Le 22 novembre 2024 à 14:54:41 :
Explication courte sur la non-golémie, pour donner du contexte à ceux qui débarquent :
Les non-golems, en fait à la base c'est l'autisme, mais il y a trois énormes problèmes avec l'autisme :
- Il n'a jamais été correctement défini (Asperger lui-même l'a élargi dans ses cohortes, même s'il a décrit ses cas les plus caractéristique, mais c'était tellement rare qu'il a voulu étendre la définition ; tandis que Kanner n'a décrit que de très jeunes enfants)
- En fait, ça n'a jamais été décrit correctement dans les détails
- Aujourd'hui, la mode est de diagnostiquer la Terre entière autiste dès que les gens sont asociaux, ce qui est totalement différent (il s'agit seulement de l'une des composante de la non-golémie, et elle est assez spécifique d'ailleurs, et très significative)
"About 1 in 36 children has been identified with autism spectrum disorder (ASD) according to estimates from CDC's Autism and Developmental Disabilities Monitoring (ADDM) Network."
https://www.cdc.gov/autism/data-research/index.html
En Californie, c'est même 1 sur 22
Ce PDF est simplement là pour remettre les choses à leur place, en plus d'apporter tout un tas de choses utiles
C'est pour ça que je propose que cette définition stupide "d'autisme" reste à sa place et de la laisser à la plèbe, pendant que les vrais se tournent vers d'autres noms comme "non-golémique" appuyé par un diagnostic moléculaire lorsque possible (ou bien des gènes candidats), et pour pousser toujours plus vers une meilleure compréhension de la relation génotype - phénotype
Idéalement, il faudrait créer la plus grande DB au monde sur les syndromes génétique et tout décrire dans les moindres détails (ce que les golems ne font pas), ça implique aussi des classifications que le projet HPO (human phenotype ontology) ne prend pas en charge actuellement, et donc il faut faire son propre projet de ce côté-là aussi sinon rien avancera jamais
Comprendre la relation génotype - phénotype est essentiel, car un gène causal interagit avec d'autres gènes et module le phénotype, le syndrome non-golémique n'est pas lié à un gène en particulier, car de nombreux gènes peuvent le déclencher, c'est un "syndrome dans un syndrome" comme j'ai d'ailleurs expliqué ici (voir 32 - 47) https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-75115161-1-0-1-0-genetique-les-non-golems-tendent-quasi-systematiquement-vers-le-liberalisme.htm
Décrire les syndromes génétique dans les moindres détails dans des bases de données type orphanet n'est pas commun, car ça va à l'encontre de la bien-pensance qui voudrait que le rôle génétique dans la psyché et les capacités cognitives reste tout relatif ou un tabou ; or ce n'est pas le cas, par exemple, les personnes avec le syndrome de Williams ou la microduplication 7q11.23 ont une très haute mémoire à long terme (ce qui n'est souvent pas le cas des golems), les personnes avec le syndrome de Smith-Magenis sont attirées vers l'informatique, etc. et vous seriez sûrement surpris du nombre de caractères et du niveau de détails / précision que ça peut atteindre
Une autre raison tient aussi au "formalisme bidon", certains caractères ne peuvent pas être décrits de manière académique, alors ils pourraient préférer ne pas les décrire, et c'est le même problème avec les NOTAM merdiques par exemple, à la base ça sert à signaler des informations importantes dans l'aviation, dans la réalité, tout le monde utilise un langage pro qui brouille les informations réelles (voir un exemple ici https://ops.group/story/the-problem-of-bullshit-notams/ ), avec les syndromes génétique, c'est aussi un mécanisme similaire, il y a du politiquement correct ET du formalisme qui empêche de décrire la réalité, ou plutôt la réalité décrite est aussi empêchée d'atteindre les bases de données cruciales à cet effet
Un exemple pour les NOTAMhttps://image.noelshack.com/fichiers/2024/47/5/1732283316-default-5.png
https://ops.group/story/wp-content/uploads/2019/03/OpsGroup-No-Country-Club-5Mb.pdf
Dans les papers sur la génétique : ce n'est (généralement) pas décrit du tout, car il n'y a pas de terme (pseudo)scientifique pour décrire chaque caractère humain, seulement les classifications nosologique et le bullshit des psychiatres / psychologues
Concrètement, si un syndrome non-golémique survient au milieu de tout ce bazar, ça donne des types comme moi et Elon Musk (il y en a plein d'autres, évidemment, mais c'est assez rare)
Et donc ça en dit long pour les golems eux-mêmes, si des choses comme les intérêts, des opinions, etc. peuvent être prédites à partir de la génétique
Mais, la génétique est l'avenir de toute manière, ce n'est JAMAIS une perte de temps, c'est comme ça que l'on pourra lutter contre les effets du vieillissement : comprendre les interactions gène - gène, protéine - protéine, le fonctionnement des voies de signalisation, etc. et ça nécessite des technologies toujours plus poussées (multiomique)