Le 14 août 2022 à 18:12:03 :
Le 14 août 2022 à 18:07:12 :
Le 14 août 2022 à 18:03:31 :
Le 14 août 2022 à 16:10:55 :
Cette « science » se fonde sur un postulat : la nature ultime de la réalité reposerait sur l’esprit. « Derrière cette fleur, avant cette fleur, il y a eu l’idée de la fleur »
Ca pour le coup c'est vrai.
Bref, encore un piège de la modernité. Les mouvements New Age se multiplient, mélangent la vérité au faux, et les gens pas trop golems en quête de spiritualité mais coupés de leur tradition se font avoir et se tournent vers eux. La sélection s'opère.
Mais non ! Car ça veut dire que la matière est une pensée pure
Et si tu communiques uniquement par les pensées alors tu inhibes la communication physique de la matière. T'existes plus. T'es juste une probabilité d'onde.
La négation des Formes platoniciennes est une négation de l'Intellect Divin, ergo de l'Intellect en tant que tel, ce qui signifie aussi le rejet de toute téléologie, sans laquelle le concept même d'évolution (qu'il existe un tel processus adaptatif, nous ne le nions pas en soi) reste inintelligible. La vision traditionnelle de la genèse universelle n'est pas une évolution mais une émanation, une "cristallisation des idées célestes dans la substance cosmique" (Schuon), la vapeur intelligible (les "idées") se figeant en "cristaux" subtils (les "effigies" platoniciennes) jusqu'à se manifester finalement sous forme de "neige" solide (les "ombres" ou aistheta somata du royaume corporel).
Cette "substance cosmique" est comme un miroir qui reflète l'activité des essences, bien qu'inversement (spiegelverkehrt). Dans la manifestation, la graine précède l'arbre, tout comme le bourgeon précède la fleur ; cependant, cette fleur ne se limite pas à son instanciation contingente mais "s'étend dans l'éternité". Sa racine métaphysique, la forme parfaite et préexistante, est ontologiquement antérieure et le bouton ne peut devenir la fleur que parce que, "essentiellement", il l'a toujours été ; Die Rose, welche hier dein äußeres Auge sieht, die hat von Ewigkeit in Gott also geblüht.
Bref, il ne fait que répéter Platon et Aristote, entre autres. Oui, l'idée de la fleur existe bien avant la fleur. Comme d'habitude, les hérésies modernes New Age mélangent le vrai au faux pour mieux duper les déracinés.
Les axiomes d'infinis sont légions et la physique quantique a l'air de tous les annihiler, mais aussi de les créer. Cela ne rend pas ses infinis moins réels, au contraire peut-être.
On a par contre des axiomes tenaces : Axiome de la question. Oui car une question n'est que la position de l'interrogation. Dans "On mange quand ?" la question n'existe pas. "?" existe seul. "On mange quand" n'est pas une question. Une question est donc fallacieuse car elle crée des choses à partir du vide (non question) La question est donc une pure complication de la réalité. Un nœud. Qui donne peut-être plus de matière à la consistance de notre monde.
Ensuite il y a aussi l'axiome des liaisons. Et l’axiome de la conscience directement vécue, le présent. Ceux là aussi sont ils éliminés / gérés par la physique quantique dans sa résolution du calcul infinitésimal. Comme une isolation. Ou bien donc notre monde existerait bien mais il est limité par l'isolation quantique, lui conférent une résonance particulière mais irréelle.