Cf, mon post précédenthttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/08/7/1646000772-chat-miroir-militaire.png
Quoi qu'on pense d'AG ses critiques sont quand même plus élaborées, argumentées et construites.
Ceux que j'ai lu étaient totalement conformes, dans leurs suffisances, à ce que l'auteur de ce topic nous a partagéhttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/08/7/1646000772-chat-miroir-militaire.png
Une culture un peu méprisée des sphères intellectuelle. Ça permet de faire pas mal de choses. Evangelion c'est un chef d'œuvre de sous culture par exemple. Retiré de son medium, ça vaut plus rien.
Non Evangelion n'est meme pas un chef d'oeuvre de sous culture.
Ça l'est. Jamais une oeuvre n'a à ce point incarné les anime. C'est l'apothéose du medium depuis il y a plus rien
Ça veut rien dire ce que tu viens d'écrire, en quoi Evangelion incarne quoi que ce soit. Et il y a eu pleins d'anime depuis et avant qui sont plus pertinents.
Parce qu'Anno était un authentique Otaku, comprend les codes de cette sous culture et les a utilisé pour produire quelque chose de nouveau, d'abouti tout en étant iconoclaste par moments. On parlait des trois révolution de l'animation japonaise (astroboy, gundam et Evangelion) depuis, il y a plus rien
Qui parle de ces trois révolutions à part toi ? Et je pense qu'Akira et Ghost in the Shell ont eu plus d'impact sur la sous culture anime (et pas que) qu'Evangelion (qui reprend pleins de codes de Gundam d'ailleurs). Pareil le studio Ghibli a fait bien plus pour amener le spectateur occidental a consommé de la japanimation (Anno ayant bossé sur Nausicaa).
C'est les codes de la sous culture otaku et pas de la japanimation qu'Evangelion incarne peut être pleinement comme tu le dis, surtout avec les OAVs métas encore plus introspectifs qui viennent te balancer des otakus en salle de ciné.
Le type est documentaliste dans un collège paumé de Guyane, il se prend pour qui pour émettre de telles critiques ?https://image.noelshack.com/fichiers/2022/21/4/1653554488-ahi-wonki-tison.png
Le 29 septembre 2022 à 16:52:56 : Le type est documentaliste dans un collège paumé de Guyane, il se prend pour qui pour émettre de telles critiques ?https://image.noelshack.com/fichiers/2022/21/4/1653554488-ahi-wonki-tison.png
Ce n'est pas très bien avisé les procès en légitimitéhttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/08/7/1646000772-chat-miroir-militaire.png
Breaking Bad c'est, au sortir du visionnage de cinq saisons exceptionnelles, une superbe série noire, glauque, remarquablement écrite, qui cristallise en un seul personnage, Walter White, tous les maux d'une société mise à mal par la crise.
Sur la forme, c'est un quasi sans faute. La réalisation est excellente, avec une multiplicité de prises de vues inventives (au point que par moments, ça frise le "too much") toujours au service de la narration. La musique est toujours appropriée, que ce soit celle composée pour la série ou les morceaux choisis en contrepoint des images qui défilent.
Sur le fond, les arcs narratifs déployés tout au long des cinq saisons sont remarquables, avec un suspens savamment distillé, mettant en exergue des situations où la morale et les valeurs des personnages sont constamment maltraitées... Le tandem phare "Pinkman / White" entretient une relation équivoque qui sous-tend toute les intrigues, entre fidélité et mépris, erzatz de filiation et rejet épidermique. Tous les personnages entrants et sortants sont ciselés, fouillés, (Saul Goodman, Gustavo Fring), jamais accessoires... Quant au casting, si la performance de Bryan Cranston crève l'écran, Aaron Paul en Jesse Pinkman n'a jamais cessé de me bluffer, incarnant la fragilité de son personnage avec une justesse rare...
J'évoquais la crise au début parce qu'à mon sens, Breaking Bad est moins l'histoire d'un homme qui pète un plomb (ce n'est vrai que le temps de quelques épisodes dans la première saison) que l'histoire d'un homme qui rejette les valeurs d'une société qui ne fonctionne plus, qui ne peut pas le soutenir, à qui il a donné sans compter sans jamais rien recevoir en retour. Animé d'un orgueil allant toujours croissant, Walter White rejette toute main tendue, veut vivre "son" rêve américain qui tourne au cauchemar, réussir seul, en dehors des limites imposées par la morale et accessoirement la loi.
Avec ou sans crise, l'histoire serait la même, mais je ne suis pas certain que Breaking Bad aurait une telle résonance sans ce contexte bien particulier que traverse notre époque depuis mi 2007 côté US. L'économie folle qui s'effondre, les valeurs positives du modèle américain qui battent de l'aile, la réussite court termiste se nourrissant du désespoir général...
Walter White refuse de mourir gentiment en laissant sa famille ruinée comme ce pays incapable de lui apporter des solutions le lui demande. Il décide de se battre, de "s'amoraliser" toujours plus afin d'échapper à l'inéluctable... Walter White est un homme en crise qui défie la défaite annoncée de son existence. Une existence qu'il a subi, qu'il reprend en main de façon la plus abjecte à son crépuscule.
A présent que la série est achevée, on peut légitimement qualifier Breaking Bad de chef d'oeuvre. Quoique prévisible, sa conclusion est orchestrée avec une maestria sans commune mesure ou presque (Dans des registres différents, The Wire et Six Feet Under atteignent des sommets équivalents où (a)moralité et émotion se confondent) qui marque durablement le spectateur. Jusqu'au bout, l'ambivalence du personnage de Walter White a persisté. Un formidable salaud sur lequel il est bien complexe de se prononcer, qui va hanter longtemps les futures productions de séries souhaitant s'inscrire dans ce registre.
Ok pour la mise en scène par contre les acteurs jouent très bien, les dialogues sont plutôt bien fait, le développement des personnages est de très bonne facture, bref comme d’habitude ce poseur se la joue avec son petit discours de merde recyclé sur "l’art et le divertissement"
Je vous invite à aller visionner la chaîne yt : film et politique
La différence de niveau entre cette chaîne et ag est abyssale, là où ag ne donne qu un avis subjectif comme un simple consommateurs, l autre va émettre une vraie critique en mettant le film dans un contexte et donner une vision politique qui caractérise le film
Le 29 septembre 2022 à 16:54:36 : Breaking Bad c'est, au sortir du visionnage de cinq saisons exceptionnelles, une superbe série noire, glauque, remarquablement écrite, qui cristallise en un seul personnage, Walter White, tous les maux d'une société mise à mal par la crise.
Sur la forme, c'est un quasi sans faute. La réalisation est excellente, avec une multiplicité de prises de vues inventives (au point que par moments, ça frise le "too much") toujours au service de la narration. La musique est toujours appropriée, que ce soit celle composée pour la série ou les morceaux choisis en contrepoint des images qui défilent.
Sur le fond, les arcs narratifs déployés tout au long des cinq saisons sont remarquables, avec un suspens savamment distillé, mettant en exergue des situations où la morale et les valeurs des personnages sont constamment maltraitées... Le tandem phare "Pinkman / White" entretient une relation équivoque qui sous-tend toute les intrigues, entre fidélité et mépris, erzatz de filiation et rejet épidermique. Tous les personnages entrants et sortants sont ciselés, fouillés, (Saul Goodman, Gustavo Fring), jamais accessoires... Quant au casting, si la performance de Bryan Cranston crève l'écran, Aaron Paul en Jesse Pinkman n'a jamais cessé de me bluffer, incarnant la fragilité de son personnage avec une justesse rare...
J'évoquais la crise au début parce qu'à mon sens, Breaking Bad est moins l'histoire d'un homme qui pète un plomb (ce n'est vrai que le temps de quelques épisodes dans la première saison) que l'histoire d'un homme qui rejette les valeurs d'une société qui ne fonctionne plus, qui ne peut pas le soutenir, à qui il a donné sans compter sans jamais rien recevoir en retour. Animé d'un orgueil allant toujours croissant, Walter White rejette toute main tendue, veut vivre "son" rêve américain qui tourne au cauchemar, réussir seul, en dehors des limites imposées par la morale et accessoirement la loi.
Avec ou sans crise, l'histoire serait la même, mais je ne suis pas certain que Breaking Bad aurait une telle résonance sans ce contexte bien particulier que traverse notre époque depuis mi 2007 côté US. L'économie folle qui s'effondre, les valeurs positives du modèle américain qui battent de l'aile, la réussite court termiste se nourrissant du désespoir général...
Walter White refuse de mourir gentiment en laissant sa famille ruinée comme ce pays incapable de lui apporter des solutions le lui demande. Il décide de se battre, de "s'amoraliser" toujours plus afin d'échapper à l'inéluctable... Walter White est un homme en crise qui défie la défaite annoncée de son existence. Une existence qu'il a subi, qu'il reprend en main de façon la plus abjecte à son crépuscule.
A présent que la série est achevée, on peut légitimement qualifier Breaking Bad de chef d'oeuvre. Quoique prévisible, sa conclusion est orchestrée avec une maestria sans commune mesure ou presque (Dans des registres différents, The Wire et Six Feet Under atteignent des sommets équivalents où (a)moralité et émotion se confondent) qui marque durablement le spectateur. Jusqu'au bout, l'ambivalence du personnage de Walter White a persisté. Un formidable salaud sur lequel il est bien complexe de se prononcer, qui va hanter longtemps les futures productions de séries souhaitant s'inscrire dans ce registre.
Super ça kheyou !https://image.noelshack.com/fichiers/2022/08/7/1646000772-chat-miroir-militaire.png On est encore un peu trop dans le résumé de l'histoire que de la critique au sens propre, mais le pavé vaut le coup d'être lu au moins.
Le 29 septembre 2022 à 16:56:38 cas a écrit : Ok pour la mise en scène par contre les acteurs jouent très bien, les dialogues sont plutôt bien fait, le développement des personnages est de très bonne facture, bref comme d’habitude ce poseur se la joue avec son petit discours de merde recyclé sur "l’art et le divertissement"
Gneugneu les films de (insérer un cinéaste noname) sont mieux
Le 29 septembre 2022 à 15:47:33 : Toujours drôle de voir des gens qui n'ont jamais rien foutu de leur vie à part parler de ce que les autres font donner leur avis sur tout et n'importe quoi
Le 29 septembre 2022 à 17:00:29 : Quand il y a ça qui est proposé sur yt il faut avoir une faible conscience de soi pour sortir des vidéos de la qualité d ag
Mais bon, il faut des vidéos médiocres pour les spectateurs médiocres
Ouais mais c'est une femme (en plus de gauche) qui parle, donc pas assez légitime pour le nabot moyenhttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/08/7/1646000772-chat-miroir-militaire.png
[16:54:36] <JakartaSch> Breaking Bad c'est, au sortir du visionnage de cinq saisons exceptionnelles, une superbe série noire, glauque, remarquablement écrite, qui cristallise en un seul personnage, Walter White, tous les maux d'une société mise à mal par la crise.
Sur la forme, c'est un quasi sans faute. La réalisation est excellente, avec une multiplicité de prises de vues inventives (au point que par moments, ça frise le "too much") toujours au service de la narration. La musique est toujours appropriée, que ce soit celle composée pour la série ou les morceaux choisis en contrepoint des images qui défilent.
Sur le fond, les arcs narratifs déployés tout au long des cinq saisons sont remarquables, avec un suspens savamment distillé, mettant en exergue des situations où la morale et les valeurs des personnages sont constamment maltraitées... Le tandem phare "Pinkman / White" entretient une relation équivoque qui sous-tend toute les intrigues, entre fidélité et mépris, erzatz de filiation et rejet épidermique. Tous les personnages entrants et sortants sont ciselés, fouillés, (Saul Goodman, Gustavo Fring), jamais accessoires... Quant au casting, si la performance de Bryan Cranston crève l'écran, Aaron Paul en Jesse Pinkman n'a jamais cessé de me bluffer, incarnant la fragilité de son personnage avec une justesse rare...
J'évoquais la crise au début parce qu'à mon sens, Breaking Bad est moins l'histoire d'un homme qui pète un plomb (ce n'est vrai que le temps de quelques épisodes dans la première saison) que l'histoire d'un homme qui rejette les valeurs d'une société qui ne fonctionne plus, qui ne peut pas le soutenir, à qui il a donné sans compter sans jamais rien recevoir en retour. Animé d'un orgueil allant toujours croissant, Walter White rejette toute main tendue, veut vivre "son" rêve américain qui tourne au cauchemar, réussir seul, en dehors des limites imposées par la morale et accessoirement la loi.
Avec ou sans crise, l'histoire serait la même, mais je ne suis pas certain que Breaking Bad aurait une telle résonance sans ce contexte bien particulier que traverse notre époque depuis mi 2007 côté US. L'économie folle qui s'effondre, les valeurs positives du modèle américain qui battent de l'aile, la réussite court termiste se nourrissant du désespoir général...
Walter White refuse de mourir gentiment en laissant sa famille ruinée comme ce pays incapable de lui apporter des solutions le lui demande. Il décide de se battre, de "s'amoraliser" toujours plus afin d'échapper à l'inéluctable... Walter White est un homme en crise qui défie la défaite annoncée de son existence. Une existence qu'il a subi, qu'il reprend en main de façon la plus abjecte à son crépuscule.
A présent que la série est achevée, on peut légitimement qualifier Breaking Bad de chef d'oeuvre. Quoique prévisible, sa conclusion est orchestrée avec une maestria sans commune mesure ou presque (Dans des registres différents, The Wire et Six Feet Under atteignent des sommets équivalents où (a)moralité et émotion se confondent) qui marque durablement le spectateur. Jusqu'au bout, l'ambivalence du personnage de Walter White a persisté. Un formidable salaud sur lequel il est bien complexe de se prononcer, qui va hanter longtemps les futures productions de séries souhaitant s'inscrire dans ce registre.
Ce n'est pas absolument pas une critique. C'est une juxtaposition de paraphrases pour résumer la série avec des mots creux.
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