Le 29 mai 2021 à 23:25:49 :
Le 29 mai 2021 à 23:25:10 :
Pareil que toi l'OP et à force cela devient usant. J'ai 24 ans et j'ai l'impression d'être déjà KO à force de stresser plusieurs jours voire semaines à l'avance pour la moindre interaction sociale. Hormis sous alcool ou lors d'une session de sport intensif je suis inhibé avec les gens, très mal à l'aise. Va falloir que je me bouge sérieusement parce que là je suis en train de foirer ma vie. Fais-en de même l'OP et courage à toiCourage à toi aussi mon khey
Merci khey
C'est à cause de ton entourage, ta famille est sûrement toxiques (peut être des parents trop exigeants?)
Si c'est le cas, eloigne toi de ces personnes
Le 29 mai 2021 à 23:30:43 :
C'est à cause de ton entourage, ta famille est sûrement toxiques (peut être des parents trop exigeants?)
Si c'est le cas, eloigne toi de ces personnes
Nan ça va après j’ai eu des rapports difficiles avec mon père et m’a mère et plutôt exigeante mais je ne leur en veut pas trop en tout cas ma mère n’est pas toxique
Le 29 mai 2021 à 23:20:22 :
Le 29 mai 2021 à 23:13:52 :
Le 29 mai 2021 à 23:03:54 :
Le 29 mai 2021 à 23:01:38 :
Salut khey, j'ai la même chose que toi. Sauf qu'en plus je suis autiste. Une putain d'autiste, moche, incapable de créer du lien social et dont on s'est foutu de la gueule toute sa scolarité.
Là c'est fini, je suis diplomée (ingé) et je suis bien plus tranquille sans avoir de l'agitation humaine autour de moi.
Le truc c'est qu'en tant qu'être humain j'ai un besoin de contact quand même, mais si j'essaye de le satisfaire soit je me fait rejeter, soit je me met à part toute seule par peur de l'autre/de l'humiliation/aversion du contact physique. J'arrive pas à passer outre le stress de la relation sociale, et quand j'arrive à faire un effort finalement ce sont les autres qui ne me supportent pas (ce que je comprend tout à fait au vu de mon attitude d'autiste demeurée).Je sais vraiment plus quoi faire pour toucher au bonheur. Je pense que les gens comme moi n'y ont pas droit. Comme toi, je pense finir seule. J'ai peur de quand mes parents mourront et me laisserons dans la vrai solitude, celle où tu n'as vraiment personne sur qui compter.
Ah oui mais là tu te détestes vraiment trop faut pas se voir comme ça ( je sais que de ma part ça fait hypocrite ) mais t’as un diplôme d’ingénieur quand même c’est vraiment bien surtout que tu l’as eu malgré ton handicap c’est vraiment fort.
C’est un conseil que je n’appliques pas mais essayes d’avoir plus confiance en toi, les gens ne te supportent pas c’est à dire ?
Après ce qui est du physique avec les standards de beauté actuelles c’est pas facile de s’aimer je te comprendsAu lycée ça allait, j'arrivais à être amie avec 2-3 personnes de ma classe, souvent ceux dans des délires perchés mais on s'amusait bien.
Avec la prepa et le stress qui en découle j'ai commencé à développer beaucoup, beaucoup de stéréotypies (c'est des comportements propre à l'autisme, comme des formes de compensations, des "rituels") qui sont gênants pour les autres.
Parfois ça peut être des choses bruyantes comme taper sur la tables à intervalles réguliers, parfois c'est des tics de langages, le besoin de frapper fort sur le pied quand on est dans les escaliers, le besoin de trier sa nourriture... qui font que les gens me voient vraiment comme une handicapée, il y a assez peu de gens qui connaissent mal l'autisme et vont me mettre dans la case "demeurée". Donc ne vont pas aimer me cotoyer.En plus j'ai des intêrets spécifiques très marqués et des fois je me rend pas compte que je monopolise les discussions avec ça.
Par pitié parfois on discute avec moi, mais ça les énerve après quelques heures de conversation et ils ne renouvellent pas l'expérience.Je comprend tout à fait, je dirai pas que c'est de ma faute ni de la leur, c'est juste que mon comportement n'est pas compatible avec le lien social. C'est ça qui est dur à vivre, j'ai beau tout essayer, médicaments, groupe de paroles entre autiste... J'arrive plus à me séparer de mes stéréotypies, ni à avancer. Quand je fais des efforts j'arrive pas à les faire durer dans le temps, ça me coute trop d'énergie et je fini par mettre ma santé en danger.
De toute façon, je vis très mal les interactions sociales paradoxalement, même si j'en ressent le besoin "naturel".Pour la beauté personnellement je m'en fiche, j'ai pris conscience il y a peu que j'avais un corps. C'est plutôt les autres qui me le rappellent en me faisant des remarques sur le fait que je sois squelettique/que j'ai l'air fatiguée... Mais je suppose que ça joue dans l'attrait que les gens peuvent avoir (ou pas) pour moi même pour les relations strictement amicales.
Pour ton anxiété, tu as déjà pensé à consulter? Effectivement ça vient surement du fait que tu surévalues les autres, ou que tu penses qu'ils vont directement te juger. Pour moi tu devrais faire des tentatives de sortir de ta zone de confort, si tu t'habitue à prendre des risques, ça devrait aller mieux, non?
J’ai tout lu, je trouves ça très touchant, je n’ai pas ça personnellement, j’ai grandies avec des personnes autiste ( mon meilleur ami l’était en primaire et c’est une personne formidable ( c’était une forme d’autisme un peu spécial je ne suis pas expert mais il était très jeune dans sa tête et avait beaucoup de toc pour autant il était intelligent et incroyablement gentil, malheureusement il se faisait harcelé... ). Je penses que t’as vécu des situations désagréables et que t’en as fais une fatalité après c’est clair que t’as un handicap mais je penses pas que ce soit complètement incompatible avec le fait d’avoir des relations avec les autres... Tout n’est pas perdu je veux dire, t’as quel âge ?
Sinon pour te répondre je n’ai jamais consulter j’ai eu de mauvaises experiences avec les psy et je serai incapable de me dévoiler face à un parfait inconnu même si c’est son job. J’ai trop « honte » de moi même. J’essayes souvent de sortir de ma zone de confort en allant aux soirées de mes amis mais souvent j’ai besoin de faire des breaks par ce que j’ai du mal à supporter d’être sociable avec beaucoup de monde pendant un long moment.
Les psy c'est compliqué, tu peux tomber sur un très bon comme sur un très mauvais. En plus c'est très "personne dépendant".
Je ne peux que te conseiller de retenter le coup, plusieurs fois, avec plusieurs psy différent.
J'ai rejoins des groupes de paroles entre autistes et parfois des phobiques sociaux viennent à nos réunions. Tu peux peut-être essayer aussi? Honnêtement, c'est d'une grande aide de cotoyer des gens qui traversent les mêmes difficultés.
Et j'ai 23 ans, après je me plains beaucoup mais il y a du positif dans ma vie. Dans mon travail on me considère comme "très performante" (c'est mon directeur qui m'a dit ça) et les profs ont toujours été gentils avec moi. Comme j'ai des années d'avance on m'a pas mal "materné" et j'ai bien aimé cette attention. Je me sens quand même utile et ça me permet de pas rester enfermer, et d'acheter des trucs qui me plaisent (là j'ai acheté des livres et une théière en porcelaine pour faire une aprem lecture + thé demain) en faisant des plans pour l'avenir.
C'est vraiment d'avoir des amis pour rigoler et passer des moments de légèreté qui me manquent. Je me dis que ça pourrait passer avec mes collègues, mais quand j'essaye le dialogue passe pas, je sens qu'il y a un malaise. Et comme je l'ai dit au dessus j'ai jamais eu d'amis dans mes écoles dont je peux pas renouer avec des anciens potes ou que sais-je.
Le 29 mai 2021 à 22:12:46 :
J'ai la même chose que toi khey, je sens aussi que je vais mourir seul.D'un côté ça ne me dérange pas, car j'ai tendance à mépriser la plupart des gens et du coup je ne cherche pas à faire des rencontres...
Mais d'un côté, ça me fais chier de mourir sans connaître l'amour et l'affection d'une femme.
L'affection sincère d'une femme qui s'endort réconfortée dans tes bras, ca doit être un bonheur indescriptible.
Le 29 mai 2021 à 22:28:43 :
Le 29 mai 2021 à 22:25:56 :
L'un des problèmes que j'ai aussi c'est que j'ai pris conscience de beaucoup de chose à un âge ou tout le monde pense qu'à faire des soirées et rireGenre j'entends un groupe de pote rire pendant que moi je réfléchis à comment devenir aussi riche qu'Elon Musk, car devenir salarié pour moi n'est pas possible avec la vie que j'ai envie d'avoir. Mes camarades ne réfléchissent justement pas à ça et ne savent pas que dans quelque années ils auront un train de vie minable pour la plupart, sachant ça j'ai pas envie de perdre du temps à rire ou quoi alors que ça me servira à rien + sans parler que j'ai peur de parle à absolument tout le monde sauf mes anciens potes de primaire/collège (enfin c'est pas vraiment de la peur mais à l'oral je suis hyper froid et me force à rire donc c'est pas ouf niveau sociabilité)
Aucune méchanceté. Mais je penses que la majeure différence entre toi et moi c’est que moi j’ai une vision très pessimiste de moi même tandis que toi t’es plutôt narcissique. Je penses que tu vois les autres comme des moutons tandis que t’es au dessus du lot.
Force toi à inverser, sent toi au dessus du lot, devient narcissique, tu déplaceras le problème ailleurs mais il sera plus vivable.
Le 29 mai 2021 à 23:23:22 :
Le 29 mai 2021 à 23:16:40 :
après l'autre qui est inge t'es une nana, tu trouveras une paire de balloche pr te reproduire ca ira mieux après, futur mere celibJ'ai eu un cursus avec des camarades de classe essentiellement masculin, figure toi qu'ils ont été ignobles avec moi, se sont foutus de ma gueule sans aucune pitié. Ils me voient pas comme une fille car je suis handicapée, donc pour eux j'ai encore moins d'intérêt qu'un Célestin.
Aucune envie de servir de vide couille à quelqu'un qui me méprise au fond mais se rabat sur moi parce qu'il n'a pas trouvé mieux. De toute façon j'aime pas le contact physique et ce serait criminel de mettre un enfant au monde alors que j'ai du mal à subvenir à mes propres besoins et que j'ai besoin de suivi psychiatrique constant et d'une aide pour les tâches les plus simples de la vie (comme faire les courses par exemple).
En quoi ça rend heureuse d'être mère célibataire?
Je ne me vois d'ailleurs pas du tout dans une relation amoureuse, j'aimerai juste avoir des amis comme tout le monde en a. Ou juste des "potes" pour regarder des films avec moi et discuter une fois de temps en temps.
je voyais ca comme toi qui te servirais d'eux pour leur semence que l'inverse, afin d'avoir une part de toi qui te rendrait heureuse (que jai supposé du coup) et ne plus jamais être seule avec un but autre que survivre cette vie.
Le 29 mai 2021 à 23:35:09 :
Le 29 mai 2021 à 23:23:22 :
Le 29 mai 2021 à 23:16:40 :
après l'autre qui est inge t'es une nana, tu trouveras une paire de balloche pr te reproduire ca ira mieux après, futur mere celibJ'ai eu un cursus avec des camarades de classe essentiellement masculin, figure toi qu'ils ont été ignobles avec moi, se sont foutus de ma gueule sans aucune pitié. Ils me voient pas comme une fille car je suis handicapée, donc pour eux j'ai encore moins d'intérêt qu'un Célestin.
Aucune envie de servir de vide couille à quelqu'un qui me méprise au fond mais se rabat sur moi parce qu'il n'a pas trouvé mieux. De toute façon j'aime pas le contact physique et ce serait criminel de mettre un enfant au monde alors que j'ai du mal à subvenir à mes propres besoins et que j'ai besoin de suivi psychiatrique constant et d'une aide pour les tâches les plus simples de la vie (comme faire les courses par exemple).
En quoi ça rend heureuse d'être mère célibataire?
Je ne me vois d'ailleurs pas du tout dans une relation amoureuse, j'aimerai juste avoir des amis comme tout le monde en a. Ou juste des "potes" pour regarder des films avec moi et discuter une fois de temps en temps.je voyais ca comme toi qui te servirais d'eux pour leur semence que l'inverse, afin d'avoir une part de toi qui te rendrait heureuse (que jai supposé du coup) et ne plus jamais être seule avec un but autre que survivre cette vie.
Ah, comme je l'ai dit avoir un enfant ne serait pas un bonne chose pour son intérêt supérieur.
Ce serait criminel de faire un enfant sachant que je n'ai pas les capacités de le prendre en charge et de lui apporter ce dont il a besoin pour son développement/épanouissement. Et je me sentirai débordée par la situation, ce serait mauvais pour moi aussi.
Le 29 mai 2021 à 23:32:03 :
Le 29 mai 2021 à 23:20:22 :
Le 29 mai 2021 à 23:13:52 :
Le 29 mai 2021 à 23:03:54 :
Le 29 mai 2021 à 23:01:38 :
Salut khey, j'ai la même chose que toi. Sauf qu'en plus je suis autiste. Une putain d'autiste, moche, incapable de créer du lien social et dont on s'est foutu de la gueule toute sa scolarité.
Là c'est fini, je suis diplomée (ingé) et je suis bien plus tranquille sans avoir de l'agitation humaine autour de moi.
Le truc c'est qu'en tant qu'être humain j'ai un besoin de contact quand même, mais si j'essaye de le satisfaire soit je me fait rejeter, soit je me met à part toute seule par peur de l'autre/de l'humiliation/aversion du contact physique. J'arrive pas à passer outre le stress de la relation sociale, et quand j'arrive à faire un effort finalement ce sont les autres qui ne me supportent pas (ce que je comprend tout à fait au vu de mon attitude d'autiste demeurée).Je sais vraiment plus quoi faire pour toucher au bonheur. Je pense que les gens comme moi n'y ont pas droit. Comme toi, je pense finir seule. J'ai peur de quand mes parents mourront et me laisserons dans la vrai solitude, celle où tu n'as vraiment personne sur qui compter.
Ah oui mais là tu te détestes vraiment trop faut pas se voir comme ça ( je sais que de ma part ça fait hypocrite ) mais t’as un diplôme d’ingénieur quand même c’est vraiment bien surtout que tu l’as eu malgré ton handicap c’est vraiment fort.
C’est un conseil que je n’appliques pas mais essayes d’avoir plus confiance en toi, les gens ne te supportent pas c’est à dire ?
Après ce qui est du physique avec les standards de beauté actuelles c’est pas facile de s’aimer je te comprendsAu lycée ça allait, j'arrivais à être amie avec 2-3 personnes de ma classe, souvent ceux dans des délires perchés mais on s'amusait bien.
Avec la prepa et le stress qui en découle j'ai commencé à développer beaucoup, beaucoup de stéréotypies (c'est des comportements propre à l'autisme, comme des formes de compensations, des "rituels") qui sont gênants pour les autres.
Parfois ça peut être des choses bruyantes comme taper sur la tables à intervalles réguliers, parfois c'est des tics de langages, le besoin de frapper fort sur le pied quand on est dans les escaliers, le besoin de trier sa nourriture... qui font que les gens me voient vraiment comme une handicapée, il y a assez peu de gens qui connaissent mal l'autisme et vont me mettre dans la case "demeurée". Donc ne vont pas aimer me cotoyer.En plus j'ai des intêrets spécifiques très marqués et des fois je me rend pas compte que je monopolise les discussions avec ça.
Par pitié parfois on discute avec moi, mais ça les énerve après quelques heures de conversation et ils ne renouvellent pas l'expérience.Je comprend tout à fait, je dirai pas que c'est de ma faute ni de la leur, c'est juste que mon comportement n'est pas compatible avec le lien social. C'est ça qui est dur à vivre, j'ai beau tout essayer, médicaments, groupe de paroles entre autiste... J'arrive plus à me séparer de mes stéréotypies, ni à avancer. Quand je fais des efforts j'arrive pas à les faire durer dans le temps, ça me coute trop d'énergie et je fini par mettre ma santé en danger.
De toute façon, je vis très mal les interactions sociales paradoxalement, même si j'en ressent le besoin "naturel".Pour la beauté personnellement je m'en fiche, j'ai pris conscience il y a peu que j'avais un corps. C'est plutôt les autres qui me le rappellent en me faisant des remarques sur le fait que je sois squelettique/que j'ai l'air fatiguée... Mais je suppose que ça joue dans l'attrait que les gens peuvent avoir (ou pas) pour moi même pour les relations strictement amicales.
Pour ton anxiété, tu as déjà pensé à consulter? Effectivement ça vient surement du fait que tu surévalues les autres, ou que tu penses qu'ils vont directement te juger. Pour moi tu devrais faire des tentatives de sortir de ta zone de confort, si tu t'habitue à prendre des risques, ça devrait aller mieux, non?
J’ai tout lu, je trouves ça très touchant, je n’ai pas ça personnellement, j’ai grandies avec des personnes autiste ( mon meilleur ami l’était en primaire et c’est une personne formidable ( c’était une forme d’autisme un peu spécial je ne suis pas expert mais il était très jeune dans sa tête et avait beaucoup de toc pour autant il était intelligent et incroyablement gentil, malheureusement il se faisait harcelé... ). Je penses que t’as vécu des situations désagréables et que t’en as fais une fatalité après c’est clair que t’as un handicap mais je penses pas que ce soit complètement incompatible avec le fait d’avoir des relations avec les autres... Tout n’est pas perdu je veux dire, t’as quel âge ?
Sinon pour te répondre je n’ai jamais consulter j’ai eu de mauvaises experiences avec les psy et je serai incapable de me dévoiler face à un parfait inconnu même si c’est son job. J’ai trop « honte » de moi même. J’essayes souvent de sortir de ma zone de confort en allant aux soirées de mes amis mais souvent j’ai besoin de faire des breaks par ce que j’ai du mal à supporter d’être sociable avec beaucoup de monde pendant un long moment.Les psy c'est compliqué, tu peux tomber sur un très bon comme sur un très mauvais. En plus c'est très "personne dépendant".
Je ne peux que te conseiller de retenter le coup, plusieurs fois, avec plusieurs psy différent.
J'ai rejoins des groupes de paroles entre autistes et parfois des phobiques sociaux viennent à nos réunions. Tu peux peut-être essayer aussi? Honnêtement, c'est d'une grande aide de cotoyer des gens qui traversent les mêmes difficultés.Et j'ai 23 ans, après je me plains beaucoup mais il y a du positif dans ma vie. Dans mon travail on me considère comme "très performante" (c'est mon directeur qui m'a dit ça) et les profs ont toujours été gentils avec moi. Comme j'ai des années d'avance on m'a pas mal "materné" et j'ai bien aimé cette attention. Je me sens quand même utile et ça me permet de pas rester enfermer, et d'acheter des trucs qui me plaisent (là j'ai acheté des livres et une théière en porcelaine pour faire une aprem lecture + thé demain) en faisant des plans pour l'avenir.
C'est vraiment d'avoir des amis pour rigoler et passer des moments de légèreté qui me manquent. Je me dis que ça pourrait passer avec mes collègues, mais quand j'essaye le dialogue passe pas, je sens qu'il y a un malaise. Et comme je l'ai dit au dessus j'ai jamais eu d'amis dans mes écoles dont je peux pas renouer avec des anciens potes ou que sais-je.
C’est vraiment étrange par ce que tu t’exprimes vraiment bien à l’écrit après c’est pas pareil que d’être en face d’un être humain
Pour les psys j’ai vraiment un énorme blocage je ne vois vraiment pas m’exposer mes travers mes difficultés a un mec qui va m’écouter pour gagner de la thune, j’y arrives vraiment pas et j’ai l’impression que je me sentirais misérable. ( attention je dis pas que c’est pas bien d’aller voir un psy ou quoi bien sûr hein c’est juste moi qui est chelou à ce niveau là ). Pour les groupes de paroles le concept est vraiment sympa mais raconte ma vie et mes problèmes a des inconnus sans la protection de l’anonymat je suis moyen chaud...
Sinon tu le dis très bien que t’as des points positifs alors pourquoi venir sur le topic avec un portrait aussi pessimiste de toi même alors que tu sais que t’as de grosses qualités ?
En plus 23 ans c’est plutôt jeune donc ça va. Je peux pas faire un tuto pour avoir des amis malheureusement mais de base avoir des centres d’intérêts ça aide pas mal, surtout que t’as pas rencontré des gens dans tes groupes de paroles ?
Le 29 mai 2021 à 23:33:30 :
Le 29 mai 2021 à 22:12:46 :
J'ai la même chose que toi khey, je sens aussi que je vais mourir seul.D'un côté ça ne me dérange pas, car j'ai tendance à mépriser la plupart des gens et du coup je ne cherche pas à faire des rencontres...
Mais d'un côté, ça me fais chier de mourir sans connaître l'amour et l'affection d'une femme.
L'affection sincère d'une femme qui s'endort réconfortée dans tes bras, ca doit être un bonheur indescriptible.
Oui mais quand tu sais que les divorces explosent depuis 20 ans ça calme
Le 29 mai 2021 à 23:39:55 :
Le 29 mai 2021 à 23:33:30 :
Le 29 mai 2021 à 22:12:46 :
J'ai la même chose que toi khey, je sens aussi que je vais mourir seul.D'un côté ça ne me dérange pas, car j'ai tendance à mépriser la plupart des gens et du coup je ne cherche pas à faire des rencontres...
Mais d'un côté, ça me fais chier de mourir sans connaître l'amour et l'affection d'une femme.
L'affection sincère d'une femme qui s'endort réconfortée dans tes bras, ca doit être un bonheur indescriptible.
Oui mais quand tu sais que les divorces explosent depuis 20 ans ça calme
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/14/4/1617892479-loeuvredemaviedecoquerelle.png
Bien pour ca que je suis resté bloqué dans ma phase adolescence "skins".
Le monde des adultes est corrompu dans ses relations humaines
Le 29 mai 2021 à 23:31:51 :
Le 29 mai 2021 à 23:30:43 :
C'est à cause de ton entourage, ta famille est sûrement toxiques (peut être des parents trop exigeants?)
Si c'est le cas, eloigne toi de ces personnesNan ça va après j’ai eu des rapports difficiles avec mon père et m’a mère et plutôt exigeante mais je ne leur en veut pas trop en tout cas ma mère n’est pas toxique
Si tes parents t'ont fait passer un test de QI c'est sûrement parce qu'ils te trouvaient déjà bizarres a la base(alors que tu étais peut-être juste timide ou un peu précoce) et ils te l'ont surement fait comprendre, subtilement, quand t'étais gosse: des petites remarques par ci par là, des rabaissements, et le fait qu'ils t'aient emmené chez le psychologue a peut être encore plus renforcé ce sentiment de "décalage" en toi ; ça peut paraître anodin mais quand les parents eux-mêmes font comprendre à leurs enfants qu'ils sont différents, tu peux être quasi sûr que le gosse développera une anxiété sociale plus tard
Le 29 mai 2021 à 23:41:32 :
Le 29 mai 2021 à 23:39:55 :
Le 29 mai 2021 à 23:33:30 :
Le 29 mai 2021 à 22:12:46 :
J'ai la même chose que toi khey, je sens aussi que je vais mourir seul.D'un côté ça ne me dérange pas, car j'ai tendance à mépriser la plupart des gens et du coup je ne cherche pas à faire des rencontres...
Mais d'un côté, ça me fais chier de mourir sans connaître l'amour et l'affection d'une femme.
L'affection sincère d'une femme qui s'endort réconfortée dans tes bras, ca doit être un bonheur indescriptible.
Oui mais quand tu sais que les divorces explosent depuis 20 ans ça calme
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/14/4/1617892479-loeuvredemaviedecoquerelle.png Bien pour ca que je suis resté bloqué dans ma phase adolescence "skins".
Le monde des adultes est corrompu dans ses relations humaines
Il y’a quand même toujours de bonnes personnes faut pas abuser
Le 29 mai 2021 à 23:42:41 :
Le 29 mai 2021 à 23:31:51 :
Le 29 mai 2021 à 23:30:43 :
C'est à cause de ton entourage, ta famille est sûrement toxiques (peut être des parents trop exigeants?)
Si c'est le cas, eloigne toi de ces personnesNan ça va après j’ai eu des rapports difficiles avec mon père et m’a mère et plutôt exigeante mais je ne leur en veut pas trop en tout cas ma mère n’est pas toxique
Si tes parents t'ont fait passer un test de QI c'est sûrement parce qu'ils te trouvaient déjà bizarres a la base(alors que tu étais peut-être juste timide ou un peu précoce) et ils te l'ont surement fait comprendre, subtilement, quand t'étais gosse: des petites remarques par ci par là, des rabaissements, et le fait qu'ils t'aient emmené chez le psychologue a peut être encore plus renforcé ce sentiment de "décalage" en toi ; ça peut paraître anodin mais quand les parents eux-mêmes font comprendre à leurs enfants qu'ils sont différents, tu peux être quasi sûr que le gosse développera une anxiété sociale plus tard
Nan en fait pour raconter l’histoire précisément mes parents étaient au contraire contre surtout ma mère qui croyait profondément en moi.
De base c’est l’école qui a préconisé des séances chez le psy par ce qu’ils me pensaient autiste vu que je traînais seul. Suites à divers séances avec des psys random j’ai été envoyé dans une institut pendant 1 ans ( j’y allais tous les mercredis je crois j’ai jamais trop compris ce que c’était d’ailleurs mais il y avait pleins de gamin autiste ). Ma mère qui était sur que je ne l’était pas ( je lui disait que je me sentais pas comme ces enfants ) a alors appeler un pédopsychiatre renommé dont je me souviens ( l’un de mes seuls souvenirs d’enfance un homme formidable ) et je l’ai vu pendant un an et demi en tout. C’est là que j’ai fais un test de Q.I il en a déduit que j’étais juste immature mais pas autiste.
Étant dans le même cas figure que l'Op, je tiendrai à préciser que les psy faut s'en méfier un peu de risque qu'ils ne transmettent pas certaines infos aux proches ce qui est contraire au secret médical. Ayant fais du mutisme à un très bas âge et couplé l'anxiété sociale je ne peux que compatir avec l'Op.
Le 29 mai 2021 à 23:46:25 :
Étant dans le même cas figure que l'Op, je tiendrai à préciser que les psy faut s'en méfier un peu de risque qu'ils ne transmettent pas certaines infos aux proches ce qui est contraire au secret médical. Ayant fais du mutisme à un très bas âge et couplé l'anxiété sociale je ne peux que compatir avec l'Op.
Déjà que j’étais pas chaud d’y aller
Le 29 mai 2021 à 23:38:32 :
Le 29 mai 2021 à 23:32:03 :
Le 29 mai 2021 à 23:20:22 :
Le 29 mai 2021 à 23:13:52 :
Le 29 mai 2021 à 23:03:54 :
Le 29 mai 2021 à 23:01:38 :
Salut khey, j'ai la même chose que toi. Sauf qu'en plus je suis autiste. Une putain d'autiste, moche, incapable de créer du lien social et dont on s'est foutu de la gueule toute sa scolarité.
Là c'est fini, je suis diplomée (ingé) et je suis bien plus tranquille sans avoir de l'agitation humaine autour de moi.
Le truc c'est qu'en tant qu'être humain j'ai un besoin de contact quand même, mais si j'essaye de le satisfaire soit je me fait rejeter, soit je me met à part toute seule par peur de l'autre/de l'humiliation/aversion du contact physique. J'arrive pas à passer outre le stress de la relation sociale, et quand j'arrive à faire un effort finalement ce sont les autres qui ne me supportent pas (ce que je comprend tout à fait au vu de mon attitude d'autiste demeurée).Je sais vraiment plus quoi faire pour toucher au bonheur. Je pense que les gens comme moi n'y ont pas droit. Comme toi, je pense finir seule. J'ai peur de quand mes parents mourront et me laisserons dans la vrai solitude, celle où tu n'as vraiment personne sur qui compter.
Ah oui mais là tu te détestes vraiment trop faut pas se voir comme ça ( je sais que de ma part ça fait hypocrite ) mais t’as un diplôme d’ingénieur quand même c’est vraiment bien surtout que tu l’as eu malgré ton handicap c’est vraiment fort.
C’est un conseil que je n’appliques pas mais essayes d’avoir plus confiance en toi, les gens ne te supportent pas c’est à dire ?
Après ce qui est du physique avec les standards de beauté actuelles c’est pas facile de s’aimer je te comprendsAu lycée ça allait, j'arrivais à être amie avec 2-3 personnes de ma classe, souvent ceux dans des délires perchés mais on s'amusait bien.
Avec la prepa et le stress qui en découle j'ai commencé à développer beaucoup, beaucoup de stéréotypies (c'est des comportements propre à l'autisme, comme des formes de compensations, des "rituels") qui sont gênants pour les autres.
Parfois ça peut être des choses bruyantes comme taper sur la tables à intervalles réguliers, parfois c'est des tics de langages, le besoin de frapper fort sur le pied quand on est dans les escaliers, le besoin de trier sa nourriture... qui font que les gens me voient vraiment comme une handicapée, il y a assez peu de gens qui connaissent mal l'autisme et vont me mettre dans la case "demeurée". Donc ne vont pas aimer me cotoyer.En plus j'ai des intêrets spécifiques très marqués et des fois je me rend pas compte que je monopolise les discussions avec ça.
Par pitié parfois on discute avec moi, mais ça les énerve après quelques heures de conversation et ils ne renouvellent pas l'expérience.Je comprend tout à fait, je dirai pas que c'est de ma faute ni de la leur, c'est juste que mon comportement n'est pas compatible avec le lien social. C'est ça qui est dur à vivre, j'ai beau tout essayer, médicaments, groupe de paroles entre autiste... J'arrive plus à me séparer de mes stéréotypies, ni à avancer. Quand je fais des efforts j'arrive pas à les faire durer dans le temps, ça me coute trop d'énergie et je fini par mettre ma santé en danger.
De toute façon, je vis très mal les interactions sociales paradoxalement, même si j'en ressent le besoin "naturel".Pour la beauté personnellement je m'en fiche, j'ai pris conscience il y a peu que j'avais un corps. C'est plutôt les autres qui me le rappellent en me faisant des remarques sur le fait que je sois squelettique/que j'ai l'air fatiguée... Mais je suppose que ça joue dans l'attrait que les gens peuvent avoir (ou pas) pour moi même pour les relations strictement amicales.
Pour ton anxiété, tu as déjà pensé à consulter? Effectivement ça vient surement du fait que tu surévalues les autres, ou que tu penses qu'ils vont directement te juger. Pour moi tu devrais faire des tentatives de sortir de ta zone de confort, si tu t'habitue à prendre des risques, ça devrait aller mieux, non?
J’ai tout lu, je trouves ça très touchant, je n’ai pas ça personnellement, j’ai grandies avec des personnes autiste ( mon meilleur ami l’était en primaire et c’est une personne formidable ( c’était une forme d’autisme un peu spécial je ne suis pas expert mais il était très jeune dans sa tête et avait beaucoup de toc pour autant il était intelligent et incroyablement gentil, malheureusement il se faisait harcelé... ). Je penses que t’as vécu des situations désagréables et que t’en as fais une fatalité après c’est clair que t’as un handicap mais je penses pas que ce soit complètement incompatible avec le fait d’avoir des relations avec les autres... Tout n’est pas perdu je veux dire, t’as quel âge ?
Sinon pour te répondre je n’ai jamais consulter j’ai eu de mauvaises experiences avec les psy et je serai incapable de me dévoiler face à un parfait inconnu même si c’est son job. J’ai trop « honte » de moi même. J’essayes souvent de sortir de ma zone de confort en allant aux soirées de mes amis mais souvent j’ai besoin de faire des breaks par ce que j’ai du mal à supporter d’être sociable avec beaucoup de monde pendant un long moment.Les psy c'est compliqué, tu peux tomber sur un très bon comme sur un très mauvais. En plus c'est très "personne dépendant".
Je ne peux que te conseiller de retenter le coup, plusieurs fois, avec plusieurs psy différent.
J'ai rejoins des groupes de paroles entre autistes et parfois des phobiques sociaux viennent à nos réunions. Tu peux peut-être essayer aussi? Honnêtement, c'est d'une grande aide de cotoyer des gens qui traversent les mêmes difficultés.Et j'ai 23 ans, après je me plains beaucoup mais il y a du positif dans ma vie. Dans mon travail on me considère comme "très performante" (c'est mon directeur qui m'a dit ça) et les profs ont toujours été gentils avec moi. Comme j'ai des années d'avance on m'a pas mal "materné" et j'ai bien aimé cette attention. Je me sens quand même utile et ça me permet de pas rester enfermer, et d'acheter des trucs qui me plaisent (là j'ai acheté des livres et une théière en porcelaine pour faire une aprem lecture + thé demain) en faisant des plans pour l'avenir.
C'est vraiment d'avoir des amis pour rigoler et passer des moments de légèreté qui me manquent. Je me dis que ça pourrait passer avec mes collègues, mais quand j'essaye le dialogue passe pas, je sens qu'il y a un malaise. Et comme je l'ai dit au dessus j'ai jamais eu d'amis dans mes écoles dont je peux pas renouer avec des anciens potes ou que sais-je.
C’est vraiment étrange par ce que tu t’exprimes vraiment bien à l’écrit après c’est pas pareil que d’être en face d’un être humain
Pour les psys j’ai vraiment un énorme blocage je ne vois vraiment pas m’exposer mes travers mes difficultés a un mec qui va m’écouter pour gagner de la thune, j’y arrives vraiment pas et j’ai l’impression que je me sentirais misérable. ( attention je dis pas que c’est pas bien d’aller voir un psy ou quoi bien sûr hein c’est juste moi qui est chelou à ce niveau là ). Pour les groupes de paroles le concept est vraiment sympa mais raconte ma vie et mes problèmes a des inconnus sans la protection de l’anonymat je suis moyen chaud...
Sinon tu le dis très bien que t’as des points positifs alors pourquoi venir sur le topic avec un portrait aussi pessimiste de toi même alors que tu sais que t’as de grosses qualités ?
En plus 23 ans c’est plutôt jeune donc ça va. Je peux pas faire un tuto pour avoir des amis malheureusement mais de base avoir des centres d’intérêts ça aide pas mal, surtout que t’as pas rencontré des gens dans tes groupes de paroles ?
Je n'ai aucun problème sur le plan académique, au contraire c'est facile pour moi. Je m'exprime très bien à l'orale aussi même si ma diction est un peu plus appuyée et mon rythme de parole plus lent que la moyenne.
Pour le groupes de paroles souvent les personnes sont assez seules aussi, elles n'iront pas raconter tes problèmes à des amis qu'ils n'ont pas. Il y a une forme de respect, de contrat mutuel quand chacun se confie. Tu entendras les histoires des autres, ça te mettra en confiance. Sinon, personne ne t'obligera à parler. Tu peux juste écouter et intervenir en faisant des réflexions sur ce que les autres disent, sans parler de toi/tes problèmes tant que tu n'es pas parfaitement en confiance.
Il faut vraiment que tu te dises que ce sont des gens comme toi, qui viennent dans la même optique que toi.
Encore une fois, si tu es réticent c'est parce que tu as peur du jugement des autres. Souvent, ils sont plus indulgents qu'on ne le croit.
J'avais un ami autiste aussi dans les groupes de paroles à une époque, mais il a déménagé sans me donner d'adresse à laquelle lui écrire. Et il ne me répondais plus au téléphone durant plusieurs mois (phobique du téléphone) alors j'ai laissé tomber. Dans les groupes de paroles on se parle que dans ce cadre, on se cotoie pas en dehors. De toute façon c'est vraiment compliqué de créer du lien avec les autistes, particulièrement quand toi-même tu n'es pas à l'aise. C'est pour ça que je comprend ceux qui m'évitent. Mon psychiatre je le considère comme un ami, mais ça reste un médecin, il fait ça parce que c'est son métier mais il n'y a aucune réciprocité.
Juste avant le covid je me suis inscrite à un club de lecture mais je n'y suis jamais allée à cause de confinements successifs. J'avais espoir de rencontrer des gens là bas. Après je suis sur le forum, ça me permet de discuter un peu aussi.
Le 29 mai 2021 à 23:52:18 :
Le 29 mai 2021 à 23:38:32 :
Le 29 mai 2021 à 23:32:03 :
Le 29 mai 2021 à 23:20:22 :
Le 29 mai 2021 à 23:13:52 :
Le 29 mai 2021 à 23:03:54 :
Le 29 mai 2021 à 23:01:38 :
Salut khey, j'ai la même chose que toi. Sauf qu'en plus je suis autiste. Une putain d'autiste, moche, incapable de créer du lien social et dont on s'est foutu de la gueule toute sa scolarité.
Là c'est fini, je suis diplomée (ingé) et je suis bien plus tranquille sans avoir de l'agitation humaine autour de moi.
Le truc c'est qu'en tant qu'être humain j'ai un besoin de contact quand même, mais si j'essaye de le satisfaire soit je me fait rejeter, soit je me met à part toute seule par peur de l'autre/de l'humiliation/aversion du contact physique. J'arrive pas à passer outre le stress de la relation sociale, et quand j'arrive à faire un effort finalement ce sont les autres qui ne me supportent pas (ce que je comprend tout à fait au vu de mon attitude d'autiste demeurée).Je sais vraiment plus quoi faire pour toucher au bonheur. Je pense que les gens comme moi n'y ont pas droit. Comme toi, je pense finir seule. J'ai peur de quand mes parents mourront et me laisserons dans la vrai solitude, celle où tu n'as vraiment personne sur qui compter.
Ah oui mais là tu te détestes vraiment trop faut pas se voir comme ça ( je sais que de ma part ça fait hypocrite ) mais t’as un diplôme d’ingénieur quand même c’est vraiment bien surtout que tu l’as eu malgré ton handicap c’est vraiment fort.
C’est un conseil que je n’appliques pas mais essayes d’avoir plus confiance en toi, les gens ne te supportent pas c’est à dire ?
Après ce qui est du physique avec les standards de beauté actuelles c’est pas facile de s’aimer je te comprendsAu lycée ça allait, j'arrivais à être amie avec 2-3 personnes de ma classe, souvent ceux dans des délires perchés mais on s'amusait bien.
Avec la prepa et le stress qui en découle j'ai commencé à développer beaucoup, beaucoup de stéréotypies (c'est des comportements propre à l'autisme, comme des formes de compensations, des "rituels") qui sont gênants pour les autres.
Parfois ça peut être des choses bruyantes comme taper sur la tables à intervalles réguliers, parfois c'est des tics de langages, le besoin de frapper fort sur le pied quand on est dans les escaliers, le besoin de trier sa nourriture... qui font que les gens me voient vraiment comme une handicapée, il y a assez peu de gens qui connaissent mal l'autisme et vont me mettre dans la case "demeurée". Donc ne vont pas aimer me cotoyer.En plus j'ai des intêrets spécifiques très marqués et des fois je me rend pas compte que je monopolise les discussions avec ça.
Par pitié parfois on discute avec moi, mais ça les énerve après quelques heures de conversation et ils ne renouvellent pas l'expérience.Je comprend tout à fait, je dirai pas que c'est de ma faute ni de la leur, c'est juste que mon comportement n'est pas compatible avec le lien social. C'est ça qui est dur à vivre, j'ai beau tout essayer, médicaments, groupe de paroles entre autiste... J'arrive plus à me séparer de mes stéréotypies, ni à avancer. Quand je fais des efforts j'arrive pas à les faire durer dans le temps, ça me coute trop d'énergie et je fini par mettre ma santé en danger.
De toute façon, je vis très mal les interactions sociales paradoxalement, même si j'en ressent le besoin "naturel".Pour la beauté personnellement je m'en fiche, j'ai pris conscience il y a peu que j'avais un corps. C'est plutôt les autres qui me le rappellent en me faisant des remarques sur le fait que je sois squelettique/que j'ai l'air fatiguée... Mais je suppose que ça joue dans l'attrait que les gens peuvent avoir (ou pas) pour moi même pour les relations strictement amicales.
Pour ton anxiété, tu as déjà pensé à consulter? Effectivement ça vient surement du fait que tu surévalues les autres, ou que tu penses qu'ils vont directement te juger. Pour moi tu devrais faire des tentatives de sortir de ta zone de confort, si tu t'habitue à prendre des risques, ça devrait aller mieux, non?
J’ai tout lu, je trouves ça très touchant, je n’ai pas ça personnellement, j’ai grandies avec des personnes autiste ( mon meilleur ami l’était en primaire et c’est une personne formidable ( c’était une forme d’autisme un peu spécial je ne suis pas expert mais il était très jeune dans sa tête et avait beaucoup de toc pour autant il était intelligent et incroyablement gentil, malheureusement il se faisait harcelé... ). Je penses que t’as vécu des situations désagréables et que t’en as fais une fatalité après c’est clair que t’as un handicap mais je penses pas que ce soit complètement incompatible avec le fait d’avoir des relations avec les autres... Tout n’est pas perdu je veux dire, t’as quel âge ?
Sinon pour te répondre je n’ai jamais consulter j’ai eu de mauvaises experiences avec les psy et je serai incapable de me dévoiler face à un parfait inconnu même si c’est son job. J’ai trop « honte » de moi même. J’essayes souvent de sortir de ma zone de confort en allant aux soirées de mes amis mais souvent j’ai besoin de faire des breaks par ce que j’ai du mal à supporter d’être sociable avec beaucoup de monde pendant un long moment.Les psy c'est compliqué, tu peux tomber sur un très bon comme sur un très mauvais. En plus c'est très "personne dépendant".
Je ne peux que te conseiller de retenter le coup, plusieurs fois, avec plusieurs psy différent.
J'ai rejoins des groupes de paroles entre autistes et parfois des phobiques sociaux viennent à nos réunions. Tu peux peut-être essayer aussi? Honnêtement, c'est d'une grande aide de cotoyer des gens qui traversent les mêmes difficultés.Et j'ai 23 ans, après je me plains beaucoup mais il y a du positif dans ma vie. Dans mon travail on me considère comme "très performante" (c'est mon directeur qui m'a dit ça) et les profs ont toujours été gentils avec moi. Comme j'ai des années d'avance on m'a pas mal "materné" et j'ai bien aimé cette attention. Je me sens quand même utile et ça me permet de pas rester enfermer, et d'acheter des trucs qui me plaisent (là j'ai acheté des livres et une théière en porcelaine pour faire une aprem lecture + thé demain) en faisant des plans pour l'avenir.
C'est vraiment d'avoir des amis pour rigoler et passer des moments de légèreté qui me manquent. Je me dis que ça pourrait passer avec mes collègues, mais quand j'essaye le dialogue passe pas, je sens qu'il y a un malaise. Et comme je l'ai dit au dessus j'ai jamais eu d'amis dans mes écoles dont je peux pas renouer avec des anciens potes ou que sais-je.
C’est vraiment étrange par ce que tu t’exprimes vraiment bien à l’écrit après c’est pas pareil que d’être en face d’un être humain
Pour les psys j’ai vraiment un énorme blocage je ne vois vraiment pas m’exposer mes travers mes difficultés a un mec qui va m’écouter pour gagner de la thune, j’y arrives vraiment pas et j’ai l’impression que je me sentirais misérable. ( attention je dis pas que c’est pas bien d’aller voir un psy ou quoi bien sûr hein c’est juste moi qui est chelou à ce niveau là ). Pour les groupes de paroles le concept est vraiment sympa mais raconte ma vie et mes problèmes a des inconnus sans la protection de l’anonymat je suis moyen chaud...
Sinon tu le dis très bien que t’as des points positifs alors pourquoi venir sur le topic avec un portrait aussi pessimiste de toi même alors que tu sais que t’as de grosses qualités ?
En plus 23 ans c’est plutôt jeune donc ça va. Je peux pas faire un tuto pour avoir des amis malheureusement mais de base avoir des centres d’intérêts ça aide pas mal, surtout que t’as pas rencontré des gens dans tes groupes de paroles ?Je n'ai aucun problème sur le plan académique, au contraire c'est facile pour moi. Je m'exprime très bien à l'orale aussi même si ma diction est un peu plus appuyée et mon rythme de parole plus lent que la moyenne.
Pour le groupes de paroles souvent les personnes sont assez seules aussi, elles n'iront pas raconter tes problèmes à des amis qu'ils n'ont pas. Il y a une forme de respect, de contrat mutuel quand chacun se confie. Tu entendras les histoires des autres, ça te mettra en confiance. Sinon, personne ne t'obligera à parler. Tu peux juste écouter et intervenir en faisant des réflexions sur ce que les autres disent, sans parler de toi/tes problèmes tant que tu n'es pas parfaitement en confiance.
Il faut vraiment que tu te dises que ce sont des gens comme toi, qui viennent dans la même optique que toi.
Encore une fois, si tu es réticent c'est parce que tu as peur du jugement des autres. Souvent, ils sont plus indulgents qu'on ne le croit.J'avais un ami autiste aussi dans les groupes de paroles à une époque, mais il a déménagé sans me donner d'adresse à laquelle lui écrire. Et il ne me répondais plus au téléphone durant plusieurs mois (phobique du téléphone) alors j'ai laissé tomber. Dans les groupes de paroles on se parle que dans ce cadre, on se cotoie pas en dehors. De toute façon c'est vraiment compliqué de créer du lien avec les autistes, particulièrement quand toi-même tu n'es pas à l'aise. C'est pour ça que je comprend ceux qui m'évitent. Mon psychiatre je le considère comme un ami, mais ça reste un médecin, il fait ça parce que c'est son métier mais il n'y a aucune réciprocité.
Juste avant le covid je me suis inscrite à un club de lecture mais je n'y suis jamais allée à cause de confinements successifs. J'avais espoir de rencontrer des gens là bas. Après je suis sur le forum, ça me permet de discuter un peu aussi.
Je penses que le mieux c’est de réitérer avec un club quand la situation sera calmer c’est une très bonne idée. Après t’es trop fataliste j’ai l’impression. C’est pas par ce que t’es autiste que tu n’auras jamais d’amis bien au contraire.
Sinon je vais garder ça en tête mais j’ai vraiment du mal à exprimer ce que je ressens en général même à mes amis proches mais c’est très gentil en tout cas.
En tout cas de ce que tu dis au niveau du boulot c’était plutôt style enfin je suis ton opposé même si j’ai une aisance paradoxale à l’oral j’aurai surkiffer être bon au boulot
Le 29 mai 2021 à 23:47:14 :
Le 29 mai 2021 à 23:46:25 :
Étant dans le même cas figure que l'Op, je tiendrai à préciser que les psy faut s'en méfier un peu de risque qu'ils ne transmettent pas certaines infos aux proches ce qui est contraire au secret médical. Ayant fais du mutisme à un très bas âge et couplé l'anxiété sociale je ne peux que compatir avec l'Op.Déjà que j’étais pas chaud d’y aller
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/14/4/1617892479-loeuvredemaviedecoquerelle.png
Tu peux tout de même t'y rendre mais fais juste attention à qu'il ne soit pas ta ville ou lié à l'un de tes proches. Ça pourra peut être te permettre de vider ton sac et pourquoi pas faire une introspection au fil du temps.
Le 29 mai 2021 à 23:58:54 :
Le 29 mai 2021 à 23:47:14 :
Le 29 mai 2021 à 23:46:25 :
Étant dans le même cas figure que l'Op, je tiendrai à préciser que les psy faut s'en méfier un peu de risque qu'ils ne transmettent pas certaines infos aux proches ce qui est contraire au secret médical. Ayant fais du mutisme à un très bas âge et couplé l'anxiété sociale je ne peux que compatir avec l'Op.Déjà que j’étais pas chaud d’y aller
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/14/4/1617892479-loeuvredemaviedecoquerelle.png Tu peux tout de même t'y rendre mais fais juste attention à qu'il ne soit pas ta ville ou lié à l'un de tes proches. Ça pourra peut être te permettre de vider ton sac et pourquoi pas faire une introspection au fil du temps.
Merci du conseil