Le 16 mai 2021 à 04:45:53 :
Au début, ce fût comme la réalisation de son rêve, de son bonheur ; puis cela prit la forme d'un amer destin. L'homme de pouvoir est détruit par le pouvoir, l'homme d'argent par l'argent, l'homme servile par la servilité, l'homme de plaisir par le plaisir. Ainsi le Loup des Steppes fut-il détruit par sa liberté. Il atteignit son objectif, s'affranchit progressivement de toute contrainte. [...] Cependant, lorsqu'il se fût installé dans cette nouvelle liberté, Harry s'aperçut tout à coup que celle-ci représentait une mort. Il était seul. Le monde le laissait étrangement tranquille et, de son côté, il ne se souciait plus des gens, ni même de sa propre personne, s'asphyxiant lentement dans cette existence solitaire, sans attaches, où l'air se raréfiait. Désormais, la solitude et l'indépendance ne constituaient plus pour lui un souhait et un but, elles étaient son lot, sa punition. Il avait formulé un vœu magique qu'il ne pouvait retirer.
Le désir de liberté n'est qu'une chimère qui rend au final triste car on est coupé de relations sociales ?