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Le 23 novembre 2024 à 22:13:39 :

Le 23 novembre 2024 à 22:08:09 Eussoudore50 a écrit :

Le 23 novembre 2024 à 22:02:44 :

Le 23 novembre 2024 à 22:01:38 :

Le 23 novembre 2024 à 21:58:28 :

> Le 23 novembre 2024 à 21:56:59 Eussoudore50 a écrit :

>> Le 23 novembre 2024 à 21:53:16 :

> >> Le 23 novembre 2024 à 21:51:40 Eussoudore50 a écrit :

> > >> Le 23 novembre 2024 à 21:47:58 :

> > > >> Le 23 novembre 2024 à 21:47:15 Eussoudore50 a écrit :

> > > > >> Le 23 novembre 2024 à 21:44:08 :

> > > > > >le capital

> > > > > > explique ta note

> > > > >

> > > > > Pas lu parce qu'à la place j'étais occupé à bosser sur l'ontologie

> > > >

> > > > etre et temps

> > > > explique ta note

> > >

> > > 20, il a posé des modalités de l'être indépassables, le dasein, l'être vers la mort, l'être au monde, on est obligés d'être Heideggérien ou de s'intérésser à d'autres questions que l'être en big deux cas 24 ent's même sartre n'a pas fait autre chose que du H

> >

> > si c'est indépassable pourquoi il les a dépassé après son tournant ?

> > Tes ontologues préférés ?

>

> J'en sais rien j'ai abordé qu'Être et Temps pour le moment et de loin car je bossais sur l'Être et le Néant à la base

>

> J'aime bien Bergson et Sartre mais je trouve Sartre plus juste

vois-tu des limites à l'être et le néant ?

La nécessité de définir par la négation l'être de l'homme

C'est l'idée que l'homme est un néant qui a à (créer son) être qui te dérange ?

Ca ne me dérange pas. J'aime l'idée que l'homme sente un vide en lui, et qu'il le comble sans pouvoir jamais le finir. Mais définir son être par une absence d'être ne me semble être qu'une conceptualisation partielle, par ce que l'être de l'homme n'est pas. Il me semble que Heidegger se passe de ce néant

Personnellement je trouve que c'est précisément ce qu'il y a de beau dans sa pensée, que Sartre ne fasse pas comme tant d'autres penseurs qui remplissent l'homme d'une essence et d'une nature hypostasiées, mais qu'il rende à l'homme sa liberté réelle, qu'il comprenne que derrière le jeu quotidien nous restons tous des pour-soi qui jouons aux en-soi

Ca manque effectivement à Heidegger

Tu trouves que Heidegger remplit l'homme d'une essence ? Je m'apprête à le lire pour de bon et j'attends une ontologie de l'homme positive et non essentialiste

Le 23 novembre 2024 à 22:08:27 :

Le 23 novembre 2024 à 22:06:45 Richirolatre a écrit :
Livres
Philo : De la négativité en phénoménologie, de Marc Richir
Roman : La plage de Scheveningen de Paul Gadenne
Poésie : soit Les Fleurs du mal (en toute simplicité) soit Le Tigre absence de Cristina Campo.
(Je laisse de côté la littérature scientifique)

Film : Le Miroir, de Tarkovski

Qu'apportes Richir à la phénoménologie ?

Tant de choses ! Il déploie le projet génétique husserlien jusqu'à son paroxysme (proposant une véritable stratification de notre expérience, une démultiplication des vécus temporels, spatiaux et affectifs qui ne soient pas toujours tributaire du présent vivant et de son flux), théorisant jusqu'au passage d'un niveau à l'autre de son architectonique ; il importe dans la phénoménologie certains de plus puissants concepts de l’idéalisme allemand (la négativité hégélienne donc, mais aussi le Potenz schellingien ou la réflexibilité de Fichte) ; il ouvre la possibilité, par ses concepts de Phantomleib et d'institutions symbolique, d'un raccordement du champ phénoménologique à certains pans du structuralisme comme de l'analyse des psychopathologies (Maldiney comme les tenants de la Daseinanalyse étant à cet égard infiniment moins précis... et profonds) : enfin, il offre certaines des plus puissantes descriptions qui m'aient été donné de lire de la parole opérante, de la création d'une œuvre d'art, comme de la mémoire involontaire. Et tant et plus....
Ajoute à ça que le mec a gardé quelque chose de son passé de physicien : une rigueur que seul Husserl a pu égaler dans ce champ.

Le 23 novembre 2024 à 22:16:43 Eussoudore50 a écrit :

Le 23 novembre 2024 à 22:13:39 :

Le 23 novembre 2024 à 22:08:09 Eussoudore50 a écrit :

Le 23 novembre 2024 à 22:02:44 :

Le 23 novembre 2024 à 22:01:38 :

> Le 23 novembre 2024 à 21:58:28 :

>> Le 23 novembre 2024 à 21:56:59 Eussoudore50 a écrit :

> >> Le 23 novembre 2024 à 21:53:16 :

> > >> Le 23 novembre 2024 à 21:51:40 Eussoudore50 a écrit :

> > > >> Le 23 novembre 2024 à 21:47:58 :

> > > > >> Le 23 novembre 2024 à 21:47:15 Eussoudore50 a écrit :

> > > > > >> Le 23 novembre 2024 à 21:44:08 :

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> > > > 20, il a posé des modalités de l'être indépassables, le dasein, l'être vers la mort, l'être au monde, on est obligés d'être Heideggérien ou de s'intérésser à d'autres questions que l'être en big deux cas 24 ent's même sartre n'a pas fait autre chose que du H

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> > > si c'est indépassable pourquoi il les a dépassé après son tournant ?

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> > J'en sais rien j'ai abordé qu'Être et Temps pour le moment et de loin car je bossais sur l'Être et le Néant à la base

> >

> > J'aime bien Bergson et Sartre mais je trouve Sartre plus juste

>

> vois-tu des limites à l'être et le néant ?

La nécessité de définir par la négation l'être de l'homme

C'est l'idée que l'homme est un néant qui a à (créer son) être qui te dérange ?

Ca ne me dérange pas. J'aime l'idée que l'homme sente un vide en lui, et qu'il le comble sans pouvoir jamais le finir. Mais définir son être par une absence d'être ne me semble être qu'une conceptualisation partielle, par ce que l'être de l'homme n'est pas. Il me semble que Heidegger se passe de ce néant

Personnellement je trouve que c'est précisément ce qu'il y a de beau dans sa pensée, que Sartre ne fasse pas comme tant d'autres penseurs qui remplissent l'homme d'une essence et d'une nature hypostasiées, mais qu'il rende à l'homme sa liberté réelle, qu'il comprenne que derrière le jeu quotidien nous restons tous des pour-soi qui jouons aux en-soi

Ca manque effectivement à Heidegger

Tu trouves que Heidegger remplit l'homme d'une essence ? Je m'apprête à le lire pour de bon et j'attends une ontologie de l'homme positive et non essentialiste

non pas du tout. Tout ce qu'il dit à ce propos c'est que l'essence de l'homme repose dans l'existence, ce qui signifie grosso modo que l'essence de l'homme c'est les structures existentiales qu'il présente dans être et temps. C'est de part en part positif, mais je ne trouve pas qu'en comparaison Sartre soit négatif simplement parce qu'il définit l'homme comme un néant de liberté

Le 23 novembre 2024 à 22:19:08 Richirolatre a écrit :

Le 23 novembre 2024 à 22:08:27 :

Le 23 novembre 2024 à 22:06:45 Richirolatre a écrit :
Livres
Philo : De la négativité en phénoménologie, de Marc Richir
Roman : La plage de Scheveningen de Paul Gadenne
Poésie : soit Les Fleurs du mal (en toute simplicité) soit Le Tigre absence de Cristina Campo.
(Je laisse de côté la littérature scientifique)

Film : Le Miroir, de Tarkovski

Qu'apportes Richir à la phénoménologie ?

Tant de choses ! Il déploie le projet génétique husserlien jusqu'à son paroxysme (proposant une véritable stratification de notre expérience, une démultiplication des vécus temporels, spatiaux et affectifs qui ne soient pas toujours tributaire du présent vivant et de son flux), théorisant jusqu'au passage d'un niveau à l'autre de son architectonique ; il importe dans la phénoménologie certains de plus puissants concepts de l’idéalisme allemand (la négativité hégélienne donc, mais aussi le Potenz schellingien ou la réflexibilité de Fichte) ; il ouvre la possibilité, par ses concepts de Phantomleib et d'institutions symbolique, d'un raccordement du champ phénoménologique à certains pans du structuralisme comme de l'analyse des psychopathologies (Maldiney comme les tenants de la Daseinanalyse étant à cet égard infiniment moins précis... et profonds) : enfin, il offre certaines des plus puissantes descriptions qui m'aient été donné de lire de la parole opérante, de la création d'une œuvre d'art, comme de la mémoire involontaire. Et tant et plus....
Ajoute à ça que le mec a gardé quelque chose de son passé de physicien : une rigueur que seul Husserl a pu égaler dans ce champ.

intéressant, tu peux développer sur ce qu'il fait de la négativité hégélienne et ce qu'il apporte à la psycho ?

Le 23 novembre 2024 à 22:08:09 :

Le 23 novembre 2024 à 22:02:44 :

Le 23 novembre 2024 à 22:01:38 :

Le 23 novembre 2024 à 21:58:28 :

Le 23 novembre 2024 à 21:56:59 Eussoudore50 a écrit :

> Le 23 novembre 2024 à 21:53:16 :

>> Le 23 novembre 2024 à 21:51:40 Eussoudore50 a écrit :

> >> Le 23 novembre 2024 à 21:47:58 :

> > >> Le 23 novembre 2024 à 21:47:15 Eussoudore50 a écrit :

> > > >> Le 23 novembre 2024 à 21:44:08 :

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> > > > Pas lu parce qu'à la place j'étais occupé à bosser sur l'ontologie

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> > 20, il a posé des modalités de l'être indépassables, le dasein, l'être vers la mort, l'être au monde, on est obligés d'être Heideggérien ou de s'intérésser à d'autres questions que l'être en big deux cas 24 ent's même sartre n'a pas fait autre chose que du H

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> si c'est indépassable pourquoi il les a dépassé après son tournant ?

> Tes ontologues préférés ?

J'en sais rien j'ai abordé qu'Être et Temps pour le moment et de loin car je bossais sur l'Être et le Néant à la base

J'aime bien Bergson et Sartre mais je trouve Sartre plus juste

vois-tu des limites à l'être et le néant ?

La nécessité de définir par la négation l'être de l'homme

C'est l'idée que l'homme est un néant qui a à (créer son) être qui te dérange ?

Ca ne me dérange pas. J'aime l'idée que l'homme sente un vide en lui, et qu'il le comble sans pouvoir jamais le finir. Mais définir son être par une absence d'être ne me semble être qu'une conceptualisation partielle, par ce que l'être de l'homme n'est pas. Il me semble que Heidegger se passe de ce néant

Et le néant est omniprésent chez Heidegger, comme contre-processus ("il néantise", sans avoir de substance... ouais, on est quand même dans de la.bonne grosse métaphysique) au revers de l'Ereignis. C'est certes le Heidegger d'après Sein und Zeit
Donc l'homme aussi dès lors, du fait de sa co,appartenance avec l''Être ("le là de l'Être", en effet, soit son lieu de manifestation, ce "par l'entremise de quoi" il se donne), à maille à partir avec le néant.
Seulement 1) chez Satre, néant et négativité sont empruntés à Hegel, plus exactement à la relecture qu'en fait Kojève.
Et 2) Heidegger, je crois qu'on le devine à ce que j'ai écris, est à mon sens moins un phénoménologue qu'un (excellent) métaphysicien. Le dernier idéaliste allemand...

Le 23 novembre 2024 à 22:29:44 Richirolatre a écrit :

Le 23 novembre 2024 à 22:08:09 :

Le 23 novembre 2024 à 22:02:44 :

Le 23 novembre 2024 à 22:01:38 :

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> Le 23 novembre 2024 à 21:56:59 Eussoudore50 a écrit :

>> Le 23 novembre 2024 à 21:53:16 :

> >> Le 23 novembre 2024 à 21:51:40 Eussoudore50 a écrit :

> > >> Le 23 novembre 2024 à 21:47:58 :

> > > >> Le 23 novembre 2024 à 21:47:15 Eussoudore50 a écrit :

> > > > >> Le 23 novembre 2024 à 21:44:08 :

> > > > > >le capital

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> > > > > Pas lu parce qu'à la place j'étais occupé à bosser sur l'ontologie

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> > > > etre et temps

> > > > explique ta note

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> > > 20, il a posé des modalités de l'être indépassables, le dasein, l'être vers la mort, l'être au monde, on est obligés d'être Heideggérien ou de s'intérésser à d'autres questions que l'être en big deux cas 24 ent's même sartre n'a pas fait autre chose que du H

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> > si c'est indépassable pourquoi il les a dépassé après son tournant ?

> > Tes ontologues préférés ?

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> J'en sais rien j'ai abordé qu'Être et Temps pour le moment et de loin car je bossais sur l'Être et le Néant à la base

>

> J'aime bien Bergson et Sartre mais je trouve Sartre plus juste

vois-tu des limites à l'être et le néant ?

La nécessité de définir par la négation l'être de l'homme

C'est l'idée que l'homme est un néant qui a à (créer son) être qui te dérange ?

Ca ne me dérange pas. J'aime l'idée que l'homme sente un vide en lui, et qu'il le comble sans pouvoir jamais le finir. Mais définir son être par une absence d'être ne me semble être qu'une conceptualisation partielle, par ce que l'être de l'homme n'est pas. Il me semble que Heidegger se passe de ce néant

Et le néant est omniprésent chez Heidegger, comme contre-processus ("il néantise", sans avoir de substance... ouais, on est quand même dans de la.bonne grosse métaphysique) au revers de l'Ereignis. C'est certes le Heidegger d'après Sein und Zeit
Donc l'homme aussi dès lors, du fait de sa co,appartenance avec l''Être ("le là de l'Être", en effet, soit son lieu de manifestation, ce "par l'entremise de quoi" il se donne), à maille à partir avec le néant.
Seulement 1) chez Satre, néant et négativité sont empruntés à Hegel, plus exactement à la relecture qu'en fait Kojève.
Et 2) Heidegger, je crois qu'on le devine à ce que j'ai écris, est à mon sens moins un phénoménologue qu'un (excellent) métaphysicien. Le dernier idéaliste allemand...

ça m'a toujours fait rire d'ailleurs les associations de Heidegger avec la phénoménologie

Le 23 novembre 2024 à 22:29:31 :

Le 23 novembre 2024 à 22:19:08 Richirolatre a écrit :

Le 23 novembre 2024 à 22:08:27 :

Le 23 novembre 2024 à 22:06:45 Richirolatre a écrit :
Livres
Philo : De la négativité en phénoménologie, de Marc Richir
Roman : La plage de Scheveningen de Paul Gadenne
Poésie : soit Les Fleurs du mal (en toute simplicité) soit Le Tigre absence de Cristina Campo.
(Je laisse de côté la littérature scientifique)

Film : Le Miroir, de Tarkovski

Qu'apportes Richir à la phénoménologie ?

Tant de choses ! Il déploie le projet génétique husserlien jusqu'à son paroxysme (proposant une véritable stratification de notre expérience, une démultiplication des vécus temporels, spatiaux et affectifs qui ne soient pas toujours tributaire du présent vivant et de son flux), théorisant jusqu'au passage d'un niveau à l'autre de son architectonique ; il importe dans la phénoménologie certains de plus puissants concepts de l’idéalisme allemand (la négativité hégélienne donc, mais aussi le Potenz schellingien ou la réflexibilité de Fichte) ; il ouvre la possibilité, par ses concepts de Phantomleib et d'institutions symbolique, d'un raccordement du champ phénoménologique à certains pans du structuralisme comme de l'analyse des psychopathologies (Maldiney comme les tenants de la Daseinanalyse étant à cet égard infiniment moins précis... et profonds) : enfin, il offre certaines des plus puissantes descriptions qui m'aient été donné de lire de la parole opérante, de la création d'une œuvre d'art, comme de la mémoire involontaire. Et tant et plus....
Ajoute à ça que le mec a gardé quelque chose de son passé de physicien : une rigueur que seul Husserl a pu égaler dans ce champ.

intéressant, tu peux développer sur ce qu'il fait de la négativité hégélienne et ce qu'il apporte à la psycho ?

Honnêtement, ce soir, je n'ai pas le courage
D'autant que c'est, je trouve, très difficile à développer sans entre dans le dur de ses concepts (il a sa terminologie, elle-même tributaire de celle de Husserl et quelques autres... et je ne sais pas à quel point tu connais Husserl ?)
Peut-être en MP dans quelques jours, si tu le souhaites. Je peux aussi t'envoyer des références :-d

Le 23 novembre 2024 à 22:32:39 Richirolatre a écrit :

Le 23 novembre 2024 à 22:29:31 :

Le 23 novembre 2024 à 22:19:08 Richirolatre a écrit :

Le 23 novembre 2024 à 22:08:27 :

Le 23 novembre 2024 à 22:06:45 Richirolatre a écrit :
Livres
Philo : De la négativité en phénoménologie, de Marc Richir
Roman : La plage de Scheveningen de Paul Gadenne
Poésie : soit Les Fleurs du mal (en toute simplicité) soit Le Tigre absence de Cristina Campo.
(Je laisse de côté la littérature scientifique)

Film : Le Miroir, de Tarkovski

Qu'apportes Richir à la phénoménologie ?

Tant de choses ! Il déploie le projet génétique husserlien jusqu'à son paroxysme (proposant une véritable stratification de notre expérience, une démultiplication des vécus temporels, spatiaux et affectifs qui ne soient pas toujours tributaire du présent vivant et de son flux), théorisant jusqu'au passage d'un niveau à l'autre de son architectonique ; il importe dans la phénoménologie certains de plus puissants concepts de l’idéalisme allemand (la négativité hégélienne donc, mais aussi le Potenz schellingien ou la réflexibilité de Fichte) ; il ouvre la possibilité, par ses concepts de Phantomleib et d'institutions symbolique, d'un raccordement du champ phénoménologique à certains pans du structuralisme comme de l'analyse des psychopathologies (Maldiney comme les tenants de la Daseinanalyse étant à cet égard infiniment moins précis... et profonds) : enfin, il offre certaines des plus puissantes descriptions qui m'aient été donné de lire de la parole opérante, de la création d'une œuvre d'art, comme de la mémoire involontaire. Et tant et plus....
Ajoute à ça que le mec a gardé quelque chose de son passé de physicien : une rigueur que seul Husserl a pu égaler dans ce champ.

intéressant, tu peux développer sur ce qu'il fait de la négativité hégélienne et ce qu'il apporte à la psycho ?

Honnêtement, ce soir, je n'ai pas le courage
D'autant que c'est, je trouve, très difficile à développer sans entre dans le dur de ses concepts (il a sa terminologie, elle-même tributaire de celle de Husserl et quelques autres... et je ne sais pas à quel point tu connais Husserl ?)
Peut-être en MP dans quelques jours, si tu le souhaites. Je peux aussi t'envoyer des références :-d

pas de souci je comprends
ça devrait aller terminologiquement
si t'as le courage alors n'hésite pas !