L'ORDRE du MONDE de Kissinger, vous en thinkez what?
ziied
2020-12-18 21:58:02
Glombardinho
2020-12-18 21:58:25
Ne mets surtout pas un lien ou n'explique pas ce que c'est
JacquesMaritain
2020-12-18 22:00:56
Déjà lu Kissinger et Brzezinski aussi. Ceux qui disent que le NOM n'existe pas n'ont rien compris.
ziied
2020-12-18 22:01:45
Le 18 décembre 2020 à 21:58:25 Glombardinho a écrit :
Ne mets surtout pas un lien ou n'explique pas ce que c'est
Un livre, si tu es réellement curieux fait des recherches
Trois mots sur Internet
ziied
2020-12-18 22:02:29
Le 18 décembre 2020 à 22:00:56 JacquesMaritain a écrit :
Déjà lu Kissinger et Brzezinski aussi. Ceux qui disent que le NOM n'existe pas n'ont rien compris.
Je viens de commencer Ordre du Monde, ça m'a fait mal 25€, j'ai lu 40 pages et j'ai rien retenu
ziied
2020-12-18 22:06:57
Il a 98 ans le lascarhttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/50/2/1607386908-enxt.png
ziied
2020-12-18 22:07:49
Le 18 décembre 2020 à 22:06:12 SosoManness a écrit :
Résumé du livre?
Comment construire un ordre international commun dans un monde marqué par des perspectives historiques divergentes, des conflits violents, la prolifération des technologies et l’extrémisme idéologique ? C’est le défi ultime du xxie siècle, auquel Henry Kissinger tente ici de répondre.
Son constat de départ est qu’il n’a jamais existé de véritable « ordre mondial ». Tout au long de l’histoire, chaque civilisation, se considérant comme le centre du monde et regardant ses principes comme universellement pertinents, a défini sa propre conception de l’ordre. Aujourd’hui, ces diverses conceptions entrent en confrontation, et il n’existe pas de consensus entre les principaux acteurs sur les règles d’action et leurs limites, ni sur le but ultime poursuivi. La conséquence en est une forte montée des tensions.
S’appuyant sur sa longue expérience, Kissinger raconte de l’intérieur plusieurs épisodes cruciaux de l’histoire mondiale – les délibérations internes à l’administration Nixon lors de la guerre du Vietnam, les relations entre Reagan et Gorbatchev pendant la glasnost – et offre une analyse fascinante d’événements plus récents – les négociations nucléaires avec l’Iran, les printemps arabes, les tensions avec la Russie en Ukraine, l’apparition de Daech...
Limpide et provocant, mêlant analyse historique et prospective géopolitique, cet ouvrage unique ne pouvait être écrit que par un homme ayant consacré sa vie à la politique et à la diplomatie.
Henry Kissinger a été secrétaire d’État sous Richard Nixon et Gerald Ford et a conseillé de nombreux autres présidents américains en matière de politique étrangère. Lauréat du prix Nobel de la paix en 1973, son dernier ouvrage paru en France est De la Chine (Fayard, 2012).
bonobomigrateur
2020-12-18 22:17:15
de ce que j'ai compris c'est un anti impérialisme (à l'échelle mondial, c'est surement pour ça que la realpolitik était considéré comme 'immorale" ) est pour un ordre mondial qui se maintiendrait pas l'équilibre des forces, ce que poutine veut en gros.
AnerisEris
2024-06-14 17:24:55
L'objectif des États-Unis a toujours été de maintenir un ordre du monde Westphalien dans lequel tout est géré par la négociation entre des états clairement définis. C'est le projet depuis l'institution de la société des nations...
Le problème, ce qui empêche de maintenir la stabilité de l'ordre du monde selon cette conception, a toujours été les pays dans lesquels il n'existe pas vraiment de sentiment national comme au Moyen-Orient.
C'est ce qui explique l'interventionnisme accru des États-Unis lors des dernières années. Ils veulent que des nations se forment au Moyen-Orient. Car les nations se regroupent dans des alliances en fonction de leurs intérêts ce qui permet de constituer un ordre du monde clair et facilement navigable.
C'est dans l'intérêt des États-Unis, en tant que première puissance mondiale, qu'il y aie un monde clairement délimité politiquement. L'obstacle principal à cela de nos jours est l'islamisme car c'est une idéologie basée sur une vision du monde entièrement opposée à celle de l'ordre du monde Westphalien.
L'URSS était un rival approprié aux États-Unis car c'était un pays clairement délimité avec sa diplomatie et ses zones d'influences, exactement comme les États-Unis.
La chute de l'URSS dans les années 90 a été une surprise pour les américains. Le problème c'est qu'ils surestimaient énormément l'URSS. Les experts en géopolitique des États-Unis s'attendaient à ce que l'URSS reste le rival des États-Unis pour des siècles et des siècles.
La chute de l'URSS a été une grande déception pour les stratèges géopolitiques américains comme Henry Kissinger. Ça a complètement remis en question leur vision du monde et la stratégie de politique étrangère des États-Unis. Les américains voulaient rester dans une guerre froide éternelle avec l'URSS pour assurer la stabilité du monde par l'équilibre des puissances et la dissuasion nucléaire
Au niveau de la géopolitique le stratège par excellence des États-Unis, Henry Kissinger, a toujours défendu la théorie de la realpolitik selon laquelle il y a des grands empires et tout les autres pays ne sont que des pions aux mains des vraies grandes puissances. À l'époque de la guerre froide, cela donnait du crédit à l'URSS car elle était le seul joueur crédible avec les États-Unis.
En prolongeant la guerre froide avec l'URSS pour l'éternité, la théorie laissait croire qu'il était possible de maintenir une situation stable qui empêcherait d'autres guerres de subvenir et d'autres rivaux d'émerger. C'était la stratégie mise en place depuis la fin de la deuxième guerre mondiale pour garantir la pérennité de l'empire américain ainsi que son emprise sur la majorité du monde.
Mais ces cons de Russes ont tout fait rater en s'écroulant tout seuls dans les années 90 (">
Alors que l'objectif américain était de toujours maintenir une égalité relative avec l'URSS. En observant la période de la guerre froide, il est possible de constater qu'il y avait pas mal de rapprochement entre les élites Russes et Américaines.
La propagande avait pour but de maintenir une opposition de façade... + des petites guerres avaient lieux pour se séparer le monde... mais tout ça est devenu vite un jeu dès les année 60.
Kennedy était le dernier président a vraiment essayer de lutter contre l'URSS.
AnerisEris
2024-06-14 17:27:14
L'objectif des États-Unis a toujours été de maintenir un ordre du monde Westphalien dans lequel tout est géré par la négociation entre des états clairement définis. C'est le projet depuis l'institution de la société des nations...
Le problème, ce qui empêche de maintenir la stabilité de l'ordre du monde selon cette conception, a toujours été les pays dans lesquels il n'existe pas vraiment de sentiment national comme au Moyen-Orient. C'est ce qui explique l'interventionnisme accru des États-Unis lors des dernières années. Ils veulent que des nations se forment au Moyen-Orient. Car les nations se regroupent dans des alliances en fonction de leurs intérêts ce qui permet de constituer un ordre du monde clair et facilement navigable.
C'est dans l'intérêt des États-Unis, en tant que première puissance mondiale, qu'il y aie un monde clairement délimité politiquement. L'obstacle principal à cela de nos jours est l'islamisme car c'est une idéologie basée sur une vision du monde entièrement opposée à celle de l'ordre du monde Westphalien. L'URSS était un rival approprié aux États-Unis car c'était un pays clairement délimité avec sa diplomatie et ses zones d'influences, exactement comme les États-Unis.
La chute de l'URSS dans les années 90 a été une surprise pour les américains. Le problème c'est qu'ils surestimaient énormément l'URSS. Les experts en géopolitique des États-Unis s'attendaient à ce que l'URSS reste le rival des États-Unis pour des siècles et des siècles.
La chute de l'URSS a été une grande déception pour les stratèges géopolitiques américains comme Henry Kissinger. Ça a complètement remis en question leur vision du monde et la stratégie de politique étrangère des États-Unis. Les américains voulaient rester dans une guerre froide éternelle avec l'URSS pour assurer la stabilité du monde par l'équilibre des puissances et la dissuasion nucléaire
En prolongeant la guerre froide avec l'URSS pour l'éternité, la théorie laissait croire qu'il était possible de maintenir une situation stable qui empêcherait d'autres guerres de subvenir et d'autres rivaux d'émerger. C'était la stratégie mise en place depuis la fin de la deuxième guerre mondiale pour garantir la pérennité de l'empire américain ainsi que son emprise sur la majorité du monde.
Mais ces cons de Russes ont tout fait rater en s'écroulant tout seuls dans les années 90 (">
Alors que l'objectif américain était de toujours maintenir une égalité relative avec l'URSS. En observant la période de la guerre froide, il est possible de constater qu'il y avait pas mal de rapprochement entre les élites Russes et Américaines. Kennedy était le dernier président a vraiment essayer de lutter contre l'URSS.
AnerisEris
2024-06-14 17:36:16
Le vrai rival des États-Unis qui s'élèvera et sera en mesure de stabiliser du monde sera l'UE (quand les européens arrêteront de faire les cons et décideront d'enfin collaborer plutôt que de saboter mutuellement en entrant compétition les uns contre les autres pour savoir qui peut être la meilleure pute pour les États-Unis).
Les États-Unis le savent et c'est pour ça que depuis la fin de l'URSS ils font tout pour essayer de motiver l'UE pour qu'elle devienne enfin une grande puissance. Alors que les pays de l'Europe préfèrent continuer à se prosterner devant les États-Unis en restant un petit vassal de l'oncle Sam