Voila, j'ai pris des neuroleptiques, Risperdal et Zyprexa, mais l'incovenient c'est que lpremier me faisait faire des crises des panique et le second me supprimait mes émotions.
Je suis autiste et je suis souvent angoissé et agiter et j'ai aussi peur des autres et bourré de tocs.
Vous pensez que prendre un traitement au neuroleptique peut me faire du bien ?
Si oui,, lequel ne détruirais pas trop mes émotions ?
n-acétyl cystéine tu peux essayer, c'est un complément alimentaire, il je crois qu'il y a des études qui montre une certaine efficacité dans les troubles autistiques
Le 05 avril 2020 à 22:14:40 posiro a écrit :
n-acétyl cystéine tu peux essayer, c'est un complément alimentaire, il je crois qu'il y a des études qui montre une certaine efficacité dans les troubles autistiques
Je sais pas si ça fonctionne, j'essaie le cbd en vapotage, ça à l'air de fonctionner de mieux en mieux
Je fais un copier-collé d'un pavé que j'ai fait hier parce que flemme de recommencer :
Bon les petits gars, pour que quand même vous sachiez un peu dans quoi vous vous embarquez avec les antipsychotiques, parce que c'est pas les psys qui vous préviendront :
Les antipsychotiques première et deuxième génération bloquent respectivement les récepteurs dopaminergiques pour les premiers, et sérotoninergiques et dopaminergiques pour les second.
Ce que ça veut dire, concrètement :
- le blocage des récepteurs D2 induit une hausse de la prolactinémie, ce qui se traduit par le développement de boobs chez les hommes. La disparition de la libido est en général une conséquence de cette hyperprolactinémie, bien qu'elle puisse être aussi due à la diminution des émotions.
- le blocage, toujours de ces récepteurs D2, induit, après environ 6 mois de traitement en général, un risque d'akathisie et de dyskinésie tardive. La substantia nigra, région du cerveau impliquée dans le mouvement, là où une grosse partie des récepteurs D2 sont situés, voit son nombre de récepteurs D2 augmentés. Le cerveau, agressé, grandit de nouveaux récepteurs, qui ne disparaissent pas. L'akathisie se traduit par une tension interne qui fait que vous n'êtes bien ni assis ni debout ni couché, ce qui vous oblige à marcher sans vous arrêter. La dyskinésie induit tout un tas de mouvements désordonnés, dont le fameux Rabbit syndrom.
- le blocage des récepteurs dopaminergiques et sérotoninergiques peut induire une absence d'émotions, une absence de pensées, des idées suicidaires. Quand le traitement fonctionne bien sur un psychotique, ça réduit juste ce qu'on appelle la symptomatologie positive. Le problème est que ce genre de médoc est prescrit abusivement, même chez des dépressifs, avec des conséquences désastreuses.
Les antipsychotiques bloquent aussi les récepteurs cholinergiques, ce qui en plus d'induire une myopie artificielle, une sécheresse oculaire (les psys appellent ça "trouble de l’accommodation" )et des troubles de la mémoire, peuvent aussi induire un rebond cholinergique qui se traduit par des mouvements incontrôlables et insupportables. Il faut savoir qu'une diminution de l'acétylcholine est un truc courant chez les personnes âgées, chez les personnes atteintes de démence et les personnes atteintes d'Alzheimer. On vous donne des médicaments qui induisent ça.
- les antipsychotiques quand tu t'embarque là dedans, du fait que de nouveaux récepteurs sont crées et qu'ils ne disparaissent pas, doivent bien souvent être pris à vie. C'est ce que les psys vous diront tout du moins. En vérité, certaines personnes s'en remettent quand même. Mais d'autres développent ce qu'on appelle une "psychose d'hypersensibilité". Sauf qu'il ne s'agit pas d'hypersensibilité, juste de nouveaux récepteurs créées qui induisent des symptômes psychotiques, même chez les personnes saines.
Je parle même pas du syndrome malin des neuroleptiques qui peut vous tuer ou vous détruire des neurones (et que les psys sont incapables de diagnostiquer pour la plupart), du syndrome métabolique (prise de poids massive, diabète et j'en passe), de la détresse respiratoire, et du pseudo-Parkinsonisme.
Voilà
Évidemment certains neuroleptiques peuvent, parfois, augmenter la transmission dopaminergique (Amisulpride à petite dose, parfois Abilify, Clozapine) ce qui peut se traduire par une rémission de la dépression, ou par un état de manie chez certaines personnes. Dans la plupart des cas, c'est juste des médocs ultra lourds qui diminuent les symptômes positifs et donc les émotions.
Le 05 avril 2020 à 22:14:40 posiro a écrit :
n-acétyl cystéine tu peux essayer, c'est un complément alimentaire, il je crois qu'il y a des études qui montre une certaine efficacité dans les troubles autistiques
C'est dans la schizophrénie et dans la bipolarité puisque c'est un modulateur du glutamate.
Le 05 avril 2020 à 22:20:04 Anhedonie01 a écrit :
Je fais un copier-collé d'un pavé que j'ai fait hier parce que flemme de recommencer :Bon les petits gars, pour que quand même vous sachiez un peu dans quoi vous vous embarquez avec les antipsychotiques, parce que c'est pas les psys qui vous préviendront :
Les antipsychotiques première et deuxième génération bloquent respectivement les récepteurs dopaminergiques pour les premiers, et sérotoninergiques et dopaminergiques pour les second.
Ce que ça veut dire, concrètement :
- le blocage des récepteurs D2 induit une hausse de la prolactinémie, ce qui se traduit par le développement de boobs chez les hommes. La disparition de la libido est en général une conséquence de cette hyperprolactinémie, bien qu'elle puisse être aussi due à la diminution des émotions.
- le blocage, toujours de ces récepteurs D2, induit, après environ 6 mois de traitement en général, un risque d'akathisie et de dyskinésie tardive. La substantia nigra, région du cerveau impliquée dans le mouvement, là où une grosse partie des récepteurs D2 sont situés, voit son nombre de récepteurs D2 augmentés. Le cerveau, agressé, grandit de nouveaux récepteurs, qui ne disparaissent pas. L'akathisie se traduit par une tension interne qui fait que vous n'êtes bien ni assis ni debout ni couché, ce qui vous oblige à marcher sans vous arrêter. La dyskinésie induit tout un tas de mouvements désordonnés, dont le fameux Rabbit syndrom.
- le blocage des récepteurs dopaminergiques et sérotoninergiques peut induire une absence d'émotions, une absence de pensées, des idées suicidaires. Quand le traitement fonctionne bien sur un psychotique, ça réduit juste ce qu'on appelle la symptomatologie positive. Le problème est que ce genre de médoc est prescrit abusivement, même chez des dépressifs, avec des conséquences désastreuses.
Les antipsychotiques bloquent aussi les récepteurs cholinergiques, ce qui en plus d'induire une myopie artificielle, une sécheresse oculaire (les psys appellent ça "trouble de l’accommodation" )et des troubles de la mémoire, peuvent aussi induire un rebond cholinergique qui se traduit par des mouvements incontrôlables et insupportables. Il faut savoir qu'une diminution de l'acétylcholine est un truc courant chez les personnes âgées, chez les personnes atteintes de démence et les personnes atteintes d'Alzheimer. On vous donne des médicaments qui induisent ça.
- les antipsychotiques quand tu t'embarque là dedans, du fait que de nouveaux récepteurs sont crées et qu'ils ne disparaissent pas, doivent bien souvent être pris à vie. C'est ce que les psys vous diront tout du moins. En vérité, certaines personnes s'en remettent quand même. Mais d'autres développent ce qu'on appelle une "psychose d'hypersensibilité". Sauf qu'il ne s'agit pas d'hypersensibilité, juste de nouveaux récepteurs créées qui induisent des symptômes psychotiques, même chez les personnes saines.
Je parle même pas du syndrome malin des neuroleptiques qui peut vous tuer ou vous détruire des neurones (et que les psys sont incapables de diagnostiquer pour la plupart), du syndrome métabolique (prise de poids massive, diabète et j'en passe), de la détresse respiratoire, et du pseudo-Parkinsonisme.
Voilà
Évidemment certains neuroleptiques peuvent, parfois, augmenter la transmission dopaminergique (Amisulpride à petite dose, parfois Abilify, Clozapine) ce qui peut se traduire par une rémission de la dépression, ou par un état de manie chez certaines personnes. Dans la plupart des cas, c'est juste des médocs ultra lourds qui diminuent les symptômes positifs et donc les émotions.
Tu en as déja pris ?
Le 05 avril 2020 à 22:28:11 Hircina a écrit :
Le 05 avril 2020 à 22:20:04 Anhedonie01 a écrit :
Je fais un copier-collé d'un pavé que j'ai fait hier parce que flemme de recommencer :Bon les petits gars, pour que quand même vous sachiez un peu dans quoi vous vous embarquez avec les antipsychotiques, parce que c'est pas les psys qui vous préviendront :
Les antipsychotiques première et deuxième génération bloquent respectivement les récepteurs dopaminergiques pour les premiers, et sérotoninergiques et dopaminergiques pour les second.
Ce que ça veut dire, concrètement :
- le blocage des récepteurs D2 induit une hausse de la prolactinémie, ce qui se traduit par le développement de boobs chez les hommes. La disparition de la libido est en général une conséquence de cette hyperprolactinémie, bien qu'elle puisse être aussi due à la diminution des émotions.
- le blocage, toujours de ces récepteurs D2, induit, après environ 6 mois de traitement en général, un risque d'akathisie et de dyskinésie tardive. La substantia nigra, région du cerveau impliquée dans le mouvement, là où une grosse partie des récepteurs D2 sont situés, voit son nombre de récepteurs D2 augmentés. Le cerveau, agressé, grandit de nouveaux récepteurs, qui ne disparaissent pas. L'akathisie se traduit par une tension interne qui fait que vous n'êtes bien ni assis ni debout ni couché, ce qui vous oblige à marcher sans vous arrêter. La dyskinésie induit tout un tas de mouvements désordonnés, dont le fameux Rabbit syndrom.
- le blocage des récepteurs dopaminergiques et sérotoninergiques peut induire une absence d'émotions, une absence de pensées, des idées suicidaires. Quand le traitement fonctionne bien sur un psychotique, ça réduit juste ce qu'on appelle la symptomatologie positive. Le problème est que ce genre de médoc est prescrit abusivement, même chez des dépressifs, avec des conséquences désastreuses.
Les antipsychotiques bloquent aussi les récepteurs cholinergiques, ce qui en plus d'induire une myopie artificielle, une sécheresse oculaire (les psys appellent ça "trouble de l’accommodation" )et des troubles de la mémoire, peuvent aussi induire un rebond cholinergique qui se traduit par des mouvements incontrôlables et insupportables. Il faut savoir qu'une diminution de l'acétylcholine est un truc courant chez les personnes âgées, chez les personnes atteintes de démence et les personnes atteintes d'Alzheimer. On vous donne des médicaments qui induisent ça.
- les antipsychotiques quand tu t'embarque là dedans, du fait que de nouveaux récepteurs sont crées et qu'ils ne disparaissent pas, doivent bien souvent être pris à vie. C'est ce que les psys vous diront tout du moins. En vérité, certaines personnes s'en remettent quand même. Mais d'autres développent ce qu'on appelle une "psychose d'hypersensibilité". Sauf qu'il ne s'agit pas d'hypersensibilité, juste de nouveaux récepteurs créées qui induisent des symptômes psychotiques, même chez les personnes saines.
Je parle même pas du syndrome malin des neuroleptiques qui peut vous tuer ou vous détruire des neurones (et que les psys sont incapables de diagnostiquer pour la plupart), du syndrome métabolique (prise de poids massive, diabète et j'en passe), de la détresse respiratoire, et du pseudo-Parkinsonisme.
Voilà
Évidemment certains neuroleptiques peuvent, parfois, augmenter la transmission dopaminergique (Amisulpride à petite dose, parfois Abilify, Clozapine) ce qui peut se traduire par une rémission de la dépression, ou par un état de manie chez certaines personnes. Dans la plupart des cas, c'est juste des médocs ultra lourds qui diminuent les symptômes positifs et donc les émotions.
Tu en as déja pris ?
Oui, et je me suis jamais complètement remise des médocs psy.
Le 05 avril 2020 à 22:20:57 Anhedonie01 a écrit :
Le 05 avril 2020 à 22:14:40 posiro a écrit :
n-acétyl cystéine tu peux essayer, c'est un complément alimentaire, il je crois qu'il y a des études qui montre une certaine efficacité dans les troubles autistiquesC'est dans la schizophrénie et dans la bipolarité puisque c'est un modulateur du glutamate.
ce sont des pathologies qui sont pas très loin des troubles autistiques, ces 3 troubles partagent des éléments communs : dysfonctionnement des récepteurs NMDA, stress oxydatif, et la N-acétyl cystéine agit sur les deux tableaux
J'ai été sous abilify 6 mois, pires 6 mois de ma vie. J'avais même pas l'énergie pour me suicider
Le 05 avril 2020 à 22:33:29 posiro a écrit :
Le 05 avril 2020 à 22:20:57 Anhedonie01 a écrit :
Le 05 avril 2020 à 22:14:40 posiro a écrit :
n-acétyl cystéine tu peux essayer, c'est un complément alimentaire, il je crois qu'il y a des études qui montre une certaine efficacité dans les troubles autistiquesC'est dans la schizophrénie et dans la bipolarité puisque c'est un modulateur du glutamate.
ce sont des pathologies qui sont pas très loin des troubles autistiques, ces 3 troubles partagent des éléments communs : dysfonctionnement des récepteurs NMDA, stress oxydatif, et la N-acétyl cystéine agit sur les deux tableaux
En effet pour la fonction de la n-acetyl cystéïne, par contre je ne savais pas que l'autisme impliquait aussi un dysfonctionnement des récepteurs NMDA. J'avais lu des trucs sur un trop plein de sérotonine dans certaines régions du cerveau perso
Je sais plus ou j'ai lu ça, je regarde pas mal de thread sur reddit et c'est une hypothèse qui revient souvent
Le 05 avril 2020 à 22:29:39 Anhedonie01 a écrit :
Le 05 avril 2020 à 22:28:11 Hircina a écrit :
Le 05 avril 2020 à 22:20:04 Anhedonie01 a écrit :
Je fais un copier-collé d'un pavé que j'ai fait hier parce que flemme de recommencer :Bon les petits gars, pour que quand même vous sachiez un peu dans quoi vous vous embarquez avec les antipsychotiques, parce que c'est pas les psys qui vous préviendront :
Les antipsychotiques première et deuxième génération bloquent respectivement les récepteurs dopaminergiques pour les premiers, et sérotoninergiques et dopaminergiques pour les second.
Ce que ça veut dire, concrètement :
- le blocage des récepteurs D2 induit une hausse de la prolactinémie, ce qui se traduit par le développement de boobs chez les hommes. La disparition de la libido est en général une conséquence de cette hyperprolactinémie, bien qu'elle puisse être aussi due à la diminution des émotions.
- le blocage, toujours de ces récepteurs D2, induit, après environ 6 mois de traitement en général, un risque d'akathisie et de dyskinésie tardive. La substantia nigra, région du cerveau impliquée dans le mouvement, là où une grosse partie des récepteurs D2 sont situés, voit son nombre de récepteurs D2 augmentés. Le cerveau, agressé, grandit de nouveaux récepteurs, qui ne disparaissent pas. L'akathisie se traduit par une tension interne qui fait que vous n'êtes bien ni assis ni debout ni couché, ce qui vous oblige à marcher sans vous arrêter. La dyskinésie induit tout un tas de mouvements désordonnés, dont le fameux Rabbit syndrom.
- le blocage des récepteurs dopaminergiques et sérotoninergiques peut induire une absence d'émotions, une absence de pensées, des idées suicidaires. Quand le traitement fonctionne bien sur un psychotique, ça réduit juste ce qu'on appelle la symptomatologie positive. Le problème est que ce genre de médoc est prescrit abusivement, même chez des dépressifs, avec des conséquences désastreuses.
Les antipsychotiques bloquent aussi les récepteurs cholinergiques, ce qui en plus d'induire une myopie artificielle, une sécheresse oculaire (les psys appellent ça "trouble de l’accommodation" )et des troubles de la mémoire, peuvent aussi induire un rebond cholinergique qui se traduit par des mouvements incontrôlables et insupportables. Il faut savoir qu'une diminution de l'acétylcholine est un truc courant chez les personnes âgées, chez les personnes atteintes de démence et les personnes atteintes d'Alzheimer. On vous donne des médicaments qui induisent ça.
- les antipsychotiques quand tu t'embarque là dedans, du fait que de nouveaux récepteurs sont crées et qu'ils ne disparaissent pas, doivent bien souvent être pris à vie. C'est ce que les psys vous diront tout du moins. En vérité, certaines personnes s'en remettent quand même. Mais d'autres développent ce qu'on appelle une "psychose d'hypersensibilité". Sauf qu'il ne s'agit pas d'hypersensibilité, juste de nouveaux récepteurs créées qui induisent des symptômes psychotiques, même chez les personnes saines.
Je parle même pas du syndrome malin des neuroleptiques qui peut vous tuer ou vous détruire des neurones (et que les psys sont incapables de diagnostiquer pour la plupart), du syndrome métabolique (prise de poids massive, diabète et j'en passe), de la détresse respiratoire, et du pseudo-Parkinsonisme.
Voilà
Évidemment certains neuroleptiques peuvent, parfois, augmenter la transmission dopaminergique (Amisulpride à petite dose, parfois Abilify, Clozapine) ce qui peut se traduire par une rémission de la dépression, ou par un état de manie chez certaines personnes. Dans la plupart des cas, c'est juste des médocs ultra lourds qui diminuent les symptômes positifs et donc les émotions.
Tu en as déja pris ?
Oui, et je me suis jamais complètement remise des médocs psy.
T'as pris quoi comme traitement
Ma tante prenait du risperdal en 5mg par jour pour des graves troubles psychotiques c'est beaucoup
Le 05 avril 2020 à 22:34:15 AFXAFXAFXAFX a écrit :
J'ai été sous abilify 6 mois, pires 6 mois de ma vie. J'avais même pas l'énergie pour me suicider
Ahi l'Abilify, c'est à celui-là que je dois mon premier séjour en HP. Akathisie pendant un mois, détresse respiratoire, trouble visuel, rebond cholinergique, émoussement affectif.
Je suis arrivée aux urgences en mode Macaréna avec mes bras et mon bassin qui bougeaient tout seul. Mon con de psy qui disait que ça pouvait pas être le médoc
Le 05 avril 2020 à 22:38:31 RadieuseTirade a écrit :
Le 05 avril 2020 à 22:29:39 Anhedonie01 a écrit :
Le 05 avril 2020 à 22:28:11 Hircina a écrit :
Le 05 avril 2020 à 22:20:04 Anhedonie01 a écrit :
Je fais un copier-collé d'un pavé que j'ai fait hier parce que flemme de recommencer :Bon les petits gars, pour que quand même vous sachiez un peu dans quoi vous vous embarquez avec les antipsychotiques, parce que c'est pas les psys qui vous préviendront :
Les antipsychotiques première et deuxième génération bloquent respectivement les récepteurs dopaminergiques pour les premiers, et sérotoninergiques et dopaminergiques pour les second.
Ce que ça veut dire, concrètement :
- le blocage des récepteurs D2 induit une hausse de la prolactinémie, ce qui se traduit par le développement de boobs chez les hommes. La disparition de la libido est en général une conséquence de cette hyperprolactinémie, bien qu'elle puisse être aussi due à la diminution des émotions.
- le blocage, toujours de ces récepteurs D2, induit, après environ 6 mois de traitement en général, un risque d'akathisie et de dyskinésie tardive. La substantia nigra, région du cerveau impliquée dans le mouvement, là où une grosse partie des récepteurs D2 sont situés, voit son nombre de récepteurs D2 augmentés. Le cerveau, agressé, grandit de nouveaux récepteurs, qui ne disparaissent pas. L'akathisie se traduit par une tension interne qui fait que vous n'êtes bien ni assis ni debout ni couché, ce qui vous oblige à marcher sans vous arrêter. La dyskinésie induit tout un tas de mouvements désordonnés, dont le fameux Rabbit syndrom.
- le blocage des récepteurs dopaminergiques et sérotoninergiques peut induire une absence d'émotions, une absence de pensées, des idées suicidaires. Quand le traitement fonctionne bien sur un psychotique, ça réduit juste ce qu'on appelle la symptomatologie positive. Le problème est que ce genre de médoc est prescrit abusivement, même chez des dépressifs, avec des conséquences désastreuses.
Les antipsychotiques bloquent aussi les récepteurs cholinergiques, ce qui en plus d'induire une myopie artificielle, une sécheresse oculaire (les psys appellent ça "trouble de l’accommodation" )et des troubles de la mémoire, peuvent aussi induire un rebond cholinergique qui se traduit par des mouvements incontrôlables et insupportables. Il faut savoir qu'une diminution de l'acétylcholine est un truc courant chez les personnes âgées, chez les personnes atteintes de démence et les personnes atteintes d'Alzheimer. On vous donne des médicaments qui induisent ça.
- les antipsychotiques quand tu t'embarque là dedans, du fait que de nouveaux récepteurs sont crées et qu'ils ne disparaissent pas, doivent bien souvent être pris à vie. C'est ce que les psys vous diront tout du moins. En vérité, certaines personnes s'en remettent quand même. Mais d'autres développent ce qu'on appelle une "psychose d'hypersensibilité". Sauf qu'il ne s'agit pas d'hypersensibilité, juste de nouveaux récepteurs créées qui induisent des symptômes psychotiques, même chez les personnes saines.
Je parle même pas du syndrome malin des neuroleptiques qui peut vous tuer ou vous détruire des neurones (et que les psys sont incapables de diagnostiquer pour la plupart), du syndrome métabolique (prise de poids massive, diabète et j'en passe), de la détresse respiratoire, et du pseudo-Parkinsonisme.
Voilà
Évidemment certains neuroleptiques peuvent, parfois, augmenter la transmission dopaminergique (Amisulpride à petite dose, parfois Abilify, Clozapine) ce qui peut se traduire par une rémission de la dépression, ou par un état de manie chez certaines personnes. Dans la plupart des cas, c'est juste des médocs ultra lourds qui diminuent les symptômes positifs et donc les émotions.
Tu en as déja pris ?
Oui, et je me suis jamais complètement remise des médocs psy.
T'as pris quoi comme traitement
Ma tante prenait du risperdal en 5mg par jour c'est beaucoup
"Résumé" ici parce que c'est vraiment très long https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-59479685-1-0-1-0-psychiatrie-from-human-to-legume.htm
Ce truc je l'ai écrit dans mon lit d'hopital sur mon smartphone.
Le 05 avril 2020 à 22:38:40 Anhedonie01 a écrit :
Le 05 avril 2020 à 22:34:15 AFXAFXAFXAFX a écrit :
J'ai été sous abilify 6 mois, pires 6 mois de ma vie. J'avais même pas l'énergie pour me suiciderAhi l'Abilify, c'est à celui-là que je dois mon premier séjour en HP. Akathisie pendant un mois, détresse respiratoire, trouble visuel, rebond cholinergique, émoussement affectif.
Je suis arrivée aux urgences en mode Macaréna avec mes bras et mon bassin qui bougeaient tout seul. Mon con de psy qui disait que ça pouvait pas être le médoc
C'est vraiment quelque chose la psychiatrie à notre époque.
Le 05 avril 2020 à 22:39:37 AFXAFXAFXAFX a écrit :
Le 05 avril 2020 à 22:38:40 Anhedonie01 a écrit :
Le 05 avril 2020 à 22:34:15 AFXAFXAFXAFX a écrit :
J'ai été sous abilify 6 mois, pires 6 mois de ma vie. J'avais même pas l'énergie pour me suiciderAhi l'Abilify, c'est à celui-là que je dois mon premier séjour en HP. Akathisie pendant un mois, détresse respiratoire, trouble visuel, rebond cholinergique, émoussement affectif.
Je suis arrivée aux urgences en mode Macaréna avec mes bras et mon bassin qui bougeaient tout seul. Mon con de psy qui disait que ça pouvait pas être le médoc
C'est vraiment quelque chose la psychiatrie à notre époque.
C'est des singes les psys. Dis toi que j'ai du trouver mon traitement moi-même pour récupérer des émotions. C'est dire.
Le 05 avril 2020 à 22:40:35 Anhedonie01 a écrit :
Le 05 avril 2020 à 22:39:37 AFXAFXAFXAFX a écrit :
Le 05 avril 2020 à 22:38:40 Anhedonie01 a écrit :
Le 05 avril 2020 à 22:34:15 AFXAFXAFXAFX a écrit :
J'ai été sous abilify 6 mois, pires 6 mois de ma vie. J'avais même pas l'énergie pour me suiciderAhi l'Abilify, c'est à celui-là que je dois mon premier séjour en HP. Akathisie pendant un mois, détresse respiratoire, trouble visuel, rebond cholinergique, émoussement affectif.
Je suis arrivée aux urgences en mode Macaréna avec mes bras et mon bassin qui bougeaient tout seul. Mon con de psy qui disait que ça pouvait pas être le médoc
C'est vraiment quelque chose la psychiatrie à notre époque.
C'est des singes les psys. Dis toi que j'ai du trouver mon traitement moi-même pour récupérer des émotions. C'est dire.
Tu prends quoi si c'est pas indiscret ?
Si tu veux devenir aussi amorphe qu'un légume périmé et aussi gros qu'une baleine à bosse, prends-en.
Le 05 avril 2020 à 22:41:20 posiro a écrit :
Le 05 avril 2020 à 22:40:35 Anhedonie01 a écrit :
Le 05 avril 2020 à 22:39:37 AFXAFXAFXAFX a écrit :
Le 05 avril 2020 à 22:38:40 Anhedonie01 a écrit :
Le 05 avril 2020 à 22:34:15 AFXAFXAFXAFX a écrit :
J'ai été sous abilify 6 mois, pires 6 mois de ma vie. J'avais même pas l'énergie pour me suiciderAhi l'Abilify, c'est à celui-là que je dois mon premier séjour en HP. Akathisie pendant un mois, détresse respiratoire, trouble visuel, rebond cholinergique, émoussement affectif.
Je suis arrivée aux urgences en mode Macaréna avec mes bras et mon bassin qui bougeaient tout seul. Mon con de psy qui disait que ça pouvait pas être le médoc
C'est vraiment quelque chose la psychiatrie à notre époque.
C'est des singes les psys. Dis toi que j'ai du trouver mon traitement moi-même pour récupérer des émotions. C'est dire.
Tu prends quoi si c'est pas indiscret ?
J'ai pris du Valdoxan et Mirtazapine pour récupérer des émotions (j'en ai pris pendant environ 8 mois je dirais). Mais là je prends plus rien pour raisons personnelles et ça va bien.
Le 05 avril 2020 à 22:14:40 posiro a écrit :
n-acétyl cystéine tu peux essayer, c'est un complément alimentaire, il je crois qu'il y a des études qui montre une certaine efficacité dans les troubles autistiques
C'est un traitement pour les troubles de secrétions bronchiques, ainsi qu'un potentiel atout dans le monde addictologique, à une posologie de 900mg journaliers, avec des prises fractionnées par 3, il réduirait chez certains le craving à la cocaïne et celui du cannabis.
Cependant il y a plusieurs écoles dans le monde addicto à ce sujet.
Sinon les neuroleptiques, quelle dosage ?