Le 21 octobre 2024 à 14:27:22 :
Le 21 octobre 2024 à 14:10:25 :
Les religions meurent petit à petit. Il y a encore beaucoup de gens qui se considèrent comme croyant mais la majorité pratique à la carte
D’ailleurs quand quelqu’un pratique le christianisme ou l’islam en respectant les interdits il est considéré comme traditionaliste ou intégriste alors qu’il est juste croyant qui pratique réellement
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Le pire, c'est que la personne est souvent considérée comme intégristes par ses propres coreligionnaires qui s'étonnent qu'il respecte l'ensemble des prescriptions et ne s'accommode pas de celles qui ne lui conviennent pas.
C'est la vision individualiste occidentale qui est ici en faute. Elle a déteint même sur la religion qui est devenu un énième outil "pour se sentir bien", on va à l'église comme on va au spa ou en randonnée. Sitôt qu'une règle nous dérange, on peut la mettre sous le tapis en disant que "de toute façon, ce qui compte c'est d'être bon, hein, et pas de suivre tel rituel ou telle règle". Et pour le coup, le christianisme a indirectement contribué à l'éclosion de cet esprit qui se retourne à présent contre lui : dans les Evangiles, ce qui est reproché aux Pharisiens, c'est d'être plus sourcilleux sur le légalisme et la ritualité que sur la charité, d'être hiératiques dans leur pratique religieuse et non dans un élan vers l'autre. Du coup, la question se pose : si c'est cet élan seul qui compte, à quoi bon les rites et les traditions ? Voire, à quoi bon la religion, puisque s'il suffit d'être une ONG sur pattes pour être sauvé, on peut très bien le faire en étant athée. C'est précisément ce débat qui agite actuellement la communauté entre les "tradis" qui mettent plus l'accent sur la ritualité et la tradition, et les "modernistes" qui ont une vision plus charismatique où les actes seuls priment, quitte à faire l'impasse complètement sur la ritualité et même la doctrine.