Le 03 janvier 2021 à 11:29:33 Papouasie01 a écrit :
Jésus dit :
246> "Je t’ai dit un jour [1] que l’éternel envieux cherche à copier Dieu dans toutes ses manifestations.
Dieu a ses fidèles archanges, Satan a les siens. Michel, témoignage de Dieu, a son émule infernal, tout comme Gabriel, force de Dieu, a le sien.
La première bête, sortie de la mer, laquelle, d’une voix de blasphème, fait proclamer aux naïfs : "Qui est semblable à la bête ? [2]", correspond à Michel [3]. Vaincue et brûlée par lui dans la bataille entre les troupes de Dieu et celles de Lucifer, au commencement du temps [4], guérie par Satan, elle porte à Michel une haine mortelle et amour à Satan, si toutefois on peut parler d’amour entre les démons - il vaut mieux dire soumission absolue.
Ministre fidèle de son roi maudit, elle se sert de son intelligence pour nuire à la descendance de l’humain, créature de Dieu, et pour servir son maître. Elle emploie une force sans fin et sans limites pour persuader l’être humain d’effacer de soi mon Signe qui fait horreur aux esprits des ténèbres. Une fois enlevé ce signe, par le péché qui supprime la grâce, le chrisme lumineux sur votre être, la bête peut s’approcher et induire la créature à l’adorer comme si elle était un Dieu et à la servir dans le crime.
Si l’être humain réfléchissait à quoi il s’assujettit en épousant la faute, il ne pécherait pas. Mais il ne réfléchit pas. Il ne regarde que le moment et la joie du moment, et pire qu’Ésaü [5], il troque le divin engendrement pour un plat de lentilles.
Mais Satan ne se sert pas seulement de ce violent séducteur des humains. Si en général ils réfléchissent peu, il y a encore trop d’humains qui, non par amour, mais par crainte du châtiment, ne veulent pas pécher gravement. Et voilà qu’entre en scène l’autre ministre satanique, la deuxième bête. Sous l’aspect d’un agneau, elle a l’esprit d’un dragon [6].
C’est la deuxième manifestation de Satan et elle correspond à Gabriel, parce qu’elle annonce la bête et elle est sa plus grande force : celle qui démantèle sans en avoir l’air avec une feinte douceur qui convainc qu’il est juste de suivre dans les traces de la bête.
Il est inutile de parler de pouvoir politique et de pouvoir de la terre. Tout au plus, vous pouvez donner au premier le nom de pouvoir humain et au second celui de science humaine. Et si le pouvoir de par lui-même produit des rebelles, la science, lorsqu’elle est uniquement humaine, corrompt sans susciter la révolte et entraîne à leur perte un nombre infini d’adeptes. Combien se perdent par l’orgueil de l’esprit qui leur fait mépriser la Foi et tuer l’âme par l’orgueil qui sépare de Dieu !
http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430822.htm