AprilLudgate
2024-11-18 19:35:49
Le 18 novembre 2024 à 19:14:18 :
Le 18 novembre 2024 à 19:10:37 :
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Le malaise devant le tribunalhttps://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png
Imagine l'avocat raté qui a étudié et travaillé dur en révant d'etre un excellent avocat qui finit par devoir defendre le typehttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/18/6/1588439345-1545950497-jesus-deux-mains-rire-sticker-miroir.png
Déjà comment tu défends un type qui lèche des trous de balles d’inconnues dans des tentes ?
Mesdames et Messieurs les jurés,
Je me tiens devant vous aujourd'hui dans une affaire qui, au premier abord, peut susciter le choc et même le ridicule. Cependant, il est de mon devoir, non seulement en tant qu'avocat, mais aussi en tant que défenseur de la justice et de l'humanité, de vous inviter à transcender vos émotions premières pour examiner les faits, les intentions, et surtout l'absence de preuves irréfutables dans cette affaire.
1. L'importance de la présomption d'innocence
Mon client est accusé d’un acte non seulement étrange, mais qui semble, dans sa description, presque invraisemblable. Avant d’entrer dans les détails, je veux insister sur un principe fondamental de notre droit : la présomption d'innocence. Il ne s’agit pas ici de se moquer ou de condamner un homme sur la base de témoignages troublés ou d’une enquête imparfaite. La charge de prouver, sans l’ombre d’un doute, que mon client a commis ces actes incombe à l’accusation. Et mesdames et messieurs, cette charge est loin d’être remplie.
2. Des accusations fondées sur des perceptions floues
Les plaignantes affirment avoir été réveillées dans leur sommeil, prétendument victimes d’une intrusion, mais que savons-nous exactement ?
- Où sont les preuves tangibles que mon client est bien celui qui a commis ces actes ?
- Aucune empreinte digitale, aucun ADN, aucune preuve physique n’a été apportée pour établir un lien direct entre mon client et ces scènes décrites.
- Nous sommes face à des témoignages basés sur des sensations fugitives dans un état de demi-conscience nocturne. Le sommeil, mesdames et messieurs, est un état fragile, où rêves et réalités se mêlent. N'est-il pas possible qu'il y ait eu erreur d'interprétation ?
3. Un comportement attribué sans preuve
Permettez-moi de poser une question : est-il logique que mon client, un homme sans antécédents criminels, connu pour sa discrétion et son calme, décide soudainement de s’introduire dans des tentes pour commettre des actes aussi particuliers ? L'accusation se contente de proposer un scénario qui ne repose que sur une suite d’hypothèses. Mais le doute, Mesdames et Messieurs, doit jouer en faveur de l’accusé.
4. Le profil psychologique de mon client
Mon client est un homme dont le parcours ne montre aucun signe de déviance. Oui, il a des excentricités (qui n’en a pas ?) mais cela ne fait pas de lui un criminel. Ces accusations, aussi farfelues soient-elles, reposent sur des préjugés : il est jugé non pas pour ce qu’il a fait, mais pour ce qu’on imagine de lui.
5. Une justice équitable, pas un lynchage moral
Le rôle de ce tribunal n'est pas de céder aux émotions, ni à l'envie de trouver un coupable à tout prix. C'est d'examiner les faits avec rigueur. Nous sommes ici pour rendre justice, pas pour donner une réponse facile à une situation inconfortable.
Mesdames et Messieurs, au terme de cette procédure, je vous demanderai d’avoir le courage de dire « non ». Non, à l’absence de preuve. Non, à une condamnation fondée sur des hypothèses. Non, à l’injustice.
Acquittez mon client, car aujourd'hui, il n'y a rien qui prouve, au-delà de tout doute raisonnable, qu’il est coupable des faits qui lui sont reprochés.
Je vous remerciehttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/10/1489245825-avocat-risitas.png