Spydercococo
2021-10-22 19:55:34
Le 22 octobre 2021 à 19:35:33 :
Le 22 octobre 2021 à 19:26:57 :
Le 22 octobre 2021 à 19:11:38 :
Le 22 octobre 2021 à 19:08:39 :
L'erreur faite ici est habituelle ; les naïfs pensent (sûrement à cause de l'image romancée du penseur solitaire) que les grands philosophes de l'Histoire sont tous des germes spontanément apparues sur Terre.
Tous les penseurs lisent avant d'écrire, et même Nietzsche (qui est aujourd'hui un prophète perverti par les coachs en développement personnel, et du "l'esprit de nature est incroyable") était un grand lecteur, de Zola à Platon.
Après, si vous pensez avoir un esprit aussi incroyablement bien huilé pour les idées, pour la pensée ; et bien ça devrait doublement vous inciter à lire puisque vous en tireriez des conclusions inédites, et une réflexion construite, même contre ces grands sages de l'Histoire (lire avec un esprit, critique si possible, c'est le B-A-BA d'une lecture utile).
Oui effectivement , beaucoup de philosophe cite d'autre compère.https://image.noelshack.com/fichiers/2021/33/5/1629444333-jesussereinsmart.png
Et donc, tu n'en déduis pas que c'est là une preuve d'avancement ?
A la chute de la Grèce Antique, les textes philosophiques ont disparus pour un bout de temps vis-à-vis de l'Europe puisque les romains n'y ont pas vu grand intérêts (contrairement aux arabes, qui les traduiront, et auxquels nous "devons" Platon par exemple, textes qui parviendront en Espagne par la Conquista arabe, et se diffuseront en Europe du Bas Moyen-âge pour être traduit en latin, par les moines).
Et bien, à la chute de Rome en Occident, il n'y avait plus aucun vestige philosophique (ni grecque puisque laissé pour compte, ni romains puisque expatrié en Orient, à Byzance), et là où l'Homme pouvait à nouveau "penser par lui-même" on ne l'a pas vu faire des miracles (il est au contraire devenu superstitieux et irrationnel, ne retrouvant la raison qu'après la Renaissance, et donc après le retour des savants romains d'Orient, la boucle est bouclée).
Voilà pourquoi la philosophie est une science qui apprend d'elle-même ; science de la nature humaine, elle porte sur un sujet complexe et impalpable, et si ton délire c'est de penser Ex-nihilo, ben c'est déjà perdu puisque des pensée découle des films que tu as vu, des livres lus, rien n'est magiquement sorti de ton esprit, puisque je viens de te démontrer que l'absence totale de matériel de réflexion (philosophique notamment) ne mène qu'à l'archaïsme.
Quel ramassis d'ineptie
Le monachisme, notamment le renouveau bénédictin, a permis la préservation et la continuité de textes classiques, sans parler du fait que les échanges avec l'Orient n'ont jamais cessé ; bien que se fut à la chute de Constantinople que de nombreux textes grecs ont été redécouverts il est vrai (mais ça veut pas dire qu'il n'y avait rien de connu en Occident)
Et tu sais quoi ? Les hommes de l'an 500 à 1500 était parfaitement rationnel
Les pires superstitieux on les retrouve en fait suite à la Renaissance au XVIe siècle, avec des seigneurs qui collectionnaient les reliques et autres indulgences avant de vriller complètement dans le Protestantisme
La philosophie qui se donne pour objet l'homme, est une philosophie à l'image de ce dernier, limité et perverti.
Le trait était bien sûr grossi, pour montrer le désastre qui a suivi la chute d'un système rationnel.
Néanmoins, je soutiens cela ; la grande majorité des personnes était irrationnelle durant le Haut Moyen-âge, et ce n'est que normalité puisque cette période fut plus que calme culturellement pour l'Europe, ainsi, les savants de cette longue période ont existé en leur temps, mais furent employés à la religion bien plus qu'à la raison.
Par irrationnelle, j'entends le régime social tout d'abord, la féodalité (et non la monarchie) est une aberration aux vues de la Raison, depuis Socrate à Rousseau, le système de Justice ensuite, avec une majorité d'ordalies judiciaires puisque la rationalité des vestiges du droit romain avait échappée aux juges du Moyen-âge pendant longtemps, analphabètes (comme presque partout avant l'imprimerie), la dévotion à Dieu enfin, qui, chez les musulmans comme chez les chrétiens en cette période, était loin de la philosophie de la divinité grecque et romaine, se traduisant par exemple par un polythéisme (les Dieux représente les natures de l'Homme, et pas un créateur abstrait et impalpable, ce qui n'appartient pas au monde de la Raison).
Donc non, et c'est d'ailleurs un thème récurent de la philosophie, l'Homme en soit n'est pas rationnel, mais là où tu vois une régression, j'y vois une progression (par l'alphabétisation notamment).
Spydercococo
2021-10-22 19:59:43
Le 22 octobre 2021 à 19:46:45 :
Le 22 octobre 2021 à 19:26:57 :
Le 22 octobre 2021 à 19:11:38 :
Le 22 octobre 2021 à 19:08:39 :
L'erreur faite ici est habituelle ; les naïfs pensent (sûrement à cause de l'image romancée du penseur solitaire) que les grands philosophes de l'Histoire sont tous des germes spontanément apparues sur Terre.
Tous les penseurs lisent avant d'écrire, et même Nietzsche (qui est aujourd'hui un prophète perverti par les coachs en développement personnel, et du "l'esprit de nature est incroyable") était un grand lecteur, de Zola à Platon.
Après, si vous pensez avoir un esprit aussi incroyablement bien huilé pour les idées, pour la pensée ; et bien ça devrait doublement vous inciter à lire puisque vous en tireriez des conclusions inédites, et une réflexion construite, même contre ces grands sages de l'Histoire (lire avec un esprit, critique si possible, c'est le B-A-BA d'une lecture utile).
Oui effectivement , beaucoup de philosophe cite d'autre compère.https://image.noelshack.com/fichiers/2021/33/5/1629444333-jesussereinsmart.png
Et donc, tu n'en déduis pas que c'est là une preuve d'avancement ?
A la chute de la Grèce Antique, les textes philosophiques ont disparus pour un bout de temps vis-à-vis de l'Europe puisque les romains n'y ont pas vu grand intérêts (contrairement aux arabes, qui les traduiront, et auxquels nous "devons" Platon par exemple, textes qui parviendront en Espagne par la Conquista arabe, et se diffuseront en Europe du Bas Moyen-âge pour être traduit en latin, par les moines).
Et bien, à la chute de Rome en Occident, il n'y avait plus aucun vestige philosophique (ni grecque puisque laissé pour compte, ni romains puisque expatrié en Orient, à Byzance), et là où l'Homme pouvait à nouveau "penser par lui-même" on ne l'a pas vu faire des miracles (il est au contraire devenu superstitieux et irrationnel, ne retrouvant la raison qu'après la Renaissance, et donc après le retour des savants romains d'Orient, la boucle est bouclée).
Voilà pourquoi la philosophie est une science qui apprend d'elle-même ; science de la nature humaine, elle porte sur un sujet complexe et impalpable, et si ton délire c'est de penser Ex-nihilo, ben c'est déjà perdu puisque des pensée découle des films que tu as vu, des livres lus, rien n'est magiquement sorti de ton esprit, puisque je viens de te démontrer que l'absence totale de matériel de réflexion (philosophique notamment) ne mène qu'à l'archaïsme.
La scolastique c'est pas la renaissance. D'Aquin connaissait Aristote. Mais ce n'est pas le sujet. On ne parle pas des personnes qui construisent leur réflexion sur des auteurs, on parle de ceux qui utilisent ces auteurs comme arguments.
Généralement cela consistera à renvoyer vers un article universitaire, ou un ouvrage entier pour les plus gratinés, en te disant : "Cela prouve mon argument". Évidemment, on ne va pas s'amuser à lire à et réfuter 300 pages. Il y a là un refus du débat.
La vrai force dans la citation d'un auteur, c'est d'avoir maitrisé l'idée travaillée par l'auteur pour, au-delà de reprendre ces mots, comprendre la logique, de sa logique, et défendre au mieux ses arguments, la dialectique est une matière sous-cotée.
D'ailleurs, les meilleurs citations sont, je trouve, celles qui mènent à s'interroger plutôt qu'à affirmer.