BERSERK est le MANGA le plus SURCOTE

Le 26 juillet 2021 à 02:28:43 :
Casca fait la femme forte pour être prise au sérieux, je vois pas en quoi c'est mauvais, les femmes ne sont pas accepter dans le milieu des mercenaires, elle se sent obligé de rejeter sa féminité pour que les hommes ne la voient pas qu'à travers son corps.

Guts n'a rien d'un tsundere au masculin, tu caricatures les personnages pour affirmer qu'ils sont mauvais, tu es de mauvaise foi.

Guts a toujours eu un bon fond, quand il était petit il a donné sa confiance à gambino son père adoptif, ce dernier le trahit en le vendant comme objet sexuelle, un être humain devient distant avec les autres et a peur de donner sa confiance lorsqu'il vit une série de déceptions, son côté froid est justifiéhttps://image.noelshack.com/fichiers/2016/47/1480081450-ris42.png

Sur Casca, c'est bien ce qu'on dit : archétype de la femme qui veut être acceptée par les hommes "en tant qu'homme", mais qui dans le fond reste une femme sensible qui a besoin de protection etc... Donc finalement pas une femme si forte que cela. Du coup c'est pas hyper crédible : pourquoi une femme qui au fond d'elle-même est une femme douce à la recherche d'un homme protecteur déciderait d'aller s'enrôler dans une troupe de mercenaires ? Enfin je sais pas, ca aurait été plus crédible de la rendre gouine ou bien hyper masculine dans ses comportements sexuels en étant "rentre dedans" avec des mecs randoms quand elle a envie de baiser etc... Enfin je sais pas, je trouve le rapport à la sexualité de Casca pas du tout raccord avec ce qu'elle devrait être selon moi compte tenu de l'univers dans lequel elle évolue, à savoir une troupe de mercenaires.

Le 26 juillet 2021 à 02:29:26 :

Le 26 juillet 2021 à 02:20:20 :

Le 26 juillet 2021 à 02:17:38 :

Le 26 juillet 2021 à 02:04:14 :

Le 26 juillet 2021 à 02:00:40 :
Alors l'OP, je trouve également Berserk relativement surcoté, mais je trouve que les arguments que tu avancent sont carrément mauvais.

Tu accuses les "fans" de Berserk d'être des "80 de QI", mais tu ne dois guère avoir beaucoup plus de points de QI pour te plaindre du fait que "le plot twist est téléphoné et attendu et pas surprenant".

C'est toute la tragédie de l'histoire : dès le début on sait que ca va mal finir. Tout l'intérêt est de voir comment on va en arriver à la désolation du début alors qu'à un moment tout semble aller pour le mieux. Pour quelle raison tout cela va t il s'écrouler ? Et si tu n'arrives pas à t'attacher à t'attacher à des personnages sur 10 volumes sous prétexte que tu sais qu'ils vont finir par mourir, c'est sans doute parce que tu es immature émotionnellement et que tu préfères te protéger derrière un écran de "c'est le fiction, ils vont mourir, osef" pour prendre de la distance et ne pas avoir à gérer l'motion que causerait leur perte ensuite. Mais ça, c'est ton problème, pas celui de l'auteur.

Personnellement, je trouve la dimension tragique de l'histoire jusqu'à l'éclipse très bien gérée justement.

De plus, il faut quand même reconnaitre qu'il y a un travail de dessin peu commun dans les mangas, avec un vrai travail sur le rendu des visions cauchemardesques.

Après, je te rejoins sur certains personnages archétypaux et notamment sur Casca qui est vraiment un énorme cliché et puis à vrai dire, je me suis arrêté au bout d'un moment parce que les histoires de démons, de combat, de blabla... Ca va 5 min.

Le concept de "il n'y a que la guerre et le désespoir", c'est un peu surexploité de nos jours... En plus ça tourne un peu en rond.

Il y a le "Syndrome GOT" : de plus en plus d'intrigues dans tous les sens, de plus en plus d'entropie, et l'histoire ne converge plus vers rien, c'est le foutoir, il n'y a plus d'éléments de résolution, plus rien à attendre d'un récit qui se perd et ne sait plus où il va selon moi.

Dans GOT, ils ont fini par résoudre rapidement et maladroitement plein d'intrigues tout en n'en résolvant pas d'autres et c'était de la merde. Berserk, c'était tellement impossible à finir que ce n'est pas fini.

Peut-être aurait-il dû s'arrêter après l'éclipse finalement...

On appelle ça un dark fantasy... tu prends GOT comme reférence alors que ça vient de Tolkien. Warcraft, Warhammer etc... c'est la même chose.. parce que c'est un dark fantasy si t'aime pas le genre je peux comprendre

De quoi tu me parles ? Je ne dis pas que je n'aime pas la dark fantasy, juste que de nos jours c'est surexploité.

Je prends pas GOT comme référence, je fais juste le parallèle entre les deux modes d'écriture avec des intrigues de plus en plus diversifiées et complexes mais qui ne se résolvent jamais et ne convergent vers rien. J'aurais pu prendre plein d'autres séries qui tombent dans cet écueil sans qu'elles soient dans un monde medieval fantastique

Tolkien par exemple, si on prend le Seigneur des Anneaux, l'histoire a un début, un développement, une fin, des intrigues qui s'ajoutent mais toutes pour converger vers la fin du roman. Il y a une vraie conclusion, pas des péripéties qui se rajoutent à d'uatres péripéties sans qu'on ne voit jamais de progression ou bien où cela nous mène... On découvre des éléments qui expliquent le monde et permettent de mieux comprendre tenants et aboutissants de la situation. Mais il y a un sentiment de progression dans le récit. Et puis en 3 tomes on arrive au bout. Là, dans Berserk, au bout d'un moment j'ai décroché car je ne trouvais plus ce sentiment de progression, il n'y avait plus non plus de dimension tragique comme il pouvait y avoir pendant l'âge d'or...

Je ne reproche pas à Berserk sa thématique dark fantasy, juste d'avoir trop étiré le concept après l'éclipse.

Berserk ça n'avançait pas parce que ça n'avançait pas, l'auteur trainait de manière atroce, pas à cause d'une surenchère de personnages et d'intrigues. Et au moment où ça ré-avance, il meurt. Dure leçon.

Peut être, je sais pas, j'ai arrêté bien avant la "fin" actuelle parce que si on prend par exemple l'arc des "enfants perdus", il n'apporte pas grand chose au récit de base. J'ai l'impression que tout ce qui suivait l'éclipse était juste fade et déprimant sans avoir l'impact de cet événement. Un peu comme s'il avait déjà donné le maximum. La suite était sympa à lire pour découvrir un peu plus l'univers, mais ca m'a soulé au bout d'un moment.

Je trouve que du début à l'eclipse, jusqu'au moment où il recueille Casca devenue amnésique (ce qui constituerait un bon épilogue), il y a une cohérence du récit, UN récit en fait. Après, ca part en suite à rallonges, un peu comme ces films aux multiples suites et séries aux saisons interminables... Oui on regarde parce qu'on est attaché aux personnages et qu'on a envie de les voir vivre de nouvelles aventures... Mais franchement, ce n'est plus que le pâle reflet de ce que ces oeuvres étaient au début.

Enfin je sais pas, imaginez que Harry Potter (pour prendre une référence accessible à tout le monde) ne fasse pas 7 tomes mais soit actuellement toujours en cours d'écriture, avec à chaque tome de nouveaux mangemorts, Harry et sa bande qui arrivent plus ou moins à les défaire en combattant dans un lieu inédit, mais qui n'en tirent pas de vrai avantage pour la suite... 2 ou 3 horcruxes toujours pas localisés, et l'histoire qui continue sur la piste des horcruxes sans jamais en trouver pendant 10 tomes de plus.

C'est un exemple un peu dur, puisque l'histoire d'Harry Potter repose sur Voldemort et que avec sa mort le récit connait une fin véritable. Tandis que tant que Griffith et Guts sont tous deux vivants il y a une raison de continuer. Tu t'es arrêté où par curiosité ?

Le 26 juillet 2021 à 02:34:23 :

Le 26 juillet 2021 à 02:28:43 :
Casca fait la femme forte pour être prise au sérieux, je vois pas en quoi c'est mauvais, les femmes ne sont pas accepter dans le milieu des mercenaires, elle se sent obligé de rejeter sa féminité pour que les hommes ne la voient pas qu'à travers son corps.

Guts n'a rien d'un tsundere au masculin, tu caricatures les personnages pour affirmer qu'ils sont mauvais, tu es de mauvaise foi.

Guts a toujours eu un bon fond, quand il était petit il a donné sa confiance à gambino son père adoptif, ce dernier le trahit en le vendant comme objet sexuelle, un être humain devient distant avec les autres et a peur de donner sa confiance lorsqu'il vit une série de déceptions, son côté froid est justifiéhttps://image.noelshack.com/fichiers/2016/47/1480081450-ris42.png

Sur Casca, c'est bien ce qu'on dit : archétype de la femme qui veut être acceptée par les hommes "en tant qu'homme", mais qui dans le fond reste une femme sensible qui a besoin de protection etc... Donc finalement pas une femme si forte que cela. Du coup c'est pas hyper crédible : pourquoi une femme qui au fond d'elle-même est une femme douce à la recherche d'un homme protecteur déciderait d'aller s'enrôler dans une troupe de mercenaires ? Enfin je sais pas, ca aurait été plus crédible de la rendre gouine ou bien hyper masculine dans ses comportements sexuels en étant "rentre dedans" avec des mecs randoms quand elle a envie de baiser etc... Enfin je sais pas, je trouve le rapport à la sexualité de Casca pas du tout raccord avec ce qu'elle devrait être selon moi compte tenu de l'univers dans lequel elle évolue, à savoir une troupe de mercenaires.

Casca fait tout ça pour se rapprocher de Griffith au fond. Elle veut être une femme forte parce que Griffith veut une femme forte. Mais le personnage est sur ce point raté, puisqu'elle n'est que nominalement forte ce qui diminue son intérêt.

Pas d'accord sur beaucoup de points (même si il y a un peu de vrai, je le concède) mais je te rejoins complètement sur Casca.
De sa première apparition jusqu'au tome 13 je trouvais le personnage limite insupportable (et c'est pire dans l'anime, avec sa doubleuse qui gueule "GURIFISU" à chaque réplique), je la trouve pas spécialement plus intéressante que n'importe quel personnage de Shojo random que j'ai pu lire étant gamine.
Bizzarrement sa relation avec Guts m'a quand même touchée C'est seulement à partir de là que j'ai commencé à un peu l'apprécier, mais en tant que personnage elle est assez insipide, c'est vrai.
Ca reste un de mes mangas préférés (pour l'instant en tout cas).

Après il faut remettre les choses dans le contexte. Ca date des années 80.