Le 11 octobre 2022 à 22:55:21 : Quelle angoisse de vivre en Gévaudan à l'époque de la Bête
Surveiller les bêtes avec le chien, la masse sombre de la forêt dans son dos, sans être sûr que rien ne va en surgir pour te dévorer
Voyager par une nuit sans étoile dans une pauvre cariole déglinguée tirée par des chevaux effrayés, entendre les hurlements des loups au loin et voir la peur dans le regard de ton cocher
pas mal ça
tenez petite ambiance dans votre caléche la nuit en Gevaudan
Le 11 octobre 2022 à 23:48:44 : à l'époque j'avais aussi lu des témoignages disant que la bête " riait "
devinez quel animal a un cri qui ressemble à un rire maléfique ?
ma théorie : les autorités du coin dont le clergé, ont engagé un homme pour semer la peur et la terreur dans la région avec une bête que personne n'avait jamais vu et ainsi faire croire aux gens qu'il s'agissait d'une punition divine, pour réaffirmer le pouvoir de l'église. Cet homme était Jean Chastel et ses fils, leur bête était ni plus ni moins qu'une/des hyéne(s) donnée(s) par un ami de Chastel travaillant au crique éxotique, possédant tout un bestiaire d'animaux venus d'afrique.
la gravure avec la grosse bite vient du fait que beaucoup de victimes de Chastel ont été violées
cet homme est le plus grand tueur en série de l'histoire de france, au mode opératoire le plus tordu jamais vu
En été 1764 la Bête fait une dizaine de victimes dans le secteur de Langogne, dans le sud-est Gévaudan.
Début octobre 1764 elle va parcourir sa plus grande distance jusque là, presque 40km, et se rendre dans le sud-ouest aux alentours de Saint-Chély d’Archer. Elle change son style d’attaque : les victimes sont soient blessées, soient retrouvées décapitées.
Le sors de la première n’est pas connu et les attaques finiront par cesser dans le premier secteur.
Nous avons dors et déjà possiblement 2 Bêtes.
Bête n°2 :
Le 8 octobre 1764 lors d’une battue dans le Bois des Chazes, elle est tirée 4 fois mais encaisse les coups, sans doute ce qui se rapproche le plus d’une preuve concernant l’utilisation de cuirasses. Cela dit le dernier coup lui touche visiblement une patte, puisque si elle n’est pas retrouvée, elle sera aperçue le lendemain en train de boiter.
Le jour d’après elle continue à attaquer à plusieurs lieues de cet endroit.
Nous avons dors et déjà possiblement 3 Bêtes.
Bête n°3 :
Le 1er mai 1765 les frères Marlet aperçoivent la Bête depuis la fenêtre de leur maison. Il la tirent une fois à 67 pas, puis une fois à 52 pas. Elle est blessée au gros sang, on peut suivre sa trace. Le temps joue contre eux et ils perdront la piste une fois la nuit tombée.
Cette Bête est victime d’une hémorragie et a toutes les chances de ne pas avoir survécu.
Nous avons dors et déjà possiblement 4 Bêtes.
Bête n°4 :
Le 11 août 1765 la Bête s’élance sur Marie-Jeanne Valet qui est accompagnée de sa sœur. Elle lui plante sa baïonnette dans le poitrail. On retrouvera du sang sur la lame sur une mesure de 3 pouces.
Encore une Bête fortement blessée dans une partie sensible.
Nous avons dors et déjà possiblement 5 Bêtes.
Bête n°5 :
Le 28 août 1765 lors d’une chasse orchestrée par François Antoine, son fils Antoine et ses hommes, la Bête est tirée au gros sang. La balle rentre par l’arrière train et l’animal sera récupéré par les gens du village qui le charcuteront. Les restes analysés présentent des marques de blessures passées.
Puis les attaques reprendront.
Nous avons alors pour finir possiblement 6 Bêtes.
Bête n°6 :
Le 19 juin 1767 au cours d’une ultime chasse, Jean Chastel tue une Bête assise devant lui. On retrouvera bien encore une fois la couleur rousse, et la ressemblance avec un loup ou un chien.
Alors, que venaient faire ces 6 animaux tueurs dans la même région de France à la même période, et agissant en relai ?
Ils en ont fait une sculpture à partir du rapport d’autopsie et de tous les témoignages, ou seulement des témoignages j’ai un doute.
C’est clairement une race de chien croisé, ils disent que c’est une sorte de chien des arènes romaines.
Mais après la question c’est comment on s’est retrouvé avec une telle hybridation, et là on peut effectivement penser à des hommes derrière tout ça, un truc accidentel ou parfaitement orchestré.
En voilà quelqu'un d'intelligenthttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/52/6/1608985783-ahi-triangle.png
Inutile de croiser à chaque fois un chien avec un loup : cette race particulière était fixée de longue date. On la retrouve dans pas mal d'affaires au cours de l'Histoire de France.
Ces chiens roux ressemblaient à des loups une fois les oreilles coupées (otectomie). On les affamaient puis on les lâchaient sur un épouvantail avec de la viande autour du cou.
En quelques jours ou semaines ils étaient ainsi dressés à tuer !
Trop cool, non ?https://image.noelshack.com/fichiers/2020/52/6/1608985783-ahi-triangle.png
Vraiment très intéressant, merci à l'élite de la nation de dire des choses intéressantes sur cette histoire contrairement aux débiles qu'on trouve ailleurs mais y avait pas eu des histoires de V par "la bête" de souvenir ?
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