Elle demande un fauteuil roulant, ils lui proposent l'euthanasie

Kikitoutdur29
2022-12-12 18:19:59

Le 12 décembre 2022 à 14:31:49 :
Le Canada est réellement l'antichambre de l'enfer.

ce qui signifie que les US sont le reste de la baraque

FinDuMonde_2024
2022-12-12 20:23:58

Le 09 décembre 2022 à 17:43:12 :

Bon je vais expliquer la situation aux plus idiots:

Déjà le nom euthanasie s'est transformé en suicide assisté :)

Le changement de vocabulaire ouvre la porte aux non malades :) car on euthanasie des malades en fin de vie mais on suicide des gens bien portants

On change ce mot car on ouvre les suicides assistés à la dépression comme en belgique :) et peu à peu vers le 3ème et 4ème âge à la retraite qui sont non productifs et coûtent cher en soin de santé :)

On remarque aussi que ça tombe au moment du début de la pénurie de médecins et personnel médical en france :) Oui on investie moins dans la santé, on observe un vieillissement de la population et donc on trouve une solution. Les vieux vont de moins en moins avoir accès à un médecin et vont tomber de plus en plus lourdement malades, ainsi ils pourront se suicider faute de se soigner :)

Mais on s'arrête pas là, pour compléter l'avortement et l'eugénisme voulu par la société, on peut imaginer étendre ce fameux droit aux handicapés :)

Donc oui voilà ce que cace le suicide assisté

Excellente analyse :ok:
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=291774.html
Jolie film de ce qu'il vous attend, ... mais en pire

"Plan 75" : l'élimination programmée des personnes âgées dans un édifiant premier film de la Japonaise Chie Hayakawa
Ce film japonais d'anticipation imagine une société qui décide de se débarrasser légalement, et de manière industrielle, des plus de 75 ans.

Ce film d'anticipation de la Japonaise Chie Hayakawa interprète radicalement la tradition japonaise "Ubasute", le suicide des personnes âgées se sentant inutiles à la société, déjà abordée en 1983 par Shohei Imamura dans La ballade de Narayama. Dans la sélection officielle du Festival de Cannes 2022 Un certain regard, Plan 75, sort en salles le 7 septembre.

Le film s’ouvre sur un bain de sang qui rappelle le massacre de Sagamihara : 19 résidents d'un foyer pour handicapés assassinés sauvagement en 2016 par un jeune homme qui voulait débarrasser le Japon de ces personnes "inutiles". La suite du film est beaucoup plus feutrée mais pas moins violente. Dans un futur proche, le gouvernement japonais décide de régler le problème du vieillissement de sa population en votant une loi autorisant l'élimination volontaire des seniors, jugés inutiles et considérés comme une charge pour la société.

Anciens ostracisés
Ce projet baptisé "Plan 75", vendu comme un "droit à l'euthanasie", est basé sur le volontariat. Souvent en difficulté financière, isolés, avec de faibles revenus, les personnes âgées se laissent convaincre par des agents dépêchés aux quatre coins du pays pour recruter les candidats au suicide.

On leur propose de l'argent et un accompagnement logistique et humain pour mettre fin à leurs jours. Une personne les appelle régulièrement pour faire le point, échanger, jusqu'à la date fatidique.

On suit le destin de quatre protagonistes impliqués dans cet effarant plan. Michi travaille encore dans un hôtel malgré son grand âge mais elle finit par être contrainte de prendre sa retraite. Sans revenu, elle signe pour le Plan 75 mais s'attache peu à peu à la jeune femme qu'elle a en ligne régulièrement, et inversement.

Maria, une aide-soignante philippine a besoin d'argent pour faire soigner sa petite fille malade. Elle est embauchée pour travailler dans un de ces lugubres centres où se déroule de manière industrielle la mise en œuvre du plan 75. Iromu, irréprochable et efficace recruteur du Plan 75 est quant à lui confronté à un imprévu inattendu quand il se retrouve nez à nez avec son vieil oncle venu pour souscrire au Plan 75…

Chie Hayakawa réalisatrice de "Plan 75"
Plus que l'euthanasie, c'est la place des personnes âgées dans la société japonaise qui est ici questionnée. Le film se concentre sur des êtres encore en vie, plus que sur la phase finale du plan. Le film montre comment les anciens sont ostracisés, isolés, et souvent plongés dans la misère, faute de pension de retraite, et comment la honte les empêche de réclamer l'aide sociale. Le film souligne la radicale efficacité de la société japonaise, avec des citoyens obéissants qui exécutent sans broncher ce projet morbide, au nom de l'intérêt collectif.

Éveil des consciences
La réalisatrice filme sans concession mais avec une grande délicatesse cette vieillesse encombrante, les corps fatigués, la tristesse et la lassitude qui mangent les regards, mais aussi la gaieté et la vie qui continue à battre la mesure malgré l'avancée de l'âge, cette vitalité qui rend ce suicide obligé d'autant plus barbare.

C'est dans l'intimité des personnages, dans l'histoire personnelle des protagonistes, que se révèle l'humanité, autant du côté des victimes, que des exécutants du plan. Les consciences s'éveillent dès lors que les individus ne sont plus de simples numéros, mais des êtres singuliers, reconnaissables, car définis par autre chose que leur statut social, ou leur âge.

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