parvenus en langue française et en langue allemande.
Sigles et acronymes (différence, genre, pluriel).
L'Académie française distingue les acronymes, qui se prononcent comme des mots ordinaires et s’écrivent en majuscules et sans points (UNESCO, ENA, OTAN), des sigles, dont chaque lettre est épelée et dans lesquels on place des points après chaque lettre (S.A.R.L., R.A.T.P., O.G.M., P.-D.G.).
Le genre d’un sigle ou d’un acronyme est déterminé par le genre du noyau du groupe nominal que le sigle ou l’acronyme formait avant la réduction. Ainsi, on parle de la S.N.C.F. (Société nationale des chemins de fer) puisque société, noyau du groupe nominal, est un nom féminin.
Par ailleurs, sigles et acronymes ne prennent pas d’accent et sont invariables. La liaison devant les sigles se fait selon l’usage ordinaire (voir l’article « liaisons »).
Notez qu’un acronyme lexicalisé (delco, sida) se comporte comme un nom commun : il perd ses majuscules et s’accorde en nombre.
Vive les vacances ou vivent les vacances ?
D’un point de vue grammatical, la phrase Vive(nt) les vacances peut être analysée comme une indépendante au subjonctif exprimant un souhait et comparée à une phrase du type Périssent les traîtres ! Le verbe s’accordera donc naturellement avec son sujet et l’on pourra écrire Vivent les vacances. Cependant vive est aujourd’hui perçu plus souvent comme un simple mot exclamatif que comme un verbe traduisant un véritable souhait de longue existence, ce qui explique que ce terme tende à perdre sa valeur verbale et qu’on puisse le considérer comme une particule à valeur prépositionnelle : on le rencontre par conséquent fréquemment au singulier. On a parfois voulu distinguer deux cas : les noms de personnes, véritablement douées de vie, qui exigeraient l’accord (Vivent les mariés), et les noms de choses, avec lesquels le verbe resterait invariable (Vive les sports d’hiver). L’usage littéraire contredit cette volonté et l’on trouve, indifféremment avec les personnes comme avec les choses, l’accord et l’invariabilité, comme c’était déjà le cas en latin où l’on pouvait rencontrer vivat et vivant.
À bicyclette, en voiture.
L’Académie française recommande de réserver la préposition en aux véhicules ou aux moyens de transport dans lesquels on peut s’installer, prendre place : partir en voiture, en train, en bateau. Dans les autres cas, c’est la préposition à qui sera employée : se déplacer à bicyclette, à vélo, à moto ; une randonnée à cheval ; faire une descente à ski.
À l’attention de, à l’intention de.
La formule par laquelle, dans le langage de l’administration, on indique le destinataire d’une lettre, d’une communication, d’un envoi, est à l’attention de, pour marquer que l’on attire l’attention du destinataire, que l’on soumet cette lettre, etc., à son attention.
La locution à l’intention de (quelqu’un) signifie « pour lui, dans le dessein que cela lui soit agréable, profitable, bénéfique » : Il a acheté ce livre à leur intention, pour le leur offrir. On compose un poème à l’intention d’un ami. On fait dire une messe à l’intention d’un défunt.
Travail, travaux, travails.
Le pluriel du nom travail est la forme travaux (travails ne s’emploie que si l’on parle du dispositif servant à maintenir les grands animaux domestiques pour les ferrer ou les soigner). Selon les différentes acceptions de ce nom et le contexte dans lequel il est employé, on pourra donc parler de travaux d’embellissement, de rénovation ; de travaux de couture ; des travaux de l’Assemblée, du Sénat ; des travaux d’Hercule, etc. Lorsque l’on emploie le terme travail au sens général d’activité professionnelle, il est d’usage de ne pas l’utiliser au pluriel. On dira j’ai un travail mais plutôt j’ai deux emplois, deux professions.