Psyckedelic
2018-08-25 22:54:35
Je vous explique
Je suis un grand adepte des psychédéliques, LSD en particulier, et en particulier à forte (très forte) dose, seul dans mon appartement.
J'ai une 15aine de voyages à mon actif (+ une 15aine de prises modérées où l'état psychédélique n'est soit pas atteint soit modérément)
Sur ces 15 voyages j'en ai 3 avec des personnes qui se finissent toujours en badtrip avec comme thème, le fait que je découvre que je suis l'univers, mais que du coup l'univers est mon égo, et que le piger consciemment va aboutir à la fin du monde et au néant, le tout dans une souffrance infinie et quasi éternelle.
Bon c est pas joli mais c'était toujours à de fortes doses de LSD, à plusieurs, chaque fois en un jour j'étais remis presque entièrement, et en dehors de ça j'ai jamais eu un quelconque doute sur ma santé mentale.
Bon
Y'a 3 semaines j'ai fais mon dernier voyage, à 300ug, et j'ai atteinds ce qu'on appelle une mort de l'ego, ce qui est l'expérience humaine la plus intense possible. Ça a du me fragiliser.
Ensuite toute la semaine j'ai débuté un taff éprouvant physiquement, et j'ai jamais dormis plus de 5 heures par nuit. Le vendredi, j'ai travaillé 11 heures et je suis parti pour 2 jours de festival. J'ai pas mangé le soir, puis j'ai pris une grosse dose de 2cb qui est aussi un psychédélique.
Ensuite j'ai fais une 1ère nuit blanche. Le lendemain mon seul repas c'était un macdo, puis le soir j'ai fais un joli cocktail de drogues avec des amphets et de la mdma, de l'alcool, puis un taz. J'ai refais une nuit blanche.
Ça faisait 50 heures que j'avais pas dormis, j'ai bu deux bières, j'ai fumé quelques taff sur un pétou et c'est parti en vrille : grosse crise psychotique de 5 heures où j'étais schizophrène, paranoïaque et était une nouvelle fois persuadé de piger que je suis l'univers et que ça conduit à la fin des temps.
Et si pour mes badtrip il me fallait un jour pour m'en remettre, la au bout de 2 semaines je me sens pas de fou rétablis.
J'ai réessaye plusieurs fois de fumer des joins et y'a toujours un moment où je repige la logique de mon délire et où je retourne un petit peu dedans, et grosse crise de panique.
Ça dure quelques minutes à quelques dizaines de minutes et ça passe.
Cleen l'ai toujours (je crois) aucun symptôme psychotique.
Pensez vous qu'avec le temps ma blessure psychique peut entièrement se résorber, ou est ce que j'ai tellement déconné que j'ai atteinds le point de non retour ?
Je pense que si je restais cleen y'aurait pas de problème, SAUF Que, j'aime la drogue et surtout, les psychédéliques sont une passion, mon rêve étant de travailler dans ce sujet là, sur la psychologie psychédélique. Enfin, sur du court et moyen terme je peux m'en passer sans soucis, sur du long terme je sais que c'est inenvisageable.
En sachant que j'ai eu une enfance des plus propice possible à une bonne et stable structure mentale, MAIS QUE, niveau antécédents familiaux, et ma tante, et ma cousine, ont déclenché une schizophrénie et ce, à cause notamment d'un abus de drogues.
Que faire ? J'ai pensé à revivre ce bad sous hypnose avec un psy, mais j'ai peur qu'au lieu d'aider le truc ça puisse favoriser le déclenchement d'une psychose ?
J'ai pensé à voir un psychiatre pour gratter des neuroleptiques mais à par pour ça et me filer des cachetons (que je ne prendrai pas, hors de question), pourrait il m'aider ? Une IRM et des tests neuropsychologiques n'apportera ent probablement pas grand chose.
J'ai l'impression que mon amour des psychédéliques me condamne d'avance ?