LeRoiDeter
2018-12-01 18:03:24
Pas plus tard qu'hier après-midi. Depuis, je déprime.https://image.noelshack.com/fichiers/2017/07/1487382298-risitasdepressif.png
Réunion en présence de la direction et des financeurs pour le marché 2019.
Nous étions au moins 30 personnes et mon directeur m'avait mis un max de pression en me demandant de préparer tout un tas de statistiques et BIEN ENTENDU, à présenter à l'oral lors de cette réunion.
Donc je suis assis, avec un terrible mal de ventre. J'essaie de tousser pour masquer les bruits de gaz interne. Vous voyez le truc ? Un peu comme quand tu as faim et que tout le monde le crame à cause des gargouillis.
Le directeur fait sa part du job avec une présentation propre et sans bavure, l'assistante de direction idem, vient ensuite les financeurs etc... et plus le temps passe, plus mon heure arrive et plus j'ai mal au ventre.
Il est gonflé, rempli d'un gaz nauséabond qui ne demande qu'une chose, passer la frontière pour se répandre doucement dans les airs et les naseaux alentours.
Je serre les fesses au point de transpirer et je sens que mon visage chauffe.
A cet instant, j'ai un flash et je vois une femme en salle d'accouchement qui souffre de contraction.
C'est ce que je ressens. Comme si j'allais donner naissance à monstre difforme et démoniaque.
Vient mon tour de présenter mon travail.
Mon coeur triple de cadence et les 10 pas qui me séparent de la toile ou est projeté mon power point ont été les plus longs de toute ma vie.
Je marchais en prenant soin de faire de petits pas et en contractant tous les muscles de mon corps qui pouvaient avoir un lien, de loin ou de près, à mon anus.
TOUT MON CORPS était mobilisé pour empêcher la libération du ce sombre kraken.
Arrivé à bon port, je salue l'auditoire et je croise les yeux menaçants de mon directeur qui a compris tout de suite que quelque chose n'allait pas.
Je commence à commenter mes statistiques et les prévisions pour 2019 à l'aide d'un pointeur laser, je souffre mais tel un loup blessé, je continue de me battre en tentant de dissimuler mon malaise.
Malheureusement pour moi, avec la moiteur de mes mains, j'ai laissé tomber le pointeur laser au sol.
J'étais fait comme un rat...
Il était physiquement impossible de me baisser tant j'étais ballonné. Mission impossible.
Je reste figé en regardant le pointeur. Un silence pesant s'installe dans la pièce et tout le monde me regarde avec des yeux ronds. Mon directeur, lui, avait les yeux NOIRS de colère et me demande de continuer.
C'est ici que j'ai du affronter mon terrible destin.
J'ai pris une grande respiration et je me suis baissé pour ramasser cet objet maudit.
C'est lorsque que j'ai poussé sur mes jambes que c'est arrivé.
Le plus énorme et sonore des pets que j'ai lâché dans toute ma chienne d'existence.
PPRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRTTTTTTTTTTT
Un pet humide, gras et long de 5 secondes.
Je n'ai pu retenir un râle de soulagement. Le démon avait quitté mon corps.
L'odeur n'a pas tardé à rivaliser avec le bruit. Tel un nuage toxique, ce gaz venu tout droit des enfers commençait à faire son oeuvre. Un fumet brûlant aux effets lacrymogènes. Une odeur qui te fait immédiatement regretter d'être venu au monde.
J'étais rouge de honte, les larmes aux yeux et je regardait dans le vide en demandant pardon.https://image.noelshack.com/fichiers/2017/01/1483736625-59494949.jpg
Certains se pinçaient le nez en grimaçant, 2 femmes ont quitté la pièce, le visage empli de haine.
Mon patron parlait à l'oreille de l'assistante de direction avec un visage sombre. Cette dernière s'est levée pour ouvrir les 4 baies vitrées de la salle de réunion.
Guillaume, ce connard de la compta ricanait avec son collègue Malik tout en faisant des gestes pour chasser cette immonde odeur.
Le reste de l'assemblée était littéralement en train de suffoquer.
"C'est dégueulasse"
"Quel porc"
Les financeurs se sont levés et on quitté la pièce pour aller respirer.
Une fois le gaz dissipé, je retourne m'asseoir sans un mot.
Et bien entendu, ce que je craignais arriva...
En m'asseyant, j'ai senti une masse chaude s'étaler sur mes fesses.
Je venais tout bonnement de chier dans mon froc et désormais, j'écrasais ma merde.
La réunion à continué, j'étais figé, n'osant plus faire le moindre geste pour ne pas ventiler l'odeur de merde qui était toujours présente. Les deux femmes qui étaient assises à côté de moi avaient écarté leur chaise d'un bon mètre.
Seul dans ma merde. Voilà ou j'en étais.
Et ça puait encore, tout le monde faisait la gueule. L'odeur restait là.
Puis mon directeur à fini par craquer et à hurlé :
"SORTEZ, NOM DE DIEU !"https://image.noelshack.com/fichiers/2016/51/1482439995-filloncolererisitassticker.png
Je quittais donc la salle sous un manteau de honte en m'excusant platement, tête baissée.
En marchant vers la sortie, je sentais des morceaux d'étron couler le long de ma jambe.
Enfer et damnation.
En fermant la porte, je les ai entendu rire entre eux.
Je sais que je vais être convoqué maintenant. Mais parler de pet et de merde devant le directeur, je pourrais pas. Pas une seconde fois.
C'est le bordel mes clés.https://image.noelshack.com/fichiers/2017/07/1487382298-risitasdepressif.png