Le 28 mars 2020 à 22:51:19 3arbiDeter a écrit :
Bah alors Julien on est borderline
Oui
Je suis bipolaire et j'ai été en couple avec une borderline pendant 3 ans. Elle a réussi à aller mieux avec une prise en charge adaptée et mene une vie sympa. La bise khey.
Je suis borderline diagnostiqué par 3 psychiatres depuis mes 18 ans.
Je fais rien de ma vie et je touche l'AAH
Problèmes de drogues, j'ai fait une cure
Là je reste à rien foutre mais j'ai pas d'ambitions
Le 29 mars 2020 à 06:56:36 Frimousses a écrit :
Je suis bipolaire et j'ai été en couple avec une borderline pendant 3 ans. Elle a réussi à aller mieux avec une prise en charge adaptée et mene une vie sympa. La bise khey.
Ça m'encourage clé, merci beaucoup
Le 29 mars 2020 à 06:58:59 MrWednesday a écrit :
Je suis borderline diagnostiqué par 3 psychiatres depuis mes 18 ans.Je fais rien de ma vie et je touche l'AAH
Problèmes de drogues, j'ai fait une cure
Là je reste à rien foutre mais j'ai pas d'ambitions
J'en avais pas au début des ambitions mais ça va venir, tu verras
Le 29 mars 2020 à 07:25:01 MrWednesday a écrit :
Le 29 mars 2020 à 06:54:21 Kromenos1 a écrit :
Décris moi ça stp.C'est un trouble de la personnalité reposant sur "la crainte de la perte d'objet". La plupart en est atteinte dû à une maltraitance où des sévices pendant l'enfance, où dû à une absence parentale, d'une carence affective. Dans mon cas ça vient de la maltraitance et de l'absence d'un des parents
Impulsivité marquée, les émotions sont plus intenses et plus longues chez les borderlines que chez la moyenne. Une incapacité à gérer à la frustration et une impulsivité pouvant mener à des prises de décision gravissimes.
Façon manichéenne de percevoir le monde et son propre environnement en gros, tu aimes quelqu'un, tu l'idéalises démesurément, et s'il provoque la moindre chose qui ne te plaise pas, tu vas lui hurler dessus, le traiter de tous les noms, te victimiser et lui remettre la faute dessus.
Dépersonnalisation, image de soi dégradée, perturbation de sa propre personne.
Instabilité affective, l'humeur change tout au cours de la journée,
Lorsqu'un ami/connaissance quelqu'un qui compte montre de manière réelle ou pas des signes qui sont perçus comme du rejet, le borderline va frénétiquement faire absolument tout ce qui est en son pouvoir pour l'éviter.
Il y a aussi le problème des mutilations, et des scarifications, et ces comportements autodestructeurs, qui peuvent aux premiers abords paraître comme dangereux, sauf qu'en vérité c'est de l'appel à l'aide ainsi qu'une manipulation histrionique pour susciter chez l'autre de l'affection et du réconfort. Malheureusement le taux de suicide chez les borderlines est élevé.
Le problème des conduites à risque, rapports non protégés, impulsivité au volant, usages de toxiques (qui m'a plombé la vie), alcoolisme et toute la merde
Il y a aussi le sentiment chronique de vie, c'est un moment dans lequel la personne atteinte n'éprouve plus d'émotions, une neurasthénie chronique, qui plombe l'humeur et renferme sur soi. Ce problème est dû au fait que ce trouble REPOSE ENTIÈREMENT sur la crainte d'être rejeté et méprisé.
Problèmes dans les rapports à l'autre, comme je dis plus haut, cette façon binaire de concevoir l'autre engendre des conflits intenses, ce qui peut mener les personnes subissant cela à rejeter et mépriser le borderline, qui du coup va agir pathologiquement en allant se mutiler en péter les plombs, se droguer et abuser d'alcool, et dans le plus malheureux des cas se suicider.
Je voulais les mots de l'op pour voir si c'était vraiment ce qu'il a. Je le suis aussi
C'est un trouble de la personnalité reposant sur "la crainte de la perte d'objet". La plupart en est atteinte dû à une maltraitance où des sévices pendant l'enfance, où dû à une absence parentale, d'une carence affective. Dans mon cas ça vient de la maltraitance et de l'absence d'un des parents
Impulsivité marquée, les émotions sont plus intenses et plus longues chez les borderlines que chez la moyenne. Une incapacité à gérer à la frustration et une impulsivité pouvant mener à des prises de décision gravissimes.
Façon manichéenne de percevoir le monde et son propre environnement en gros, tu aimes quelqu'un, tu l'idéalises démesurément, et s'il fait la moindre chose qui ne te plaise pas, tu vas lui hurler dessus, le traiter de tous les noms, te victimiser et lui rejeter la faute dessus.
Dépersonnalisation, image de soi dégradée, perturbation de sa propre personne, ça jusqu'à des troubles dissociatifs narcissiques, et malsains. Ce trouble est en relation avec les troubles sociopathiques je tiens à préciser. F.60.3 dans le CIM-10, juste après le trouble de la personnalité dyssociale (F60.2)
Instabilité affective, l'humeur change tout au cours de la journée,
Lorsqu'un ami/connaissance quelqu'un qui compte montre de manière réelle ou pas des signes qui sont perçus comme du rejet, le borderline va frénétiquement faire absolument tout ce qui est en son pouvoir pour l'éviter.
Il y a aussi le problème des mutilations, et des scarifications, et ces comportements autodestructeurs, qui peuvent aux premiers abords paraître comme dangereux, sauf qu'en vérité c'est de l'appel à l'aide ainsi qu'une manipulation histrionique pour susciter chez l'autre de l'affection et du réconfort. Malheureusement le taux de suicide chez les borderlines est élevé.
Le problème des conduites à risque, rapports non protégés, impulsivité au volant, usages de toxiques (qui m'a plombé la vie), alcoolisme et toute la merde
Il y a aussi le sentiment chronique de vide, c'est un moment dans lequel la personne atteinte n'éprouve plus d'émotions, une neurasthénie chronique, qui plombe l'humeur et renferme sur soi. Ce problème est dû au fait que ce trouble REPOSE ENTIÈREMENT sur la crainte d'être rejeté et méprisé.
Problèmes dans les rapports à l'autre, comme je dis plus haut, cette façon binaire de concevoir l'autre engendre des conflits intenses, ce qui peut mener les personnes subissant cela à rejeter et mépriser le borderline, qui du coup va agir pathologiquement en allant se mutiler en péter les plombs, se droguer et abuser d'alcool, et dans le plus malheureux des cas se suicider.
Le 29 mars 2020 à 07:29:45 Kromenos1 a écrit :
Le 29 mars 2020 à 07:25:01 MrWednesday a écrit :
Le 29 mars 2020 à 06:54:21 Kromenos1 a écrit :
Décris moi ça stp.C'est un trouble de la personnalité reposant sur "la crainte de la perte d'objet". La plupart en est atteinte dû à une maltraitance où des sévices pendant l'enfance, où dû à une absence parentale, d'une carence affective. Dans mon cas ça vient de la maltraitance et de l'absence d'un des parents
Impulsivité marquée, les émotions sont plus intenses et plus longues chez les borderlines que chez la moyenne. Une incapacité à gérer à la frustration et une impulsivité pouvant mener à des prises de décision gravissimes.
Façon manichéenne de percevoir le monde et son propre environnement en gros, tu aimes quelqu'un, tu l'idéalises démesurément, et s'il provoque la moindre chose qui ne te plaise pas, tu vas lui hurler dessus, le traiter de tous les noms, te victimiser et lui remettre la faute dessus.
Dépersonnalisation, image de soi dégradée, perturbation de sa propre personne.
Instabilité affective, l'humeur change tout au cours de la journée,
Lorsqu'un ami/connaissance quelqu'un qui compte montre de manière réelle ou pas des signes qui sont perçus comme du rejet, le borderline va frénétiquement faire absolument tout ce qui est en son pouvoir pour l'éviter.
Il y a aussi le problème des mutilations, et des scarifications, et ces comportements autodestructeurs, qui peuvent aux premiers abords paraître comme dangereux, sauf qu'en vérité c'est de l'appel à l'aide ainsi qu'une manipulation histrionique pour susciter chez l'autre de l'affection et du réconfort. Malheureusement le taux de suicide chez les borderlines est élevé.
Le problème des conduites à risque, rapports non protégés, impulsivité au volant, usages de toxiques (qui m'a plombé la vie), alcoolisme et toute la merde
Il y a aussi le sentiment chronique de vie, c'est un moment dans lequel la personne atteinte n'éprouve plus d'émotions, une neurasthénie chronique, qui plombe l'humeur et renferme sur soi. Ce problème est dû au fait que ce trouble REPOSE ENTIÈREMENT sur la crainte d'être rejeté et méprisé.
Problèmes dans les rapports à l'autre, comme je dis plus haut, cette façon binaire de concevoir l'autre engendre des conflits intenses, ce qui peut mener les personnes subissant cela à rejeter et mépriser le borderline, qui du coup va agir pathologiquement en allant se mutiler en péter les plombs, se droguer et abuser d'alcool, et dans le plus malheureux des cas se suicider.
Je voulais les mots de l'op pour voir si c'était vraiment ce qu'il a. Je le suis aussi
Le mec est diagnostiqué par 3 psychiatres, a priori c'est bon
Le 29 mars 2020 à 07:29:45 Kromenos1 a écrit :
Le 29 mars 2020 à 07:25:01 MrWednesday a écrit :
Le 29 mars 2020 à 06:54:21 Kromenos1 a écrit :
Décris moi ça stp.C'est un trouble de la personnalité reposant sur "la crainte de la perte d'objet". La plupart en est atteinte dû à une maltraitance où des sévices pendant l'enfance, où dû à une absence parentale, d'une carence affective. Dans mon cas ça vient de la maltraitance et de l'absence d'un des parents
Impulsivité marquée, les émotions sont plus intenses et plus longues chez les borderlines que chez la moyenne. Une incapacité à gérer à la frustration et une impulsivité pouvant mener à des prises de décision gravissimes.
Façon manichéenne de percevoir le monde et son propre environnement en gros, tu aimes quelqu'un, tu l'idéalises démesurément, et s'il provoque la moindre chose qui ne te plaise pas, tu vas lui hurler dessus, le traiter de tous les noms, te victimiser et lui remettre la faute dessus.
Dépersonnalisation, image de soi dégradée, perturbation de sa propre personne.
Instabilité affective, l'humeur change tout au cours de la journée,
Lorsqu'un ami/connaissance quelqu'un qui compte montre de manière réelle ou pas des signes qui sont perçus comme du rejet, le borderline va frénétiquement faire absolument tout ce qui est en son pouvoir pour l'éviter.
Il y a aussi le problème des mutilations, et des scarifications, et ces comportements autodestructeurs, qui peuvent aux premiers abords paraître comme dangereux, sauf qu'en vérité c'est de l'appel à l'aide ainsi qu'une manipulation histrionique pour susciter chez l'autre de l'affection et du réconfort. Malheureusement le taux de suicide chez les borderlines est élevé.
Le problème des conduites à risque, rapports non protégés, impulsivité au volant, usages de toxiques (qui m'a plombé la vie), alcoolisme et toute la merde
Il y a aussi le sentiment chronique de vie, c'est un moment dans lequel la personne atteinte n'éprouve plus d'émotions, une neurasthénie chronique, qui plombe l'humeur et renferme sur soi. Ce problème est dû au fait que ce trouble REPOSE ENTIÈREMENT sur la crainte d'être rejeté et méprisé.
Problèmes dans les rapports à l'autre, comme je dis plus haut, cette façon binaire de concevoir l'autre engendre des conflits intenses, ce qui peut mener les personnes subissant cela à rejeter et mépriser le borderline, qui du coup va agir pathologiquement en allant se mutiler en péter les plombs, se droguer et abuser d'alcool, et dans le plus malheureux des cas se suicider.
Je voulais les mots de l'op pour voir si c'était vraiment ce qu'il a. Je le suis aussi
Il a tout dit, c'est exactement ça. Sauf que j'étais comme ça il y a 6 mois, avec un traitement adapté, ça a largement diminué depuis. Mais je le suis encore.
À la différence que maintenant, j'ai conscience de mon trouble, ce qui n'était même pas le cas avant.