steak-frite93
2015-11-25 18:23:23
témoignages de certaines personnes travaillant à la défense :
Nahuel Raul, 31 ans, responsable d'une sandwicherie, se rassure pour sa part d'être "près de la sortie, c'est déjà ça". "On écoute la radio, on regarde en permanence les infos, parce qu'ici, on est au premier sous-sol, et on se dit qu'on ne sera pas forcément au courant s'il se passe quelque chose dans les étages", note-t-il encore.
Pour Marie, 51 ans, voisine du "quartier", qui vient souvent pour "faire les vitrines", "ça fait un peu peur". Avec sa fille et son petit-fils âgé de 10 ans, "maintenant, on évite le ciné et le McDo, et on ne va au centre commercial que le matin: on se dit que s'ils veulent faire une attaque, ils le feront plus tard dans la journée, quand il y aura plus d'affluence".
Au pied d'une des tours Total, Guy, salarié depuis 35 ans dans l'exploration-production, notamment en Libye, "se sent d'autant plus menacé que Total est présent dans les pays à risques". "Du coup, quand on me demande, je ne dis plus où je travaille, ni quel est mon métier". Lui aussi "regarde" plus que d'habitude autour de lui. "Et surtout à ce niveau-là", dit-il, les mains sur sa ceinture abdominale.
Dans les transports aussi, régulièrement théâtre d'alerte aux colis suspects, la méfiance a gagné les usagers: "davantage de gens prennent le bus au lieu du métro et du RER", a remarqué Clémentine, 23 ans, à la station La Défense.
c'est chaud quand même