Gneugneugneu, la littérature et le journalisme c'était mieux avant :snif:

L’Europe est un pays brumeux de cinglés, où habitent Jacques Delors et
les partisans de l’Europe fédérale.
Margaret THATCHER, Rome, octobre 1990

L’alcool, par lui-même, est un poison. M. le docteur Dujardin-Beaumetz a
établi ce fait d’une façon irréfragable par une série d’expériences bien
conduites, qui ont abouti à la mort de deux cent cinquante-huit chiens.
Comte D’HAUSSONVILLE, Socialisme et Charité, 1895

On n'en fait jamais trop

Le 07 février 2022 à 19:01:34 :

Le 07 février 2022 à 18:36:32 :
Sans la conscience de classe, l’acte sexuel ne peut pas apporter de
satisfaction, même s’il est répété à l’infini.
Aldo BRANDIRALLI, secrétaire du Parti marxiste-léniniste italien, cité in
Cerf et Navasky, Paroles d’experts, Acropole, 1989.

Qu’est ce qu’il veut dire par là je comprends pas bien

Tu m’expliques l’op? Tu dois l’avoir lu pour poster l’extrait donc tu dois comprendre ce qu’il voulait dire?

Une vraie famille chrétienne, pour respecter les vœux divins, ne devrait pas
avoir moins de quinze enfants, dont douze au moins seraient vivants.
Abbé NIOLET, Nouveaux sermons pour les jeunes époux, 1829.

Autre temps autres moeurs

Et il faisait plusieurs annotations comme ça, j'ai trouvé ça drôle, j'aimerais trouver plus de livres comme ça où l'on peut avoir le point de vue du lecteur de l'époque.

Le 07 février 2022 à 19:04:34 :

Le 07 février 2022 à 19:01:34 :

Le 07 février 2022 à 18:36:32 :
Sans la conscience de classe, l’acte sexuel ne peut pas apporter de
satisfaction, même s’il est répété à l’infini.
Aldo BRANDIRALLI, secrétaire du Parti marxiste-léniniste italien, cité in
Cerf et Navasky, Paroles d’experts, Acropole, 1989.

Qu’est ce qu’il veut dire par là je comprends pas bien

Tu m’expliques l’op? Tu dois l’avoir lu pour poster l’extrait donc tu dois comprendre ce qu’il voulait dire?

En gros il raconte que l'acte sexuel ne peut être produit sans remords ni efficacité si l'on n'a pas une conscience d'appartenir à la classe prolétaire

c'est pourtant explicite, même sans avoir lu l'opuscule en question, non ?

Le 07 février 2022 à 19:06:13 :

Le 07 février 2022 à 19:04:34 :

Le 07 février 2022 à 19:01:34 :

Le 07 février 2022 à 18:36:32 :
Sans la conscience de classe, l’acte sexuel ne peut pas apporter de
satisfaction, même s’il est répété à l’infini.
Aldo BRANDIRALLI, secrétaire du Parti marxiste-léniniste italien, cité in
Cerf et Navasky, Paroles d’experts, Acropole, 1989.

Qu’est ce qu’il veut dire par là je comprends pas bien

Tu m’expliques l’op? Tu dois l’avoir lu pour poster l’extrait donc tu dois comprendre ce qu’il voulait dire?

En gros il raconte que l'acte sexuel ne peut être produit sans remords ni efficacité si l'on n'a pas une conscience d'appartenir à la classe prolétaire

c'est pourtant explicite, même sans avoir lu l'opuscule en question, non ?

Pourquoi?

"Après des années quand on y resonge il arrive qu'on voudrait bien les rattraper les mots qu'ils ont dit certaines gens et les gens eux-mêmes pour leur demander ce qu'ils ont voulu nous dire... Mais ils sont bien partis !... On avait pas assez d'instruction pour les comprendre... On voudrait savoir comme ça s'ils n'ont pas depuis changé d'avis des fois... Mais c'est bien trop tard... C'est fini !... Personne ne sait plus rien d'eux. Il faut alors continuer sa route tout seul, dans la nuit. On a perdu ses vrais compagnons. On leur a pas seulement posé la bonne question, la vraie, quand il était temps. A côté d'eux on ne savait pas. Homme perdu. On est toujours en retard d'abord. Tout ça c'est des regrets qui ne font pas bouillir la marmite."

Extrait de Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline

Ce descolin.https://image.noelshack.com/fichiers/2020/31/4/1596129454-ahi-fondu.png

Le 07 février 2022 à 19:04:45 :
Et il faisait plusieurs annotations comme ça, j'ai trouvé ça drôle, j'aimerais trouver plus de livres comme ça où l'on peut avoir le point de vue du lecteur de l'époque.

Je connais un bouquiniste qui vend des journaux d'époque et des fascicules au kilo pas cher, hein, tu peux t'amuser un week-end entier si t'as que ça à faire

Y a de ces folies dedans

De ces âneries

Si je reportais tout, y en aurait pour des mois de topic ininterrompu

Le 07 février 2022 à 19:07:32 :
"Après des années quand on y resonge il arrive qu'on voudrait bien les rattraper les mots qu'ils ont dit certaines gens et les gens eux-mêmes pour leur demander ce qu'ils ont voulu nous dire... Mais ils sont bien partis !... On avait pas assez d'instruction pour les comprendre... On voudrait savoir comme ça s'ils n'ont pas depuis changé d'avis des fois... Mais c'est bien trop tard... C'est fini !... Personne ne sait plus rien d'eux. Il faut alors continuer sa route tout seul, dans la nuit. On a perdu ses vrais compagnons. On leur a pas seulement posé la bonne question, la vraie, quand il était temps. A côté d'eux on ne savait pas. Homme perdu. On est toujours en retard d'abord. Tout ça c'est des regrets qui ne font pas bouillir la marmite."

Extrait de Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline

Ce descolin.https://image.noelshack.com/fichiers/2020/31/4/1596129454-ahi-fondu.png

ahi

Trois petits points... Trois petits points !... Jusqu'à la lie cet auteur misérable nous en aura fait avaler, ah ça !... Miséricorde pour les braves !... Encuguleries de mouches !... Et que ça vocifère !... Et que ça clambarde dans le vide !... Roulez cithares, clamsez guimbardes !...

En vérité je vous le dis, j'ai jamais pu le blairer... ça circonvolûte trop... ça éclaire pas par la lanterne... Une indigestion par paquets de douze !... Treize !...

Bref... S'il avait pas été féroce contre on sait qui, jamais il aurait été tant adulé par ici le père Céline... Et ça, tout le monde le sait bien...

Vous me fatigouillez avec vos zinzinoleries... Moi ej l'ai faite cette satanée guerre, hein, et c'est pas demain la veille qu'on maura nommé commandant... Commandant du sillon de mes deux fesses, oui !... Et vradada !... Vradaboum !... Tambour battant à qui mieux mieux, la queue entre les jambes, l'obus dans le ciboulot, chatte, et feu !... Lété, ça sent l'écrevisse !... L'odeur des moules avariées nous l'enivrent, on entend des voix, crénom de tout le tintouin, ah !... Et pourtant ça nous creuse la tirelire, ah ça oui !... Que ça nous fait dresser le poirlicheau à qui mieux-mieux !... Mais c'est pas tout non !... C'est comme ça que les gens on vous les amène à faire n'importe quoi... Y a rien de plus aguicheur, de plus dégoûtant, qu'une nanounette avec du poil où c'est qu'on pense tous... Parce que l'homme, avec un petit hache, hein, eh ben c'est con... On pourra lui faire dire, lui faire faire tout ce qu'on veut, du moment que la grosse Lucienne elle lui promet son postérieur en fin de tranchée... C'est à vous dégoûter des hommes, ma foi...

Et vlan !... Pan !... Et Patapan !... On veut encore nous battre les ovaires en neige de cette foutue guerre !... Et rabibasse !... Rabibochons-nous ?... Affirmatif !... Je maintiens, moi, Bardamu, que malgré que ma femme et mon toutou, mon brave toutou, soyons pas de la jacquette, ben ça vous fait quand même drôle de nous faire mettre un doigt dans le croupion ar les agents du fuhrer, pardi !... Ah ça non !... On veut rester tranquille, peinard, fillochards et pas déguelassés du troufignon comme pas deux pour des sornettes de sous-lieutenant !... Na !...

Bref, Céline est un auteur médiocre..

La femme est le produit d’un os surnuméraire.
BOSSUET, Élévations sur les mystères, 1727.

La femme a été peu ou mal étudiée. Nous avons des monographies
complètes sur le ver à soie, sur les hannetons et sur les chats, et nous n’en
avons pas sur la femme.
P. MANTEGAZZA, Physiologie de la femme, 1911.

Soit

Je donnerais tout Flaubert pour deux sous.
Léon DAUDET, cité in Jules Renard, Journal, 29 janvier 1895

Bon là j'abuse, c'est Jules Renard qui cite Daudet, donc ce n'est pas Daudet directement, mais même

La victoire revient quand même à Reims, mais Monaco aurait tout aussi
bien pu être battu.
L’Équipe, 3 septembre 1974.

C’est un crime plus grave de tuer une fourmi que de tuer un homme, parce
qu’un homme après sa mort se réincarne, tandis qu’une fourmi est morte
définitivement.
MARTINEZ, dictateur salvadorien, vers 1932, cité in William Krehm,
Democracia y tirania en el Caribe, Buenos Aires, 1959.

Les plus grands conquérants et les plus grands généraux étaient des
hommes de petite taille. […] Les grands artistes se distinguaient également
par leur petite taille. […] Les policiers, les grands juristes et les grands
avocats rivalisent sous ce rapport avec les théologiens et les artistes. […]
Nous ne trouvons, en fait de grands hommes de haute taille, que Volta,
Pétrarque, Helmholtz, d’Azeglio, Foscolo, Monti, Mirabeau, Bismarck, les
Dumas, Schopenhauer, Lamartine, Voltaire, Pierre le Grand, Riberi,
Panizza, Carlyle, Washington, Flaubert, Tourgueneff, Kropotkine,
Tennyson, Whitman.
César LOMBROSO, L’Homme de génie, 1896.

Les exceptions confirment la règle

Cette architecture, nommée gothique, est, dit-on, celle des Arabes.
FÉNELON, Dialogues sur l’éloquence, édition de 1718.

Même Fénelon, eh oui

La guerre est une grande redresseuse des intelligences et des
sensibilités.
Paul BOURGET, L’Écho de Paris, 29 octobre 1914

La guerre, certes, est haïssable. Tout doit être tenté pour la rendre plus rare,
moins meurtrière. Mais n’en a-t-on pas souvent, à dessein, exagéré les
horreurs, surtout en ce qui concerne les pertes en vies humaines ?
En 1870, les Allemands ont perdu un total de 40 000 morts, ce qui
correspond au millième de la population, à cette époque. Sur ceux-là,
12 000 environ sont morts de maladie. Il est bien évident que parmi les
1 100 000 hommes qui ont été réunis, pendant les six mois que durèrent les
hostilités, il en serait déjà mort beaucoup, même sans la guerre. […]
Dans son ouvrage Die Zahl im Kriege, Berndt constate que la mortalité
totale est souvent plus grande durant les années de paix que pendant les
années de guerre.
René BRÈMER, Patriote avant tout, 1912.

Merci pour le calcul n

Le 07 février 2022 à 19:09:19 :

Le 07 février 2022 à 19:07:32 :
"Après des années quand on y resonge il arrive qu'on voudrait bien les rattraper les mots qu'ils ont dit certaines gens et les gens eux-mêmes pour leur demander ce qu'ils ont voulu nous dire... Mais ils sont bien partis !... On avait pas assez d'instruction pour les comprendre... On voudrait savoir comme ça s'ils n'ont pas depuis changé d'avis des fois... Mais c'est bien trop tard... C'est fini !... Personne ne sait plus rien d'eux. Il faut alors continuer sa route tout seul, dans la nuit. On a perdu ses vrais compagnons. On leur a pas seulement posé la bonne question, la vraie, quand il était temps. A côté d'eux on ne savait pas. Homme perdu. On est toujours en retard d'abord. Tout ça c'est des regrets qui ne font pas bouillir la marmite."

Extrait de Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline

Ce descolin.https://image.noelshack.com/fichiers/2020/31/4/1596129454-ahi-fondu.png

ahi

Trois petits points... Trois petits points !... Jusqu'à la lie cet auteur misérable nous en aura fait avaler, ah ça !... Miséricorde pour les braves !... Encuguleries de mouches !... Et que ça vocifère !... Et que ça clambarde dans le vide !... Roulez cithares, clamsez guimbardes !...

En vérité je vous le dis, j'ai jamais pu le blairer... ça circonvolûte trop... ça éclaire pas par la lanterne... Une indigestion par paquets de douze !... Treize !...

Bref... S'il avait pas été féroce contre on sait qui, jamais il aurait été tant adulé par ici le père Céline... Et ça, tout le monde le sait bien...

Vous me fatigouillez avec vos zinzinoleries... Moi ej l'ai faite cette satanée guerre, hein, et c'est pas demain la veille qu'on maura nommé commandant... Commandant du sillon de mes deux fesses, oui !... Et vradada !... Vradaboum !... Tambour battant à qui mieux mieux, la queue entre les jambes, l'obus dans le ciboulot, chatte, et feu !... Lété, ça sent l'écrevisse !... L'odeur des moules avariées nous l'enivrent, on entend des voix, crénom de tout le tintouin, ah !... Et pourtant ça nous creuse la tirelire, ah ça oui !... Que ça nous fait dresser le poirlicheau à qui mieux-mieux !... Mais c'est pas tout non !... C'est comme ça que les gens on vous les amène à faire n'importe quoi... Y a rien de plus aguicheur, de plus dégoûtant, qu'une nanounette avec du poil où c'est qu'on pense tous... Parce que l'homme, avec un petit hache, hein, eh ben c'est con... On pourra lui faire dire, lui faire faire tout ce qu'on veut, du moment que la grosse Lucienne elle lui promet son postérieur en fin de tranchée... C'est à vous dégoûter des hommes, ma foi...

Et vlan !... Pan !... Et Patapan !... On veut encore nous battre les ovaires en neige de cette foutue guerre !... Et rabibasse !... Rabibochons-nous ?... Affirmatif !... Je maintiens, moi, Bardamu, que malgré que ma femme et mon toutou, mon brave toutou, soyons pas de la jacquette, ben ça vous fait quand même drôle de nous faire mettre un doigt dans le croupion ar les agents du fuhrer, pardi !... Ah ça non !... On veut rester tranquille, peinard, fillochards et pas déguelassés du troufignon comme pas deux pour des sornettes de sous-lieutenant !... Na !...

Bref, Céline est un auteur médiocre..

Céline peut aller se rhabiller, même en imitant son style, t'écris mieux que lui.https://image.noelshack.com/fichiers/2020/31/4/1596129454-ahi-fondu.png