Le 13 mars 2022 à 15:15:26 :
Le 13 mars 2022 à 15:09:15 :
Le 13 mars 2022 à 14:50:47 :
Le 13 mars 2022 à 14:46:58 :
Son raisonnement est plus une critique de l'économie et de politique autour du pétrole que du pétrole en lui même.
Il est rare dans le sens qu'il est de plus en plu difficile à extraire (on récoltait le naphte à mains nues autrefois, de nos jours on l'extrait avec des machines de grande puissance.
Il est fossile dans le sens produit par un effet de la chaleur sur de la matière organique.
Non justement il explique qu'ils n'avaient pas à tant creuser pour en récupérer, il faut aussi se poser la question des gisements trouvés partout dans le monde (russie, sibérie, am. du sud) mais qui ont été occultés. CE n'est pas "RARE", du moins c'est aussi rare que la boue
Pendant ce temps continuez donc à gober le joli spectacle que l'on vous met sous les yeux, la gueguerre pour justifier l'inflation, la crise économique, et vous faire passer en douceur la suite des évènements.https://image.noelshack.com/fichiers/2022/10/7/1647179445-guenonplsastrale.jpg
Ils n'avaient pas tant à creuser à l'époque on le sait tous, au texas, en arabie, en sibérie etc
Il dit qu'on creuse à 10 k mètres aussi non? ça me semble faux comme chiffre
Bref, ce gars à beau être critique, il est de mauvaise foi comme ses décriés comparses
+ si le pétrole était accessible facilement à n'importe quel endroit de la planète, on en produirait partout.
Golem qui pense vivre dans le monde des bisounours.
Pour rappel : Du pétrole en Bretagne ?
Au cours de l’hiver 1915/1916, au village de la Huguonnais, une nappe d’eau jaillie du sol, et se forma en pleine milieu d’une cuisine d’une maison. A la surface de l’eau, on remarqua une épaisse couche d’une huile à odeur pétrolifère. Un prélèvement de la couche d’huile fût opéré et ce liquide, mis dans des lampes, brûla avec un léger crépitement, tout en carbonisant la mèche au fur et à mesure. On en déduisit qu’il s’agissait de pétrole à l’état brut.
Dans le village de Saint-Joseph du Frétais, Mlle Rolland, une institutrice sans aucune connaissance géologique, fit creuser alors une dizaine de petits puits peu profonds qui, au cours de l’année 1916, puis en particulier pendant l’hiver 1916/1917, se remplirent maintes fois d’eau à la surface de laquelle se formait toujours une couche d’huile à odeur pétrolifère. Elle a fait faire un sondage en novembre 1922, qui a atteint la profondeur de 108 mètres le 31 décembre 1923.
L’Ouest-Eclair du 6 juillet 1920 consacra un article aux territoires français qui pouvait receler des gisements de pétrole.
»Des suintements d’huile minérale furent constatés à la Hyonnais », nota l’auteur de l’article, faisant référence au hameau de Guémené-Penfao. Un mois après, l’ancien garde des Sceaux Louis Nail fit forer un puits de 20 mètres de profondeur à Saint-Joseph du Frétais sous la direction d’un géologue, M. de Camas. A dix mètres de profondeur, le forage trouva une couche de roche dégageant une odeur pétrolifère très caractérisée. A partir de là le sénateur Alfred Mathurin Brard et le commissaire général aux essences et aux pétroles Laurent Eynac s’intéressent à l’exploitation du pétrole de Guémené. Le commissariat général aux essences envisageait même des recherches dès 1921 mais avait du abandonner faute de crédits.
En août 1922, le géologue Henri Otlet, rend un long rapport où il estime qu’à Guémené-Penfao, l’existence du pétrole ne peut faire de doutes, à cause des divers suintements signalés dans toute la région de Frangeuil, à la Hignonnais, à la Vieille-Cour et toujours dans la direction de Guémené-Angers.
La nature des terrains lui semble aussi propice par les marnes bariolées de toutes couleurs. Ces marnes sont les unes perméables, les autres imperméables. C’est entre deux couches imperméables que se trouve le pétrole. Plus loin, il affirme que le pétrole recueilli à Guémené est de très bonne qualité, puisque employé sans manipulation dans les lampes, il éclaire parfaitement ; c’est un pétrole jaunâtre et léger, du genre des pétroles italiens.
Il liste aussi d’autres anomalies dont l’odeur de sulfure que dégage de temps à autre le lac du Murin, un lac marécageux situé à Massérac, l’engloutissement par le passé du village de Coigniez par le fait de tassements dans des terrains gypso-salins, des sels qui constitueraient une indication de la zone pétrolifère dans les eaux minérales de Redon, un filon de quartz à Massérac qui dégage au marteau une odeur fétide indiquant le voisinage d’éléments pétrolifères, et enfin la fontaine du Feu dans le village de Marsac dont on dit qu’autrefois, cette fontaine avait émis des gaz qui s’enflammaient. Ceci confirmerait la zone de formation : les gaz seraient venus par des fissures aujourd’hui obstruées.
Les terrains traversés sont constitués d‘argile, de grès, de schistes et de quartz, nous informe le rapport. D’après les explorateurs, il a été perçu vers 95 mètres une odeur nettement caractérisée de pétrole, et les schistes tendres traversés entre 103 et 108 mètres, auraient dégagé une odeur fétide en laissant échapper de nombreuses bulles de gaz. A une certaine profondeur, les foreurs ont recours à l’explosif pour dégager un outil. La décharge provoqua une explosion avec dégagement de gaz qui s’enflamma à l’orifice du trou de sonde et qui brûla pendant 20 minutes.
En 1924 les sondages continuèrent au village du Bécot, près de la route de Conquereuil, atteignant 45 mètres de profondeur, puis à la Taupinière pour le porter à 121 mètres de profondeur. De 1925 à 1927 un troisième sondage est fait au Vivier-Noir et progressivement porté à une profondeur de 110 mètres 50 en janvier 1927. En mai 1927, un nouveau puits, de 11 mètres seulement, a été creusé la Hyonnais. Entre-temps, un procès éclata entre les prospecteurs et les sondeurs, et l’affaire en resta là.
Si ça en valait la peine Total aurait creusé, c'est juste que c'est pas rentable.
Ensuite oui le cycle du pétrole dans la géosphère devrait être mieux compris, mais on parlait de science ou d'industrie?