Pouvez-vous CITER un extrait de LIVRE/POESIE de TÊTE ?

Soap_Land
2023-11-04 00:16:49

"Ha!"
Hamlet. Acte II. Scène III.
"Bon."
Le Cid. Acte I. Scène I.
"Oui"
Cyrano de Bergerac. Acte III. Scène II.

De_la_passivite
2023-11-04 00:17:17

Honte à toi qui la première
M’as appris la trahison
Et d’horreur et de colère
M’as fait perdre la raison
Honte à toi femme à l’oeil sombre
Dont les funestes amours
Ont enseveli dans l’ombre
Mon printemps et mes beaux jours
C’est ta voix, c’est ton sourire
C’est ton regard corrupteur
Qui m’ont appris à maudire
Jusqu’au semblant du bonheur
C’est ta jeunesse et tes charmes
Qui m’ont fait desespérer
Et si je doute des larmes
C’est que je t’ai vu pleurer
Honte à toi j’étais encore
Aussi simple qu’un enfant
Comme une fleur à l’aurore
Mon coeur s’ouvrait en t’aimant
Certes, ce coeur sans défense
Put sans peine être abusé
Mais lui laisser l’innocence
Était encore plus aisé
Honte à toi tu fus la mère
De mes premières douleurs
Et tu fis de ma paupière
Jaillir la source des pleurs !
Elle coule sois-en sûre
Et rien ne la tarira
Elle sort d’une blessure
Qui jamais ne guérira
Mais dans cette source amère
Du moins je me laverai
Et j’y laisserai, j’espère,
Ton souvenir ABHORRÉ !

C'est de Musset. Avec la version de Gainsbourg, ça rentre tout seul, très facile à apprendre pour les kheys spleeneux fainéantshttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/39/3/1664317850-guitare.png

RouquinBalboa
2023-11-04 00:18:47

Au printemps, le sommeil ne cesse dès l'aurore,
Partout se font entendre des gazouillis d'oiseaux,
La nuit s'achève enfin dans le souffle des eaux,
Qui sait combien de roses seront tombées encore.

PubliusOvidius
2023-11-04 00:19:47

Le 04 novembre 2023 à 00:16:49 :
"Ha!"
Hamlet. Acte II. Scène III.
"Bon."
Le Cid. Acte I. Scène I.
"Oui"
Cyrano de Bergerac. Acte III. Scène II.

Bien joué. "C'est un roc, un pic, une péninsule !"
"À la fin de l'envoi je touche"

Deux grandes tirades de Cyrano que j'ai su un jour :bave:

ZenasNomikos
2023-11-04 00:20:42

"Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos, de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal."

C'est le premier couplet des "Conquérants" de Heredia. J'avais découvert ce poème au collège, un des plus évocateurs de la langue française.

OussLeClivant
2023-11-04 00:21:29

Camminiamo una sera sul fianco di un colle
In silenziohttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/27/3/1530707643-materazzi.png
Nell'ombra del tardo crepuscolo mio cugino è un gigante vestito di biancohttps://image.noelshack.com/fichiers/2019/31/4/1564694436-tailleiristas2.png
Che si muove paccato, abbronzato nel volto
Taciturno
Tacere, è la nostra virtù
Qualche nostro antenato dev'essere stato ben solo !https://image.noelshack.com/fichiers/2017/05/1485991738-risitas3.png

UN GRAND UOMO TRA IDIOTi O UN POVERO FOLLEhttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/08/1488027646-tk78-rageux.png
Per insegnare ai suoi
Tanto silenzio...https://image.noelshack.com/fichiers/2020/41/1/1601896089-enerve4.png

Tintin-2000
2023-11-04 00:21:46

Quoi qu'il en soit, je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d'aimable ; et dès qu'un beau visage me le demande, si j'en avais dix mille, je les donnerais tous. Les inclinations naissantes, après tout, ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l'amour est dans le changement.

À utiliser pour justifier la cuckerie ahi

AD_25
2023-11-04 00:22:01

"Je suis une chose qui pense, c'est à dire qui doute, qui affirme, qui nie, qui connaît peu de choses, qui en ignore beaucoup, qui hais qui aime??? ..." Descartes.

PubliusOvidius
2023-11-04 00:22:58

Le 04 novembre 2023 à 00:17:17 :
Honte à toi qui la première
M’as appris la trahison
Et d’horreur et de colère
M’as fait perdre la raison
Honte à toi femme à l’oeil sombre
Dont les funestes amours
Ont enseveli dans l’ombre
Mon printemps et mes beaux jours
C’est ta voix, c’est ton sourire
C’est ton regard corrupteur
Qui m’ont appris à maudire
Jusqu’au semblant du bonheur
C’est ta jeunesse et tes charmes
Qui m’ont fait desespérer
Et si je doute des larmes
C’est que je t’ai vu pleurer
Honte à toi j’étais encore
Aussi simple qu’un enfant
Comme une fleur à l’aurore
Mon coeur s’ouvrait en t’aimant
Certes, ce coeur sans défense
Put sans peine être abusé
Mais lui laisser l’innocence
Était encore plus aisé
Honte à toi tu fus la mère
De mes premières douleurs
Et tu fis de ma paupière
Jaillir la source des pleurs !
Elle coule sois-en sûre
Et rien ne la tarira
Elle sort d’une blessure
Qui jamais ne guérira
Mais dans cette source amère
Du moins je me laverai
Et j’y laisserai, j’espère,
Ton souvenir ABHORRÉ !

C'est de Musset. Avec la version de Gainsbourg, ça rentre tout seul, très facile à apprendre pour les kheys spleeneux fainéantshttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/39/3/1664317850-guitare.png

Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu’on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu’on connaît à peine
Qu’un destin différent entraîne
Et qu’on ne retrouve jamais
A celle qu’on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s’évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu’on en demeure épanoui

A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu’on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu’on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main

A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulut rester inconnue
Et qui n’est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal

A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d’un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D’un avenir désespérant

A ces timides amoureuses
Qui restèrent silencieuses
Et portent encor votre deuil
A celles qui s’en sont allées
Loin de vous, tristes esseulées
Victimes d’un stupide orgueil.

Chères images aperçues
Espérances d’un jour déçues
Vous serez dans l’oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu’on se souvienne
Des épisodes du chemin

Mais si l’on a manqué sa vie
On songe avec un peu d’envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu’on n’osa pas prendre
Aux coeurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu’on n’a jamais revus

Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l’on n’a pas su retenir.

Dans le même genre les passantes d'Antoine Pol que je connais au 3/4 grâce à Brassens. Disponible en version Cabrel pour ceux qui préfèrent.

Casseur2Chiotte
2023-11-04 00:25:03

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

PubliusOvidius
2023-11-04 00:27:22

Le 04 novembre 2023 à 00:21:29 :
Camminiamo una sera sul fianco di un colle
In silenziohttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/27/3/1530707643-materazzi.png
Nell'ombra del tardo crepuscolo mio cugino è un gigante vestito di biancohttps://image.noelshack.com/fichiers/2019/31/4/1564694436-tailleiristas2.png
Che si muove paccato, abbronzato nel volto
Taciturno
Tacere, è la nostra virtù
Qualche nostro antenato dev'essere stato ben solo !https://image.noelshack.com/fichiers/2017/05/1485991738-risitas3.png

UN GRAND UOMO TRA IDIOTi O UN POVERO FOLLEhttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/08/1488027646-tk78-rageux.png
Per insegnare ai suoi
Tanto silenzio...https://image.noelshack.com/fichiers/2020/41/1/1601896089-enerve4.png

Nel mezzo del cammin di nostra vita
mi ritrovai per una selva oscura

Qué es la vida? Un frenesí. Qué es la vida? Una ilusión, una sombra, una ficción; y el mayor bien es pequeño; que toda la vida es sueño, y los sueños, sueños son.

Les deux que j'ai en langue étrangère, Dante et Calderon.

PubliusOvidius
2023-11-04 00:28:16

Le 04 novembre 2023 à 00:21:46 :
Quoi qu'il en soit, je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d'aimable ; et dès qu'un beau visage me le demande, si j'en avais dix mille, je les donnerais tous. Les inclinations naissantes, après tout, ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l'amour est dans le changement.

À utiliser pour justifier la cuckerie ahi

Tu l'as déjà essayé comme défense ?

LeoBalourdi
2023-11-04 00:30:06

Il pleut dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?

De_la_passivite
2023-11-04 00:31:29

Le 04 novembre 2023 à 00:22:58 :

Le 04 novembre 2023 à 00:17:17 :
Honte à toi qui la première
M’as appris la trahison
Et d’horreur et de colère
M’as fait perdre la raison
Honte à toi femme à l’oeil sombre
Dont les funestes amours
Ont enseveli dans l’ombre
Mon printemps et mes beaux jours
C’est ta voix, c’est ton sourire
C’est ton regard corrupteur
Qui m’ont appris à maudire
Jusqu’au semblant du bonheur
C’est ta jeunesse et tes charmes
Qui m’ont fait desespérer
Et si je doute des larmes
C’est que je t’ai vu pleurer
Honte à toi j’étais encore
Aussi simple qu’un enfant
Comme une fleur à l’aurore
Mon coeur s’ouvrait en t’aimant
Certes, ce coeur sans défense
Put sans peine être abusé
Mais lui laisser l’innocence
Était encore plus aisé
Honte à toi tu fus la mère
De mes premières douleurs
Et tu fis de ma paupière
Jaillir la source des pleurs !
Elle coule sois-en sûre
Et rien ne la tarira
Elle sort d’une blessure
Qui jamais ne guérira
Mais dans cette source amère
Du moins je me laverai
Et j’y laisserai, j’espère,
Ton souvenir ABHORRÉ !

C'est de Musset. Avec la version de Gainsbourg, ça rentre tout seul, très facile à apprendre pour les kheys spleeneux fainéantshttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/39/3/1664317850-guitare.png

Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu’on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu’on connaît à peine
Qu’un destin différent entraîne
Et qu’on ne retrouve jamais
A celle qu’on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s’évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu’on en demeure épanoui

A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu’on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu’on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main

A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulut rester inconnue
Et qui n’est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal

A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d’un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D’un avenir désespérant

A ces timides amoureuses
Qui restèrent silencieuses
Et portent encor votre deuil
A celles qui s’en sont allées
Loin de vous, tristes esseulées
Victimes d’un stupide orgueil.

Chères images aperçues
Espérances d’un jour déçues
Vous serez dans l’oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu’on se souvienne
Des épisodes du chemin

Mais si l’on a manqué sa vie
On songe avec un peu d’envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu’on n’osa pas prendre
Aux coeurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu’on n’a jamais revus

Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l’on n’a pas su retenir.

Dans le même genre les passantes d'Antoine Pol que je connais au 3/4 grâce à Brassens. Disponible en version Cabrel pour ceux qui préfèrent.

Allons écouter ça, merci. C'est sympa un op qui anime son topichttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/39/3/1664317850-guitare.png

Casseur2Chiotte
2023-11-04 00:31:31

Le 04 novembre 2023 à 00:30:06 :
Il pleut dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?

C'est "il pleure" non ?!

rocketstonton33
2023-11-04 00:32:02

Je tiens de ce monde pour ce qu'il est, un théâtre où chacun joue un rôle, et le mien est tristehttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

KermitAvecSang
2023-11-04 00:34:23

ça m'a fait penser à un poème de Baudelaire que je connaissais à l'époquehttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/07/1487201456-kermit-observe.png

Mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses,
Ô toi, tous mes plaisirs ! ô toi, tous mes devoirs !
Tu te rappelleras la beauté des caresses,
La douceur du foyer et le charme des soirs,
Mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses !

Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon,
Et les soirs au balcon, voilés de vapeurs roses.
Que ton sein m'était doux ! que ton coeur m'était bon !
Nous avons dit souvent d'impérissables choses
Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon.

Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées !
Que l'espace est profond ! que le coeur est puissant !
En me penchant vers toi, reine des adorées,
Je croyais respirer le parfum de ton sang.
Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées !

LeoBalourdi
2023-11-04 00:35:23

Le 04 novembre 2023 à 00:31:31 :

Le 04 novembre 2023 à 00:30:06 :
Il pleut dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?

C'est "il pleure" non ?!

J’ai tenté de tête :-(

paixetjoie
2023-11-04 00:35:44

Jean 3.16
Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.

ooood
2023-11-04 00:37:58

je vis je meurs, je me brule et me noie,
j'ai chaud extreme en endurant froidure
la vie m'est et trop molle et trop dure
j'ai grands ennuis entremelés de joie

tout à un coup, je rie et je larmoie

j'ai pas la suite

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