[REDPILL] Le 100% nucléaire n'est pas la solution
Gddyioonv
2022-03-21 12:59:09
Je regarderai mais il faut regarder de près le passif de ceux qui ont pondu ce rapport.
--Haloisme--
2022-03-21 12:59:10
"Définir une stratégie industrielle intégrant la fermeture prévisible du parc électronucléaire historique, qui contribue aujourd’hui largement à la
réduction des émissions de gaz à effet de serre et à
la compétitivité de l’électricité produite en France,
apparaît donc indispensable. Les arrêts définitifs
seront très rapprochés (effet falaise), en raison de
la rapidité exceptionnelle avec laquelle la France a
bâti son parc dans les années 1980."
Traduction: les écolos on t mis gravement en danger la France en sabotant tout nouveau projet nucléaire
BryanMay
2022-03-21 13:00:28
[12:59:09] <Gddyioonv>
Je regarderai mais il faut regarder de près le passif de ceux qui ont pondu ce rapport.
Je te l'annonce d'emblée, tu vas pas être déçu
--Haloisme--
2022-03-21 13:01:07
"Maintenir durablement un grand parc nucléaire permet de décarboner
massivement mais est loin de suffire à atteindre la neutralité carbone
La France dispose d’un parc nucléaire qui lui permet d’afficher des émissions de gaz à effet de serre
très significativement plus basses que celles de
ses voisins. Sur le plan industriel, deux facteurs
contraignent l’évolution de ce parc à long terme :
(1) quelles que soient les préférences politiques, la
durée de vie des réacteurs de seconde génération ne pourra être prolongée indéfiniment :
les centrales actuelles, construites pour la
majorité dans les années 1980, devront fermer
d’ici 2060, avec un «effet falaise» très marqué
durant la décennie 2040 ;
(2) les nouveaux réacteurs (de troisième génération),
dont la construction serait décidée aujourd’hui,
entreraient en service à compter de 2035 au
mieux, au rythme d’une paire tous les quatre
ans. En l’état, les possibilités d’accélération du
rythme de mise en service ne pourront produire
des effets notables qu’à compter de 2045.
Ces contraintes ont été partagées avec les acteurs
de la filière nucléaire, qui ont pu s’exprimer lors de la
consultation publique. La proposition industrielle la
plus haute de la filière consiste à date à atteindre
un parc nucléaire d’une capacité complète de
50 GW en 2050 (dans le scénario N03) dans un
scénario de relance volontariste du nucléaire2.
Cette perspective représente un défi industriel de
premier plan, qui n’aurait rien d’un renoncement par
rapport à la situation actuelle. Disposer d’un parc
de 50 GW en 2050 implique de prolonger l’essentiel des réacteurs actuels jusqu’à 60 ans, d’être en
mesure d’exploiter certains d’entre eux au-delà de
cette durée en respectant les prescriptions de sûreté
qui seront imposées par l’ASN, de mettre en service
14 nouveaux réacteurs de type EPR2 entre 2035 et
2050 dont de très nombreux entre 2040 et 2050, et
d’installer en complément une capacité significative
de petits réacteurs nucléaires (SMR).
Cette projection sera probablement amenée à évoluer avec le temps : sans réinvestissement dans
la filière, sa capacité projetée à long terme continuera de diminuer, tandis qu’une décision rapide de
relance pourrait conduire, ultérieurement, à revoir à
la hausse ses perspectives.
Un parc nucléaire de 50 GW est susceptible de produire de l’ordre de 325 TWh en 2050. Un tel volume
équivaut, dans la trajectoire de consommation de
référence, à environ 50% de la production nationale.
Ce volume correspondrait à une part relative variant
selon le scénario de consommation : elle serait de
60% dans le «scénario sobriété», ou de 44% dans
le scénario «réindustrialisation profonde»"
"Se passer de nouveaux réacteurs nucléaires implique des
rythmes de développement des énergies renouvelables plus
rapides que ceux des pays européens les plus dynamiques
1
Les scénarios «100% renouvelable» nécessitent une forte acceptabilité
des parcs d’énergies renouvelables et une inflexion très importante des rythmes de développement
Le scénario M0, visant une sortie du
nucléaire en 2050, représente un défi industriel majeur dans la mesure où les rythmes de
développement des énergies renouvelables
dépassent largement les performances cumulées de l’Allemagne sur les renouvelables terrestres et du Royaume-Uni sur l’éolien en mer
au cours des dernières années. Même dans le
scénario «sobriété», les rythmes nécessaires pour
le scénario M0 demeurent très élevés.
Il en va de même pour les scénarios M1 (pour le
solaire) et M23 (pour l’éolien en mer). Même un
scénario de relance du nucléaire avec un programme minimal de six réacteurs implique
d’atteindre des rythmes de déploiement des
renouvelables particulièrement élevés."
Traduction: Les ecolos nous ont mis dans une impasse en nous forçant a suivre un scenario impossible et en sabitant le seul scenario viable
JCastorV
2022-03-21 13:01:11
Du moment que c'est un abandon progressif jusqu'à 2050, pourquoi pas.
Mais faudra vraiment qu'on m'explique comment des éolienne et des panneaux vont remplacer les turbines
Non parceque la pollution au sol de ces trucs là est beeeaaaucoup plus élevés qu'une centrale nucléaire.
Est-ce que fermer une centrale pour mettre à la palce plusieurs milliers d'hectare de béton + éolienne / centrale ca vaut le cout ?
Nefromancien
2022-03-21 13:01:33
Le 21 mars 2022 à 12:27:30 The-Pilou a écrit :
Le 21 mars 2022 à 12:24:52 :
Le mix énergétique semble être la meilleure solution. Mais ça demande de continuer à investir dans une part de nucléaire. Melenchon veut sortir à terme Bon après ça se fera pas pendant ses éventuels mandats, mais je pense pas qu'il faille faire une croix sur cette filière qui a peut-être encore du potentiel pour l'avenir
L'idée c'est de continuer à profiter de notre parc encore 15 ou 20 sans construire de nouvelles centrales, donc à terme quitter le nucléaire oui
Ça c'est pas un scénario mix, 15-20 c'est trop court pour se passer du nucléaire. Et le parc sa durée de vie pourra très certainement être prolongée si les centrales sont toujours en bon état
JeanMichounet
2022-03-21 13:02:20
Le petit OP est demandé au point d'accueil.
Le petit OP est demandé au point d'accueil.
Merciii.
lebonvivant56
2022-03-21 13:04:13
Le 21 mars 2022 à 12:22:43 :
Le 21 mars 2022 à 12:21:55 :
Quelles énergies renouvelables ? Biomasse, solaire, un peu de tout ?
Lis le rapport si tu veux des infos précises, tout est vraiment détaillé (ce qui le rend un peu chiant à lire je l'avoue), mais à priori les énergies marémotrices, hydroliques sont fiables
après il faut se rendre compte de la durabilité de ces installations (les hydroliennes, ça ne marche toujours pas, ça se casse très vite), il faut se rendre compte du nombre d'installation pour alimenter la France, et tout les pays. Là tu nous parles du nucléaire de fission, et effectivement, il n'est pas l'avenir, car l'uranium n'est pas renouvelable, cependant, on peut s'orienter vers la fusion et entre-temps, vers le recyclage de déchets nucléaire. Les coûts seront de toute façon immense, que ce soit pour de l'hydrolien ou du nucléaire à fusion
Gddyioonv
2022-03-21 13:04:49
Le 21 mars 2022 à 12:46:51 :
Bon je suis en train de lire le rapport :
Un développement poussé des énergies renouve- lables comme l’éolien ou le solaire n’est pas conce- vable sans que des moyens de production pilotables n’existent en complément. Le système doit notam- ment pouvoir absorber des périodes de plusieurs semaines consécutives sans vent en déstockant de l’énergie, ce que des batteries ou une gestion intelligente de la demande ne permettront pas de réaliser. Pour remplir ce besoin, les stocks hydrau- liques seront insuffisants et il n’existe pas d’autre moyen d’y faire face que les centrales nucléaires ou les centrales thermiques utilisant des stocks de gaz décarbonés.
La solution que propose le rapport : être dépendant des voisins européens. Ils ont trouvé un autre mot pour le dire c’est « interconnexions ». Ils ont beau mettre des paillettes sur le terme ça reste une dépendance aux autre pays européens (et donc leurs prix )
Bon...
--Haloisme--
2022-03-21 13:08:29
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astrid_(r%C3%A9acteur)
"Des études sur des réacteurs de nouvelle génération ont été lancées par le Forum international Génération IV, avec des objectifs d'amélioration de la sûreté, de diminution de la quantité et de la nocivité des déchets et de préservation des ressources. Les réacteurs à neutrons rapides, en particulier Astrid, pourraient répondre à ces objectifs car plus efficace vis-à-vis de la ressource en uranium et apte à recycler complètement le plutonium. En effet, les réacteurs à eau pressurisée actuels ne peuvent utiliser comme combustible que la part fissile de l'uranium naturel (uranium 235), soit environ 0,7 % de la ressource. En revanche, les réacteurs à neutrons rapides seraient capables d'utiliser tout type d'uranium, non seulement la part fissile mais aussi la part dite fertile (par exemple l'uranium 238, présent à 99,3 % dans l'uranium naturel). Ainsi, avec l'uranium appauvri déjà présent sur le territoire français et le plutonium issu du combustible usé des centrales actuelles, les réacteurs à neutrons rapides permettraient de produire de l'électricité pendant plusieurs milliers d'années au rythme de la consommation actuelle.
La surgénération évite l'étape d'enrichissement de l'uranium, affirme multiplier par 100 la quantité de combustible utilisable et fortement diminuer le volume de déchets27."
« En novembre 2011, le Parti socialiste français et Europe Écologie Les Verts (EELV) ont signé un « accord national de majorité ». Le texte comprenait la phrase suivante : « Aucun nouveau projet de réacteur ne sera initié »[43]
En juillet 2012, à la suite de l'annonce du partenariat conclu entre le CEA et Bouygues :
le député EELV Noël Mamère a dénoncé le projet Astrid, qu'il qualifie de « nouvel accroc » à l'accord PS-EELV et demande à son parti de s'interroger sur son vote de confiance au gouvernement socialiste de Jean-Marc Ayrault[44] ;
la députée européenne du Mouvement Démocrate (MoDem) Corinne Lepage, a dénoncé le contrat CEA Bouygues pour Astrid qui, selon elle, est un « vrai déni démocratique » ; le contrat ayant été signé en juillet 2012, donc après l'élection du président François Hollande et avant le débat sur la transition énergétique lancé depuis, en automne 2012 »
https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/08/29/nucleaire-la-france-abandonne-la-quatrieme-generation-de-reacteurs_5504233_3234.html
Les ecolos et leur amis socialistes ont fait suicider la filaire française du nucléairehttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/20/7/1526806974-ahideforme.png
7demis
2022-03-21 13:09:17
L’op ce militant de Greenpeace à peine camouflé
Personne ne parle de 100% nucléaire, ce qui est une aberration. Il faut une partie non nucléaire pour moduler la production et éviter de faire du suivi de charges aux centrales nuc. Actuellement nous sommes à 70% d’électricité produite par des centrales nuc et le réseau s’en porte très bien.
Quant aux réserves d’uranium elles sont suffisamment conséquentes, sans compter le retraitement et la possibilité de valoriser l’uranium appauvri dans les RNR.
Marlou_Ponty
2022-03-21 13:10:34
Tout ce pavé pour ne rien signifier et conclure par instruisez-vous, tu peux pas directement indiquer pourquoi l'abandon progressif déjà en cours serait plus rentable?
DechetUItime
2022-03-21 13:13:19
Construire de nouveaux réacteurs nucléaires est pertinent
du point de vue économique, a fortiori quand cela permet
de conserver un parc d’une quarantaine de GW en 2050
Maintenant circule
De plus, l'argument de Mélenchon ce n'est pas un problème d'argent mais de "sécurité" hors cela est clairement contredit par une étude de la nasa https://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/es3051197?source=cen&
L'étude dit clairement que le nucléaire est la source d'énergie la plus SUR, y compris en prenant en compte les catastrophes
qlqchose
2022-03-21 13:13:47
Le nucléaire est la meilleure énergie en attendant la fusion nucléaire
KoalaBan67
2022-03-21 13:14:50
sans lire ton truc je suis aussi contre le 100% nucléaire car les barrage c'est très bien aussi