Yo mes kheys.
Aujourd’hui, je sors du délicieux anonymat. Pas de fic délirante. J’aimerais parler d’un sujet un peu plus sérieux et je suis sûr que ça en intéressera certains. La dysphorie de genre.
Avant de hurler au SJW, avant de gueuler à la déviance, je suis sûr que vous avez un peu de place dans la panse pour quelques pavés. Je vous épluche le travail, j’ai mis des stickers et j’ai divisé en plusieurs paragraphes que je mettrai sous spoil pour limiter l’impression « pavé ». Je vous kiffe mes kheyous, je veux pas vous abîmer les yeux.
En espérant partager suffisamment avec vous pour vous donner des armes en débat sur la dysphorie de genre, et vous démontrer que tous les dysphoriques sont pas des couillons
Je prends le pari de causer du sujet le plus honnêtement possible. Sans édulcorer, sans masquer les réalités plus trashs, sans jouer la carte de l'hypocrisie pour orienter politiquement le débat
Par facilité, je parlerai au masculin tout le long tu topic. J’ai toujours eu l’habitude de faire ça, alors je continuerai ici.
La dysphorie vient d’un trauma ?
C’est possiblement vrai. C’est souvent vrai, d’ailleurs. Dans mon cas, en tout cas ça l’a possiblement été. Un trauma d’ordre sexuel que j’ai connu dans l’enfance. Par contre, l’association à faire n’est pas « abus sexuel » -> dégoût de son corps. Ca a été, pour moi, un processus plus long et complexe.
Je ne me suis jamais senti responsable de cet abus, pas plus que je n’ai tenu les hommes au sens large de cet abus. Par contre, ayant été dans l’impossibilité d’en parler quand j’étais môme, j’ai dû me cantonner à un objectif : rester droit, rester fort, ne rien lâcher. Des valeurs que, enfant, on peut associer à l’apanage des petits garçons. La masculinité, au sens social, a été pour moi un moyen d’affronter ce qui s’est passé. Dès l’enfance je me suis désintéressé de ce qu’on associait à la féminité (déjà que j’y avais pas grand intérêt avant...) : les froufrous, la dentelle, le rose, tout cet environnement girly me désintéressait. Parce que j’avais pas besoin de ça. J’avais besoin de tenir la barre de ma vie et de défendre mes petites sœurs parce que j’avais pris conscience trop tôt que la vie pouvait être blindée d’emmerdes. Et ce ne sont pas ces valeurs qui sont venues à mon secours.
C’est les héros que je voyais à la télé qui m’ont inspiré. C’est con, mais je me voyais lutter contre le trauma comme Batman luttait contre le crime
C’est comme ça que j’ai commencé à m’identifier au pôle masculin de la Force :noel :
Pas par dégoût de mon corps que je n’ai jamais tenu pour responsable de quoi que ce soit, mais par nécessité de me raccrocher à des valeurs plus « viriles ».
Je ne dis pas qu’une fille ne peut pas faire preuve de force. Je ne dis pas non plus qu’être un homme c’est se cantonner à une vision stéréotypée de la masculinité, du bourrin et de la force brute. Je dis qu’originellement, c’est sur ce terrain là que j’ai commencé à me greffer aux groupes sociaux masculins. Qui correspondaient plus à ce que je recherchais. Enfant, je me suis plus socialisé avec des gars. Ca se bousculait plus, ça parlait plus franchement, ça te poussait plus à faire ses preuves. C’est là que j’ai effectué une espèce de basculement social, et que je me suis plus senti solidaire des garçons que des filles. C’est en s’immiscant dans ces milieux masculins (notamment sportifs, notamment vidéo ludiques en hébergeant chez moi des parties de Fifa ou des goûters post-foot (c’étaient les meilleurs, vous-même vous savez
« Quand s’est développée cette dysphorie ? »
C’est devenu une véritable douille pour la psyché, une épreuve mentale, quand je suis arrivé au collège. Avec l’arrivée de cette charmante puberté qui m’a tirée contre mon gré des groupes sociaux de mecs. Enfant, il n’y avait pas de souci particulier. Je me mêlais aux gars sans difficulté, et j’arrivais, parce que j’étais passionné et que je me laissais pas écraser, à me tailler une place.
Dès que mon corps a commencé à changer, néanmoins, ça a été une autre paire de manches.« Mais du coup, pourquoi est-ce que tu te bornes pas à être une « fille masculine » ?
Faut se dire, mes kheyous, que « fille masculine » a un retentissement social très particulier. On imagine une fille négligée, avec les cheveux rasés, avec la parole vulgaire, qui est dans une haine de la féminité.
Je pense vous avoir démontré, mes quilles, que je suis pas du genre vulgaire. Ni dans une haine de la féminité. Je trouve que c’est une valeur magnifique, mais qui ne s’endosse que si on s’y identifie vraiment. Que c’est pas une valeur dans laquelle il faut se forcer. Sinon, on est dans le surjeu. On est dans la superficialité. On est dans la façade. Et c’est détestable. Je pense d’ailleurs que beaucoup de donzelles sont dans un surjeu de leur féminité pour correspondre à un archétype social de princesse, de petite chose à entretenir. Et je pense pas vous apprendre que ça va avec son lot d’emmerdes.
Bref : féminité, belle valeur, mais qu’il est inutile de simuler.
Dans les faits, la case « fille masculine » n’existe pas, en société. Tu ne peux pas socialement exister en étant une fille et masculine (au sens authentique). L’image que la société a du « garçon manqué » est une image de féminité carencée : une fille à qui il manque de la féminité. Qui la refuse, soit par peur, soit par haine, soit par rébellion. Je ne pense pas être dans une de ces catégories.
Un « garçon manqué » ne sera jamais traité, socialement, comme un homme. Et cette étiquette de garçon manqué me dérange, parce qu’elle ne correspond pas à ce que je ressens, c’est-à-dire une identification à la masculinité. Pas un jeu (vestimentaire ou social). Une identification réelle, durable et constante dans le temps.
D’aucuns diront que c’est du vent brassé ou de la matière grise branlée. Mais c’est le genre de petits riens qui ont de l’importance dans la construction d’une psyché. Et je pense que c’est tous ces petits riens que beaucoup de SJW sentent en eux quand ils clament « qu’ils ont toujours été des hommes/des femmes » et que « mégenrer » est un crime.
« T’es hétéro ? »
« Est-ce que tu te hais ? »
« T’es malade, tu devrais consulter »
Ca a été la première remarque que je me suis faite. J’ai pas grand-chose contre le terme « maladie ». Si ça peut apporter une solution que de parler de maladie, alors tant mieux. Malheureusement, ça n’a pas été le cas.
J’ai commencé à voir un psy en scred vers mes 14 piges. Puis, plus tard, quand j’ai pu jouer cartes sur table avec mes parents, avec leur soutien. Des psys, y en a eu une tripotée : des -chiatres, des -chologues, des -thérapeutes, de l’hypnose, de l’EMDR. Tout.
Ils ont tous un point commun : concernant la dysphorie de genre, ils sont impuissants. Ils ne savent pas vers qui rediriger. Ils ne savent pas quoi te proposer pour que tu ailles mieux. Ils te parlent de ton rapport à ton corps et à tes traumas, ils te balancent des vérités sur lesquelles tu peux réfléchir toi-même. Mais ça s’arrête là. Désolé pour ceux qui pensaient pourfendre la décadence LGBTI++ en forçant les dysphoriques à aller chez des psys « compétents » : les psys ne sont jamais compétents dans ce domaine.
« Tu ne seras jamais un vrai mec ».
Je pense pas avoir de raison de le prendre spécialement mal. Transition ou non, dysphorie ou non, y a toujours eu des gens pour me dire que j’étais pas une vraie fille (en arguant que socialement, j’avais pas les comportements qu’il fallait). Je vais pas partir en hystérie pour un pronom mal utilisé. Perso je parle au masculin par facilité sur le forum, mais j’ai pas grand-chose à faire qu’on me dise que (ou qu’on me rappelle que, selon le point de vue) je suis une fille.
D’ailleurs, y a une citation que j’aime bien sur le sujet. « Je ne dispute jamais du mot pourvu qu’on m’avertisse du sens qu’on lui donne ». Si pour vous, une femme ça se limite à des organes biologiques femelles et fonctionnels (et vous auriez raison de le penser, c’est d’ailleurs plus ou moins ma pensée aussi et c’est pour ça que j’ai pas encore sauté sur les piquouses d’androtardyl que j’ai encore au placard :noel : )... alors j’ai aucune raison de vous en vouloir. Et je comprends votre « tu n’es pas un vrai homme».
Inversement si vous pensez qu’une femme est une construction sociale exclusivement (ce qui n’est pas mon point de vue fondamentalement, mais admettons), alors je vous en voudrai pas parce que je comprends votre « tu n’es pas une vraie femme ». C’est de toute façon un terrain sur lequel il est inutile de se disputer. Ca nécessite un bagage sociologique, philosophique, biologique (car il faudra bien à un moment accorder tout ça à la biologie et justifier que dans les bouquins de gynéco on parle de système génital féminin depuis la nuit des temps, si « femme » n’est qu’une question sociale
Je serai jamais un vrai mec.
Aux yeux d’autres personnes, je serai jamais une vraie femme.
Mais c’est pas des masses important, puisque la dysphorie tient moins de l’authenticité biologique (qui n’arrivera jamais, même avec transition, qu’on soit d’accord) que de l’authenticité sociale. D’être « perçu » comme tel.
Et je crois pouvoir vous l’avouer : quand je suis en « crise », je me foutrais d’avoir à mentir sur ma biologie ou mes chromosomes, tant que ça m’apporte la légitimité sociale dont je rêve depuis une dizaine d’années
Pour moi, les chromosomes sont pas le souci. Je sais ce qu’ils sont : XX. Je connais très bien l’anatomie génitale des femmes, celle des hommes. Je connais la moindre différence attendue entre les deux organismes. Je connais les taux hormonaux de référence, je connais, grâce à mes études (futur épicier rpz ) toute la réalité de ce qu’implique être mâle ou femelle.
La dysphorie est là quand même. Mais c’est pas une colère contre ces chromosomes.
« Pourquoi ne pas te charcuter et prendre tes putain de piquouses, alors ? »
Parce que 1) je suis dans une situation sociale et familiale qui ne me le permet pas. Niveau professionnel, ça n’est pas jouable. J’ai une belle-famille en deuil à soutenir, et un proche atteint du cancer que j’essaie d’accompagner de mon mieux dans sa chimio. Bref : ça n’est pas le moment.
2) Ma raison me murmure à l’oreille que sur le long terme, ça ne serait pas une solution. Mais pondérer par la raison n’empêche pas, lors des crises, d’avoir envie de se foutre en l’air et de tout plaquer pour passer de l’autre côté.
3) Parce que j’estime qu’en transitionnant, je validerais une définition purement sociale de la femme et de l’homme... à laquelle je n’adhère pas. Et j’ai conscience que cette incohérence me pèserait, et que j’aurais du mal à m’épanouir avec elle. J’aurais la sensation de fuir quelque chose. De bouger pour m’échapper.
4) C’est con... mais il y a très peu de choses qu’un homme peut faire qu’une femme ne peut pas faire. Atteindre les 3 chiffres au DC, ça me semble pas improbable (avec une CM à pdc + 20, on est pas si loin :hap : ), briller professionnellement, assurer la stabilité de sa famille bref, les accomplissements majeurs de la vie d’un homme... sont également accessibles aux femmes. A part pénétrer, à la limite. Mais je suis pas dans une vision si réductrice du rôle de l’homme
Mais il y a un truc d’assez magique qu’un corps de femme peut faire, et pas celui d’un homme : porter et donner la vie. Et ça, je me vois mal cracher dessus. Non pas que ça soit un « rôle », un accomplissement nécessaire de la femme. Mais c’est un potentiel auquel je ne veux pas manquer de respect.
Voilà mes quilles. J’espère qu’à défaut de vous avoir persuadés (c’est pas mon but), je vous aurai donné des cartes pour comprendre un peu mieux ce qui peut pousser des gens à beugler pour le mauvais pronom, ou à être délicieusement triggered quand vous calez un « il » au lieu d’un « elle »
Bonne soirée à vous les frérots. Je suis pas certain de repasser ce soir, mais je vous souhaite une excellente fin d’année
Le 29 décembre 2019 à 20:43:44 cimerlamifwalah a écrit :
on s'en branle c'est pas mademoiselle.com ici + g pa luhttps://image.noelshack.com/fichiers/2019/48/3/1574859659-ronaldo-celestin.jpg
T'abuses frérot, c'est intéressant et j'y ai mis du coeur
Le 29 décembre 2019 à 20:49:19 Natuure a écrit :
Bah prends des oesotrogènes
Qu'est-ce que ça changerait ?
( pas sûr de pouvoir repasser te répondre, mais je suis curieux)
Le 29 décembre 2019 à 20:50:40 CorailLubrique a écrit :
Le 29 décembre 2019 à 20:49:19 Natuure a écrit :
Bah prends des oesotrogènesQu'est-ce que ça changerait ?
( pas sûr de pouvoir repasser te répondre, mais je suis curieux)
Bah ça changerait ta neurochimie de manière à te rendre plus féminine
Comme les mecs qui prennent des oestrogènes pour "devenir femme"
C'était intéressant, merci
Je crois pas que t'ai abordé en détails ta situation professionnelle, et je te demanderais pas de le faire, mais est-ce que tu as l'impression que le fait d'être une femme te retardé sur le plan professionnel par rapport à tes collègues comme de nombreuses femmes s'en plaignent ?
Le 29 décembre 2019 à 20:56:34 Natuure a écrit :
Le 29 décembre 2019 à 20:50:40 CorailLubrique a écrit :
Le 29 décembre 2019 à 20:49:19 Natuure a écrit :
Bah prends des oesotrogènesQu'est-ce que ça changerait ?
( pas sûr de pouvoir repasser te répondre, mais je suis curieux)
Bah ça changerait ta neurochimie de manière à te rendre plus féminine
Comme les mecs qui prennent des oestrogènes pour "devenir femme"
1) J'ai déjà pris la pilule donc j'ai déjà eu une augmentation d'oestrogènes sans que ça résolve rien
2) Aucun toubib accepterait une prescription d'oestrogènes dans le vent, à plus forte doses qu'une pilule, sans raison physiologique. Tu cours plus de risques (niveau gynécologique, niveau cardio vasculaires) que ce que tu pourrais, éventuellement (et j'en doute) résoudre.
Les trans qui prennent des oestros prennent des anti androgènes pour contrebalancer. Moi y aurait rien à balancer
Le 29 décembre 2019 à 21:04:33 DeserteurDeter a écrit :
C'était intéressant, merci
Je crois pas que t'ai abordé en détails ta situation professionnelle, et je te demanderais pas de le faire, mais est-ce que tu as l'impression que le fait d'être une femme te retardé sur le plan professionnel par rapport à tes collègues comme de nombreuses femmes s'en plaignent ?
J'ai pas encore terminé mes études, mais je pense pas que ça soit un milieu où les travailleurs à vagin sont à plaindre
Si le genre est construit, la dysphorie aussi.
On ne peut pas mal "t'assigner", puisque ton identité de genre vient d'un construit social et ne lui préexiste pas selon votre théorie.
Donc tu peux pas invoquer ta "vraie identité", tu ne peux pas te sentir mal dans ce corps. La dyphorie est construite également, par l'absence de sexisme justement
Le 29 décembre 2019 à 21:20:06 Dark-Seouls a écrit :
Si le genre est construit, la dysphorie aussi.On ne peut pas mal "t'assigner", puisque ton identité de genre vient d'un construit social et ne lui préexiste pas selon votre théorie.
Donc tu peux pas invoquer ta "vraie identité", tu ne peux pas te sentir mal dans ce corps. La dyphorie est construite également, par l'absence de sexisme justement
L'emploi de ce déterminant possessif me laisse entendre que t'as pas lu, kheyou
Ce que je comprends, c'est un pavé plutôt mastoc, mais du coup pourquoi m'attribuer un raisonnement à l'aveugle sans savoir ce que j'en pense vraiment ?
Je pensais que l'affaire Remilia (paix à son âme) secouerait plus les ardeurs autour du sujet
En fait j'avais tout le temps du monde, vu le bide
C'est même pas comme si je la jouais provoc ou vierge effarouchée
Le 29 décembre 2019 à 21:21:56 CorailLubrique a écrit :
Le 29 décembre 2019 à 21:20:06 Dark-Seouls a écrit :
Si le genre est construit, la dysphorie aussi.On ne peut pas mal "t'assigner", puisque ton identité de genre vient d'un construit social et ne lui préexiste pas selon votre théorie.
Donc tu peux pas invoquer ta "vraie identité", tu ne peux pas te sentir mal dans ce corps. La dyphorie est construite également, par l'absence de sexisme justement
L'emploi de ce déterminant possessif me laisse entendre que t'as pas lu, kheyou
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/41/2/1570557348-on-se-pele-le-jonc-vindiou.png Ce que je comprends, c'est un pavé plutôt mastoc, mais du coup pourquoi m'attribuer un raisonnement à l'aveugle sans savoir ce que j'en pense vraiment ?
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/41/2/1570557348-on-se-pele-le-jonc-vindiou.png
J'ai lu après.
Je fais seulement remarquer que l'idée de dysphorie de genre est absurde quand on ne la considère pas comme également construite, comme le serait le genre.
Pour ton cas, et pour la plupart des trans, ça vient d'un traumatisme et d'un besoin de devenir fort ou de rejeter les traits jugés faibles, responsables du traumatisme. Donc j'ai raison : la dysphorie est construite, par ce genre d'événement qui influe sur le développement de la personne.
Je comprends bien que vous allez mal, et je comprends bien que c'est le bordel dans vos têtes. Mais c'est tout le côté négationnisme et redéfinition, imposition de concept foireux de force qui passent pas.
J'allais DDB mais en fait non
Je fav je lirai ça plus tard + courage dans le doute
Le 29 décembre 2019 à 21:28:34 Dark-Seouls a écrit :
Le 29 décembre 2019 à 21:21:56 CorailLubrique a écrit :
Le 29 décembre 2019 à 21:20:06 Dark-Seouls a écrit :
Si le genre est construit, la dysphorie aussi.On ne peut pas mal "t'assigner", puisque ton identité de genre vient d'un construit social et ne lui préexiste pas selon votre théorie.
Donc tu peux pas invoquer ta "vraie identité", tu ne peux pas te sentir mal dans ce corps. La dyphorie est construite également, par l'absence de sexisme justement
L'emploi de ce déterminant possessif me laisse entendre que t'as pas lu, kheyou
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/41/2/1570557348-on-se-pele-le-jonc-vindiou.png Ce que je comprends, c'est un pavé plutôt mastoc, mais du coup pourquoi m'attribuer un raisonnement à l'aveugle sans savoir ce que j'en pense vraiment ?
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/41/2/1570557348-on-se-pele-le-jonc-vindiou.png J'ai lu après.
Je fais seulement remarquer que l'idée de dysphorie de genre est absurde quand on ne la considère pas comme également construite, comme le serait le genre.
Pour ton cas, et pour la plupart des trans, ça vient d'un traumatisme et d'un besoin de devenir fort ou de rejeter les traits jugés faibles, responsables du traumatisme. Donc j'ai raison : la dysphorie est construite, par ce genre d'événement qui influe sur le développement de la personne.
Je comprends bien que vous allez mal, et je comprends bien que c'est le bordel dans vos têtes. Mais c'est tout le côté négationnisme et redéfinition, imposition de concept foireux de force qui passent pas.
Tu auras remarqué que la redéfinition ou l'impérialisme syntaxique sont deux tares que j'ai évitées au mieux dans ma pavasse, qui ne se veut ni politique, ni idéo-claste, ni révolutionnaire
Mais c’est pas des masses important, puisque la dysphorie tient moins de l’authenticité biologique (qui n’arrivera jamais, même avec transition, qu’on soit d’accord) que de l’authenticité sociale. D’être « perçu » comme tel.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520256134-risitasue2.png
Donc en gros, faudrait se forcer à se faire laver le cerveau pour vous permettre d'aller un peu mieux, en théorie.
Le 29 décembre 2019 à 21:30:56 Aetheris a écrit :
Le 29 décembre 2019 à 21:04:33 DeserteurDeter a écrit :
C'était intéressant, merci
Pas de quoi