L’incohérence des DROITARDS résumée en 2 MINUTES

Le 11 juillet 2024 à 10:05:40 :

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> >> Le 11 juillet 2024 à 08:53:01 :

> > >> Le 11 juillet 2024 à 08:49:41 :

> > > >Apres la gauche n'aiment pas les valeurs du travail. Tu le vois a la quantité de manif qu'ils font.

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> > > > T'es presque un nazi si t'essaie de travailler pour donner un avenir meilleur a tes enfants.

> > > > Imagine t'es la ouvrier, tu taff toute ta vie a l'usine et tu souhaite offrir plus de confort a ta progeniture plus tard. Quel horreur, faudrait pas que tu puisse leguer quelques chose a tes enfants et esperer qu'ils s'elevent dans la société.

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> > > Tu vis dans une fiction. Un ouvrier a l’usine n’a rien, comme patrimoine tangible, à léguer à ses enfants. À la rigueur, grâce à la gauche et ses luttes qui ont instauré le droit du travail, le salaire minimum, les congés et les soins remboursés, il peut mieux s’occuper d’eux. Et si vraiment il a eu la chance de connaître les 30 glorieuses, il peut leur laisser un petit pavillon (pas concerné par les réflexions sur l’héritage)

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> > Si t'as un progeniture je les plains (mais bon quand se sera le cas tu changeras surement d'avis). Ne pas comprendre que tu veux travailler pour leur donner une vie meilleurs.

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> > Puis c'est hyper reducteur ce que tu dis. Les pauvres ouvriers a l'usine n'ont rien selon toi ? Putain les pauvres ils ont meme pas le droit de leguer leur maison quoi.

> > Ah oui c'est vrai qu'heritage s'est uniquement de l'argent.

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> Je vois vraiment pas comment tu as pu comprendre ça avec mon message. Je connais visiblement mieux la réalité du prolétariat ouvrier que toi. Tu vis dans une fiction si tu crois qu’un ouvrier a du patrimoine à léguer à ses enfants.

Mon père : chauffeur de bus. Ma mère : femme de ménage immigrée.
Ils ont une maison, une voiture, et un appart qu'ils louent.
De quoi tu parles ? Tu prends tous les ouvriers pour des demeurés qui ne savent pas gérer leur pognon ?

Voilà, exactement la situation que j’ai décris, ils ont eu la chance de connaître une période de croissance (obtenue sur le dos du prolétariat mondial). C’est tout à fait marginal dans les discussions sur l’héritage. C’est pas la Scenic de tes parents et le 9m2 qu’ils louent à un étudiant dont il est question ici.

Oh purée toi je me retiens de t'insulter, si j'ai un héritage c'est parce que ma mère s'est pétée le dos à l'usine, et pour rien d'autre.

Ton héritage est marginal. Les actionnaires de l’entreprise de ta mère lui ont confisqué la majorité de la valeur qu’elle a créée en se détruisant la santé. Les enfants de ces actionnaires hériteront de l’exploitation de ta mère. C’est d’eux dont il est question, pas de ce que tes parents ont pu (par encore d’avantage de souffrance et de privation) thésauriser avec les miettes que leurs patrons leur ont laissées.

C’est là tout l’exploit des capitalistes : faire croire aux prolétaires qu’ils avaient les mêmes intérêts que les bourgeois.

Oui oui, le classique discours marxiste. C'est vrai qu'un boulanger est souvent actionnaire de sa propre boulangerie (ptdr). C'est l'état, et pas les actionnaires, qui a contribué à détruire la santé d'un entrepreneur en ponctionnant la moitié de ses bénéfices. T'as apparement aucune idée de combien ça coûte réellement de payer un salarié puisque tu vis bien dans la confort de ta fable. Contrairement à toi, l'entrepreneur a pris des risques, investi son temps et son argent, et contribue à l'économie en créant des emplois. Dénigrer cela, c’est méconnaître la valeur de l’entrepreneuriat.

Toi, tu vis grâce aux richesses produites par des gens qui entreprennent, innovent et "se détruisent la santé", et pourtant, tu les accuses de tous tes maux. Bref, c'est toi le cancer, pas les gens qui te payent.

Oui un boulanger est souvent propriétaire de son fond de commerce et de ses outils de production. Mais peu importe. Le boulanger est ce qu'on appelle un petit-bourgeois. Même s'ils jouent un rôle dans l'exploitation des travailleurs, ce n'est pas d'eux dont je parlais ici. Je parle spécifiquement de la classe bourgeoise, celle propriétaire de moyens de production qu'ils n'exploitent pas eux-même (à la différence des petits-bourgeois) mais qui en tirent les rentes.

Je ne vois pas pourquoi tu cherches absolument à mettre ma figure en opposition à celle de l'entrepreneur. Il n'est pas question de moi ici.

S'il y a bien une chose qui empêche l'entrepreneur dans son entreprise, c'est la propriété privée des moyens de production et leur concentration dans les mains de la classe bourgeoise. Dans un monde de propriété collective, l'entrepreneur n'aurait pas à se soucier de l'acquisition de moyens de production.

Là tu opères un retournement classique. En te focalisant sur la figure de l'entrepreneur, ou en prenant pour toi la critique de l'héritage, tu oublies que si ta mère s'est cassée le dos à l'usine ou si tu as du mal à lancer ton entreprise, c'est d'abord à cause de la classe capitaliste qui ne satisfait jamais des rentes qu'elle obtient par son patrimoine.

On ne défend pas tant les héritiers que ceux qui veulent être libre de donner à qui ils souhaitent