Le 02 mars 2021 à 09:46:57 AbraholfLincler a écrit :
Le 01 mars 2021 à 21:13:16 MorphoRouge a écrit :
Je retest avec un titre encore plus putaclic voir si ça en excite certainsPour résumer : je trouve que "surdoué", c'est une étiquette absolument détestable qui peut ruiner des vies.
Je trouve également que dans beaucoup de cas, les parents ont besoin de vivre par procuration à travers de leur enfant en les poussant à un diagnostic souvent inutile.
Je trouve détestable d'être étouffé par el famoso potentiel ( ) au travers duquel tous tes proches te jugeront en mode "puisque t'es surdoué, tu dois avoir tel ou tel parcours pour pas gâcher ton potentiel". Visiblement, quand t'es hpi, t'as pas le droit de gâcher ton potentiel contrairement aux neurotypiques (qui ont aussi tout un éventail de talents et de facilités) !
Ta famille peut devenir un poison.
Tes potes "surdoués" peuvent devenir un poison.
Ton psy peut aussi être un poison.Et surtout tu grandis avec la crainte de pas être à la "hauteur" de ce sacro-saint titre qu'on te colle sur la gueule comme s ça avait le moindre semblant d'importance.
Les communautés de surdoués... pire concentré d'arrogants et de déconnectés de la réalité qui soit. Mensa Les groupes fermés
Cette étiquette a flingué une bonne partie de ma vie et je réponds à vos questions.
Je confirme. Te faire engueuler toute ta scolarité parceque tu ramène 14, ne pas comprendre que tu es surdoué a cause de ça.
Se rendre compte a 25 ans que avoir 14 partout c'etait déja plus que très bien. Se rendre compte qu'on m'a engueulé et puni par jalousie...
Moi aussi j'avais ça
Si j'avais la moindre moyenne en dessous de 14, je me faisais engueuler, on me disait que je ne travaillais pas assez, que c'était car je passais trop de temps à jouer
Le 02 mars 2021 à 09:48:32 Gliday a écrit :
Le 02 mars 2021 à 09:46:57 AbraholfLincler a écrit :
Le 01 mars 2021 à 21:13:16 MorphoRouge a écrit :
Je retest avec un titre encore plus putaclic voir si ça en excite certainsPour résumer : je trouve que "surdoué", c'est une étiquette absolument détestable qui peut ruiner des vies.
Je trouve également que dans beaucoup de cas, les parents ont besoin de vivre par procuration à travers de leur enfant en les poussant à un diagnostic souvent inutile.
Je trouve détestable d'être étouffé par el famoso potentiel ( ) au travers duquel tous tes proches te jugeront en mode "puisque t'es surdoué, tu dois avoir tel ou tel parcours pour pas gâcher ton potentiel". Visiblement, quand t'es hpi, t'as pas le droit de gâcher ton potentiel contrairement aux neurotypiques (qui ont aussi tout un éventail de talents et de facilités) !
Ta famille peut devenir un poison.
Tes potes "surdoués" peuvent devenir un poison.
Ton psy peut aussi être un poison.Et surtout tu grandis avec la crainte de pas être à la "hauteur" de ce sacro-saint titre qu'on te colle sur la gueule comme s ça avait le moindre semblant d'importance.
Les communautés de surdoués... pire concentré d'arrogants et de déconnectés de la réalité qui soit. Mensa Les groupes fermés
Cette étiquette a flingué une bonne partie de ma vie et je réponds à vos questions.
Je confirme. Te faire engueuler toute ta scolarité parceque tu ramène 14, ne pas comprendre que tu es surdoué a cause de ça.
Se rendre compte a 25 ans que avoir 14 partout c'etait déja plus que très bien. Se rendre compte qu'on m'a engueulé et puni par jalousie...
Moi aussi j'avais ça
Si j'avais la moindre moyenne en dessous de 14, je me faisais engueuler, on me disait que je ne travaillais pas assez, que c'était car je passais trop de temps à jouer
Perso on m'engueulait pas mais on me faisait bien comprendre la déception parentale.
Ceci dit ça s'est assez peu posé : même en étant un gros branleur, j'ai culminé à 17-18 de moyenne générale jusqu'à avoir 19 au bac. D'où la sensation de trahison de mes parents quand je ne suis pas allé en prépa après leur avoir promis que j'y irai pour qu'ils me lâchent la grappe.
Le 01 mars 2021 à 23:18:15 Patrck11Bateman a écrit :
Le pire de tout c'est que les gens te voient essentiellement comme quelqu'un de hautain, d'arrogant, avec un gros égo etc...Alors qu'il n'y a en réalité pas plus humble qu'un surdoué, qui a les outils et les capacités cognitives pour mesurer l'abysse que représentent ses propres lacunes dans plein de domaines d'une part, mais aussi à quel point il n'est qu'une minuscule fourmi à l'échelle du cosmos.
Ce qui est proprement insupportable aussi, c'est de devoir constamment expliquer à des singes des choses qui sont parfaitement évidentes pour toi, tu as tout le temps l'impression de devoir rappeler que l'eau ca mouille.
Il y a aussi cette extrême acuité des sens, partout, tout le temps. Ils perçoivent des choses que les autres ne perçoivent pas, soit des choses laides, des injustices, des incohérences qui leur paraissent énormes mais qui ne choquent personne, soit des choses magnifiques, dont ils sont les seuls à percevoir la beauté. La courbure d'une fleur, le motif de l'écorce d'un arbre, des choses parfaitement insignifiantes pour tout le monde, mais qui peuvent les émerveiller.
C'est vraiment un autre monde, et le pire fardeau est le sentiment récurrent de ne pas appartenir à la même espèce que tes semblables...
Le dernier point surtout. Tu te sens vraiment tout seul.
En 27 ans j'ai rencontré que 1 personne avec qui je pouvais discuter normalement.
Le 02 mars 2021 à 09:48:32 Gliday a écrit :
Le 02 mars 2021 à 09:46:57 AbraholfLincler a écrit :
Le 01 mars 2021 à 21:13:16 MorphoRouge a écrit :
Je retest avec un titre encore plus putaclic voir si ça en excite certainsPour résumer : je trouve que "surdoué", c'est une étiquette absolument détestable qui peut ruiner des vies.
Je trouve également que dans beaucoup de cas, les parents ont besoin de vivre par procuration à travers de leur enfant en les poussant à un diagnostic souvent inutile.
Je trouve détestable d'être étouffé par el famoso potentiel ( ) au travers duquel tous tes proches te jugeront en mode "puisque t'es surdoué, tu dois avoir tel ou tel parcours pour pas gâcher ton potentiel". Visiblement, quand t'es hpi, t'as pas le droit de gâcher ton potentiel contrairement aux neurotypiques (qui ont aussi tout un éventail de talents et de facilités) !
Ta famille peut devenir un poison.
Tes potes "surdoués" peuvent devenir un poison.
Ton psy peut aussi être un poison.Et surtout tu grandis avec la crainte de pas être à la "hauteur" de ce sacro-saint titre qu'on te colle sur la gueule comme s ça avait le moindre semblant d'importance.
Les communautés de surdoués... pire concentré d'arrogants et de déconnectés de la réalité qui soit. Mensa Les groupes fermés
Cette étiquette a flingué une bonne partie de ma vie et je réponds à vos questions.
Je confirme. Te faire engueuler toute ta scolarité parceque tu ramène 14, ne pas comprendre que tu es surdoué a cause de ça.
Se rendre compte a 25 ans que avoir 14 partout c'etait déja plus que très bien. Se rendre compte qu'on m'a engueulé et puni par jalousie...
Moi aussi j'avais ça
Si j'avais la moindre moyenne en dessous de 14, je me faisais engueuler, on me disait que je ne travaillais pas assez, que c'était car je passais trop de temps à jouer
La tete de mes parents quand je leur ai dit que j'avais appris l'anglais en jouant a Wow
Le 02 mars 2021 à 09:46:59 RukaEden a écrit :
Tu connais la chaîne youtube demonstrer.fr ? As-tu vu ses vidéos ?
Non. Tu conseilles ?
Le 02 mars 2021 à 09:50:54 MorphoRouge a écrit :
Le 02 mars 2021 à 09:48:32 Gliday a écrit :
Le 02 mars 2021 à 09:46:57 AbraholfLincler a écrit :
Le 01 mars 2021 à 21:13:16 MorphoRouge a écrit :
Je retest avec un titre encore plus putaclic voir si ça en excite certainsPour résumer : je trouve que "surdoué", c'est une étiquette absolument détestable qui peut ruiner des vies.
Je trouve également que dans beaucoup de cas, les parents ont besoin de vivre par procuration à travers de leur enfant en les poussant à un diagnostic souvent inutile.
Je trouve détestable d'être étouffé par el famoso potentiel ( ) au travers duquel tous tes proches te jugeront en mode "puisque t'es surdoué, tu dois avoir tel ou tel parcours pour pas gâcher ton potentiel". Visiblement, quand t'es hpi, t'as pas le droit de gâcher ton potentiel contrairement aux neurotypiques (qui ont aussi tout un éventail de talents et de facilités) !
Ta famille peut devenir un poison.
Tes potes "surdoués" peuvent devenir un poison.
Ton psy peut aussi être un poison.Et surtout tu grandis avec la crainte de pas être à la "hauteur" de ce sacro-saint titre qu'on te colle sur la gueule comme s ça avait le moindre semblant d'importance.
Les communautés de surdoués... pire concentré d'arrogants et de déconnectés de la réalité qui soit. Mensa Les groupes fermés
Cette étiquette a flingué une bonne partie de ma vie et je réponds à vos questions.
Je confirme. Te faire engueuler toute ta scolarité parceque tu ramène 14, ne pas comprendre que tu es surdoué a cause de ça.
Se rendre compte a 25 ans que avoir 14 partout c'etait déja plus que très bien. Se rendre compte qu'on m'a engueulé et puni par jalousie...
Moi aussi j'avais ça
Si j'avais la moindre moyenne en dessous de 14, je me faisais engueuler, on me disait que je ne travaillais pas assez, que c'était car je passais trop de temps à jouerPerso on m'engueulait pas mais on me faisait bien comprendre la déception parentale.
Ceci dit ça s'est assez peu posé : même en étant un gros branleur, j'ai culminé à 17-18 de moyenne générale jusqu'à avoir 19 au bac. D'où la sensation de trahison de mes parents quand je ne suis pas allé en prépa après leur avoir promis que j'y irai pour qu'ils me lâchent la grappe.
Je fumais du THC entre les cours pour augmenter un peu le défi x)
Pareil j'ai fais caca sur la prépa, ses abrutis comprennent pas que passer 2 ans pour ne rien avoir c'est pas rentable.
tu réussis à te concentrer sur des taches répétitives ? ou tu galères aussi l'op ?
Le 02 mars 2021 à 09:55:25 MarlouGrenadine a écrit :
tu réussis à te concentrer sur des taches répétitives ? ou tu galères aussi l'op ?
Ça dépend des taches. Je suis tout à fait capable de passer 10h d'affilée à corriger des textes (ce qui est, faut pas croire, super redondant)... Mais quand ça m'emmerde, ça m'emmerde salement. Et je perds clairement en efficacité.
Le 02 mars 2021 à 09:54:49 AbraholfLincler a écrit :
Le 02 mars 2021 à 09:50:54 MorphoRouge a écrit :
Le 02 mars 2021 à 09:48:32 Gliday a écrit :
Le 02 mars 2021 à 09:46:57 AbraholfLincler a écrit :
Le 01 mars 2021 à 21:13:16 MorphoRouge a écrit :
Je retest avec un titre encore plus putaclic voir si ça en excite certainsPour résumer : je trouve que "surdoué", c'est une étiquette absolument détestable qui peut ruiner des vies.
Je trouve également que dans beaucoup de cas, les parents ont besoin de vivre par procuration à travers de leur enfant en les poussant à un diagnostic souvent inutile.
Je trouve détestable d'être étouffé par el famoso potentiel ( ) au travers duquel tous tes proches te jugeront en mode "puisque t'es surdoué, tu dois avoir tel ou tel parcours pour pas gâcher ton potentiel". Visiblement, quand t'es hpi, t'as pas le droit de gâcher ton potentiel contrairement aux neurotypiques (qui ont aussi tout un éventail de talents et de facilités) !
Ta famille peut devenir un poison.
Tes potes "surdoués" peuvent devenir un poison.
Ton psy peut aussi être un poison.Et surtout tu grandis avec la crainte de pas être à la "hauteur" de ce sacro-saint titre qu'on te colle sur la gueule comme s ça avait le moindre semblant d'importance.
Les communautés de surdoués... pire concentré d'arrogants et de déconnectés de la réalité qui soit. Mensa Les groupes fermés
Cette étiquette a flingué une bonne partie de ma vie et je réponds à vos questions.
Je confirme. Te faire engueuler toute ta scolarité parceque tu ramène 14, ne pas comprendre que tu es surdoué a cause de ça.
Se rendre compte a 25 ans que avoir 14 partout c'etait déja plus que très bien. Se rendre compte qu'on m'a engueulé et puni par jalousie...
Moi aussi j'avais ça
Si j'avais la moindre moyenne en dessous de 14, je me faisais engueuler, on me disait que je ne travaillais pas assez, que c'était car je passais trop de temps à jouerPerso on m'engueulait pas mais on me faisait bien comprendre la déception parentale.
Ceci dit ça s'est assez peu posé : même en étant un gros branleur, j'ai culminé à 17-18 de moyenne générale jusqu'à avoir 19 au bac. D'où la sensation de trahison de mes parents quand je ne suis pas allé en prépa après leur avoir promis que j'y irai pour qu'ils me lâchent la grappe.
Je fumais du THC entre les cours pour augmenter un peu le défi x)
Pareil j'ai fais caca sur la prépa, ses abrutis comprennent pas que passer 2 ans pour ne rien avoir c'est pas rentable.
Après y a des surdoués qui s'épanouissent très bien en prépa. C'est juste stupide de la voir comme la seule voie cohérente avec el famoso potentiel des surdoués.
Le 02 mars 2021 à 09:44:46 MorphoRouge a écrit :
Le 02 mars 2021 à 09:37:36 suckstobeyou a écrit :
Le 02 mars 2021 à 09:26:58 MorphoRouge a écrit :
Le 02 mars 2021 à 09:22:51 suckstobeyou a écrit :
Mh.
Ce que je trouve dommage c'est de ne pas avoir réussi à se détacher rapidement des attentes et autres jugements...
Au final, c'est la que se trouve le véritable poison. Non ?Dans la théorie tu as tout à fait raison.
Dans la pratique, quand tu grandis éduqué comme ça, que tes darons te voient comme un trophée, qu'ils exigent se toi que tu sois le reflet de leur exemplarité en tant que parent... Tu grandis un peu enchaîné à ce regard des autres.
Personnellement, j'avais droit à la valorisation de mes parents que quand j'atteignais l'exceptionnel. Et de fil en aiguille j'ai construit mon identité sur l'exceptionnel. Tout ce qui, en moi, faisait entorse à l'extraordinaire (et bon sang, y en avait beaucoup, des trucs ordinaires chez moi) était perçu comme une faiblesse. C'était vraiment une addiction morbide à l'excellence dans laquelle je me suis construit.
Quand je lis ce genre de description, je me pose et je compare avec mes parents deux minutes
Puis je me rend compte que j'ai vraiment eu des parents exceptionnels, humbles et capables de voir leurs enfants avant tout comme des humains et non comme quelque chose dont il faut être fierAprès avoir lu un peu le topic j'ai vu que tu avais réussi à t'en détacher maintenant. Enfin, au moins partiellement. C'est ce que je me demandais.
Des zèbres y'en a partout, des licornes parmi les zèbres et des Ramanujan parmi les licornes. Je m'étais fais cette réflexion quand j'étais petiote. Pas de raison de se sentir mal, quelqu'un d'autre fera de grandes choses à ma place, mais si je veux faire quelque chose je vais déjà trouver la mienne, de place.
Tu étais compétitif à une époque, que ce soit sérieusement ou pour le sport, les jeux, etc ? Et maintenant ?
Aujourd'hui je m'en suis bien émancipé comme en témoigne mon choix de carrière (encore que j'ai parfois des remarques parentales comme quoi je devrais lâcher l'écriture jeunesse pour partir à l'assaut du Goncourt ). Merci pour ton témoignage enrichissant.
J'ai toujours détesté la compétition. Je suis pas d'un naturel complexé, mais je n'aime pas dominer ni doubler les autres. J'aime donner le meilleur de moi-même, mais pas pour le plaisir d'une médaille. Juste pour l'accomplissement en lui-même, celui de m'être dépassé.
Je vois. Je me demandais car c'est un schéma que je retrouve chez les surdoués avec lesquels j'ai pu échanger. Peu d'esprit de compétition, souvent motivés par un domaine un peu niche qui leur tient à cœur et s'épanouissent dedans. Une vie en fleuve tranquille.
Tiens. Quel est le scénario couché sur papier, ou l'idée de scénario, dont tu es le plus satisfait ? Il y en a qui se démarquent ?
Par rapport à ton témoignage je trouve que le test à l'âge adulte ça peut être utile pour se comprendre soi-même. Personnellement, en études sup' je suis arrivé à un moment où mon affect perturbait beaucoup mon travail, les gens dans mon entreprise ne le comprenaient, ce qui jouait sur mes émotions, etc. Un cercle vicieux. On m'a toujours dit que j'étais intelligent et fait comprendre que ma réussite était donc évidente. Cependant je me retrouvais à, pourtant, échouer une partie de ce que je faisais.
Le test m'a permis de comprendre la source de ma sensibilité plus grande que la moyenne et ce sentiment d'être différent et "coupé" des autres. Ca a remis beaucoup de choses à leur place.
Le 02 mars 2021 à 09:53:27 MorphoRouge a écrit :
Le 02 mars 2021 à 09:46:59 RukaEden a écrit :
Tu connais la chaîne youtube demonstrer.fr ? As-tu vu ses vidéos ?Non. Tu conseilles ?
Il traite la question de la douance sous un angle complètement différent, et réaliste. Je pense que tu trouvera un certain apaisement dans ses vidéos, alors oui je conseille.
Commence par sa première et deuxième vidéos : https://youtu.be/6o31bzW1pto
Puis enchaîne avec les suivantes !
Le 02 mars 2021 à 10:01:03 suckstobeyou a écrit :
Le 02 mars 2021 à 09:44:46 MorphoRouge a écrit :
Le 02 mars 2021 à 09:37:36 suckstobeyou a écrit :
Le 02 mars 2021 à 09:26:58 MorphoRouge a écrit :
Le 02 mars 2021 à 09:22:51 suckstobeyou a écrit :
Mh.
Ce que je trouve dommage c'est de ne pas avoir réussi à se détacher rapidement des attentes et autres jugements...
Au final, c'est la que se trouve le véritable poison. Non ?Dans la théorie tu as tout à fait raison.
Dans la pratique, quand tu grandis éduqué comme ça, que tes darons te voient comme un trophée, qu'ils exigent se toi que tu sois le reflet de leur exemplarité en tant que parent... Tu grandis un peu enchaîné à ce regard des autres.
Personnellement, j'avais droit à la valorisation de mes parents que quand j'atteignais l'exceptionnel. Et de fil en aiguille j'ai construit mon identité sur l'exceptionnel. Tout ce qui, en moi, faisait entorse à l'extraordinaire (et bon sang, y en avait beaucoup, des trucs ordinaires chez moi) était perçu comme une faiblesse. C'était vraiment une addiction morbide à l'excellence dans laquelle je me suis construit.
Quand je lis ce genre de description, je me pose et je compare avec mes parents deux minutes
Puis je me rend compte que j'ai vraiment eu des parents exceptionnels, humbles et capables de voir leurs enfants avant tout comme des humains et non comme quelque chose dont il faut être fierAprès avoir lu un peu le topic j'ai vu que tu avais réussi à t'en détacher maintenant. Enfin, au moins partiellement. C'est ce que je me demandais.
Des zèbres y'en a partout, des licornes parmi les zèbres et des Ramanujan parmi les licornes. Je m'étais fais cette réflexion quand j'étais petiote. Pas de raison de se sentir mal, quelqu'un d'autre fera de grandes choses à ma place, mais si je veux faire quelque chose je vais déjà trouver la mienne, de place.
Tu étais compétitif à une époque, que ce soit sérieusement ou pour le sport, les jeux, etc ? Et maintenant ?
Aujourd'hui je m'en suis bien émancipé comme en témoigne mon choix de carrière (encore que j'ai parfois des remarques parentales comme quoi je devrais lâcher l'écriture jeunesse pour partir à l'assaut du Goncourt ). Merci pour ton témoignage enrichissant.
J'ai toujours détesté la compétition. Je suis pas d'un naturel complexé, mais je n'aime pas dominer ni doubler les autres. J'aime donner le meilleur de moi-même, mais pas pour le plaisir d'une médaille. Juste pour l'accomplissement en lui-même, celui de m'être dépassé.
Je vois. Je me demandais car c'est un schéma que je retrouve chez les surdoués avec lesquels j'ai pu échanger. Peu d'esprit de compétition, souvent motivés par un domaine un peu niche qui leur tient à cœur et s'épanouissent dedans. Une vie en fleuve tranquille.
Tiens. Quel est le scénario couché sur papier, ou l'idée de scénario, dont tu es le plus satisfait ? Il y en a qui se démarquent ?
Ma prochaine parution traite de violence (sexuelle, physique, morale) faite aux enfants... Le tout en s'adressant aux enfants en question grâce à des personnages à leur hateur. Ça a été mon texte le plus dur à écrire. Mais aussi celui dont je suis le plus fier et celui qui sera, je l'espère, le plus utile.
Le 02 mars 2021 à 10:01:22 ntouka a écrit :
Par rapport à ton témoignage je trouve que le test à l'âge adulte ça peut être utile pour se comprendre soi-même. Personnellement, en études sup' je suis arrivé à un moment où mon affect perturbait beaucoup mon travail, les gens dans mon entreprise ne le comprenaient, ce qui jouait sur mes émotions, etc. Un cercle vicieux. On m'a toujours dit que j'étais intelligent et fait comprendre que ma réussite était donc évidente. Cependant je me retrouvais à, pourtant, échouer une partie de ce que je faisais.Le test m'a permis de comprendre la source de ma sensibilité plus grande que la moyenne et ce sentiment d'être différent et "coupé" des autres. Ca a remis beaucoup de choses à leur place.
Je pense qu'il y a bien plus pertinent qu'un test pour se comprendre et trouver la paix. D'autant que tous les HPI ne sont pas hypersensibles. Et tous les hypersensibles ne sont pas surdoués.
Trouver un équilibre de vie, accomplir des choses dans son domaine fétiche, cimenter sa place dans des relations sociales qui nous sont chères, créer, trouver un cap/une raison de vivre, cultiver sa spiritualité (ou ses valeurs), affronter ses échecs... tout ça te permettra de mieux te comprendre que trois chiffres sur un compte rendu, à mon sens.
Le test sert surtout de rustine, de béquille pour une estime de soi en berne.
Ça peut servir. Mais à mon sens faut pas attendre à une révélation.
Le 02 mars 2021 à 10:03:38 RukaEden a écrit :
Le 02 mars 2021 à 09:53:27 MorphoRouge a écrit :
Le 02 mars 2021 à 09:46:59 RukaEden a écrit :
Tu connais la chaîne youtube demonstrer.fr ? As-tu vu ses vidéos ?Non. Tu conseilles ?
Il traite la question de la douance sous un angle complètement différent, et réaliste. Je pense que tu trouvera un certain apaisement dans ses vidéos, alors oui je conseille.
Commence par sa première et deuxième vidéos : https://youtu.be/6o31bzW1pto
Puis enchaîne avec les suivantes !
Merci, j'y ferai un tour après le boulot.
Le 02 mars 2021 à 10:07:03 MorphoRouge a écrit :
Le 02 mars 2021 à 10:01:22 ntouka a écrit :
Par rapport à ton témoignage je trouve que le test à l'âge adulte ça peut être utile pour se comprendre soi-même. Personnellement, en études sup' je suis arrivé à un moment où mon affect perturbait beaucoup mon travail, les gens dans mon entreprise ne le comprenaient, ce qui jouait sur mes émotions, etc. Un cercle vicieux. On m'a toujours dit que j'étais intelligent et fait comprendre que ma réussite était donc évidente. Cependant je me retrouvais à, pourtant, échouer une partie de ce que je faisais.Le test m'a permis de comprendre la source de ma sensibilité plus grande que la moyenne et ce sentiment d'être différent et "coupé" des autres. Ca a remis beaucoup de choses à leur place.
Je pense qu'il y a bien plus pertinent qu'un test pour se comprendre et trouver la paix. D'autant que tous les HPI ne sont pas hypersensibles.
Trouver un équilibre de vie, accomplir des choses dans son domaine fétiche, cimenter sa place dans des relations sociales qui nous sont fières, créer, trouver un cap/une raison de vivre, cultiver sa spiritualité (ou ses valeurs), affronter ses échecs... tout ça te permettra de mieux te comprendre que trois chiffres sur un compte rendu, à mon sens.
Le test sert surtout de rustine, de béquille pour une estime de soi en berne.
Ça peut servir. Mais à mon sens faut pas attendre à une révélation.
C'est vrai mais personnellement je viens d'une famille tradi' agriculteurs depuis au moins la Révolution et où aller voir un psychologue serait complètement tabou. Sans qu'ils soient bas du front, loin de là même, c'est pour eux difficile me permettre de me découvrir et me comprendre.
Je pense que ton contexte familial a beaucoup impacté ta vision du test et de son utilité. Sans que ce soit une révélation ça a été une libération de pouvoir mettre des mots, de l'entendre et surtout de le légitimer "je ne suis pas fou, ni sensible, ni trop ci ou passez ça" en fait j'étais "surdoué" ou "hp" ou philocognitif, bref, en tout cas il y avait une raison pour toutes ces choses. Et comprendre ça m'a personnellement fait du bien car tout était arrivé pour une raison et ça change tout. Factuellement ça n'a rien changé, certes, mais pour moi, ça a changé beaucoup de choses.
Le 02 mars 2021 à 10:03:38 RukaEden a écrit :
Le 02 mars 2021 à 09:53:27 MorphoRouge a écrit :
Le 02 mars 2021 à 09:46:59 RukaEden a écrit :
Tu connais la chaîne youtube demonstrer.fr ? As-tu vu ses vidéos ?Non. Tu conseilles ?
Il traite la question de la douance sous un angle complètement différent, et réaliste. Je pense que tu trouvera un certain apaisement dans ses vidéos, alors oui je conseille.
Commence par sa première et deuxième vidéos : https://youtu.be/6o31bzW1pto
Puis enchaîne avec les suivantes !
Je regarde la première. Sympathique.
Le 02 mars 2021 à 10:21:13 suckstobeyou a écrit :
Le 02 mars 2021 à 10:03:38 RukaEden a écrit :
Le 02 mars 2021 à 09:53:27 MorphoRouge a écrit :
Le 02 mars 2021 à 09:46:59 RukaEden a écrit :
Tu connais la chaîne youtube demonstrer.fr ? As-tu vu ses vidéos ?Non. Tu conseilles ?
Il traite la question de la douance sous un angle complètement différent, et réaliste. Je pense que tu trouvera un certain apaisement dans ses vidéos, alors oui je conseille.
Commence par sa première et deuxième vidéos : https://youtu.be/6o31bzW1pto
Puis enchaîne avec les suivantes !
Je regarde la première. Sympathique.
J'ai regardé la première aussi. C'est intéressant mais je suis pas ultra fan de fonctionner en mode "le surdoué fait", "le surdoué pense", "le surdoué subit"... parce que je suis convaincu que ça varie d'une personne à l'autre.
Par exemple je me suis pas trop reconnu dans le rapport ici décrit aux soirées ou à la "socialisation typique". A titre personnel je ressors des soirées/situations sociales absolument éreinté, mais je suis jamais dans une détestation ou dans un malaise contenu tout du long.
Donc je suis le raisonnement, mais je ne le ressens pas comme s'adressant à moi. Je suis fasciné par les relations sociales (peut être au risque de trop m'y investir et de terminer sur les rotules) et j'aime les discussions convenues, même si elles sont redondantes et dans le sens où je les vois comme de vraies soupapes.
Le 02 mars 2021 à 10:13:31 ntouka a écrit :
Le 02 mars 2021 à 10:07:03 MorphoRouge a écrit :
Le 02 mars 2021 à 10:01:22 ntouka a écrit :
Par rapport à ton témoignage je trouve que le test à l'âge adulte ça peut être utile pour se comprendre soi-même. Personnellement, en études sup' je suis arrivé à un moment où mon affect perturbait beaucoup mon travail, les gens dans mon entreprise ne le comprenaient, ce qui jouait sur mes émotions, etc. Un cercle vicieux. On m'a toujours dit que j'étais intelligent et fait comprendre que ma réussite était donc évidente. Cependant je me retrouvais à, pourtant, échouer une partie de ce que je faisais.Le test m'a permis de comprendre la source de ma sensibilité plus grande que la moyenne et ce sentiment d'être différent et "coupé" des autres. Ca a remis beaucoup de choses à leur place.
Je pense qu'il y a bien plus pertinent qu'un test pour se comprendre et trouver la paix. D'autant que tous les HPI ne sont pas hypersensibles.
Trouver un équilibre de vie, accomplir des choses dans son domaine fétiche, cimenter sa place dans des relations sociales qui nous sont fières, créer, trouver un cap/une raison de vivre, cultiver sa spiritualité (ou ses valeurs), affronter ses échecs... tout ça te permettra de mieux te comprendre que trois chiffres sur un compte rendu, à mon sens.
Le test sert surtout de rustine, de béquille pour une estime de soi en berne.
Ça peut servir. Mais à mon sens faut pas attendre à une révélation.
C'est vrai mais personnellement je viens d'une famille tradi' agriculteurs depuis au moins la Révolution et où aller voir un psychologue serait complètement tabou. Sans qu'ils soient bas du front, loin de là même, c'est pour eux difficile me permettre de me découvrir et me comprendre.
Je pense que ton contexte familial a beaucoup impacté ta vision du test et de son utilité. Sans que ce soit une révélation ça a été une libération de pouvoir mettre des mots, de l'entendre et surtout de le légitimer "je ne suis pas fou, ni sensible, ni trop ci ou passez ça" en fait j'étais "surdoué" ou "hp" ou philocognitif, bref, en tout cas il y avait une raison pour toutes ces choses. Et comprendre ça m'a personnellement fait du bien car tout était arrivé pour une raison et ça change tout. Factuellement ça n'a rien changé, certes, mais pour moi, ça a changé beaucoup de choses.
Y a pas de mal à être sensible khey !
Mais oui je vois ce que tu veux dire. Après je suis aussi d'ascendance prolo, mes parents étant les premiers de leurs familles à avoir un peu gravi l'échelle sociale. Je suppose que pour eux c'était essentiel que je joue le jeu et que je maintienne ce qu'eux ont accompli... mais bon.
Je pense que le rapport à la douance est aussi énormément conditionné par ton entourage.