Le 14 novembre 2021 à 00:45:26 :
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Et aussi l'encouragement de l'entourage
Et les parents
Hyper hyper important. On le sous-estime tellement.
Ça peut-être extrêmement destructeur d'avoir un mauvais entourage dès l'enfance
Oui j'ai remarqué ça car j'ai entendu parler d'un type de mon âge : le mec champion de ski, grimpe les plus hauts sommets, etc
On se sent comme une merde à côté
Certes c'est une personne incroyable mais
J'ai appris ensuite que toute sa famille est ultra sportive, le père est moniteur de ski, la mère guide de montagne... toute la famille bosse dans l'univers de la montagne. Sans doute que dès qu'il a pu marcher il a apprit à monter sur des skis.
C'était la suite logique avec un environnement pareil
Je sais pas si j'explique bien mais bref c'était pour l'exemple.. moi mes parents sont ouvriers,je suis jamais allé en club, une enfance très simple..jamais j'aurais eu l'idée de devenir sportif de moi même
Perso : quand j'étais enfant, j'ai commencé à apprendre à lire à 5 ans, plus au moins toute seule. En gros du fait du divorce de mon père et ma mère j'ai été placée à 4ans chez une tante (pas juste parce qu'ils ont divorcé mais bon, le genre d'histoire que tu dis "c'est compliqué" quand on te demande pourquoi tu vis chez ta tante et ton oncle, au final la plupart du temps quand j'explique mes problèmes familiaux je parle de "mes parents" par facilité, du style mes parents faisaient ci ou ça, mais en fait c'est mon oncle et ma tante), mon oncle me lisait "1000 ans de contes" puis il en a eu marre, alors il m'a filé le bouquin. J'ai commencé à apprendre à lire parce que je voulais lire ce bouquin, et le tome 2. Puis j'ai commencé à écrire des récits (principalement des trucs style chair de poule) quand j'avais 6 ans.
Puis à 7 je lisais l'Odyssée, à 8 l’Iliade. Plein de mythologie grecque. J'ai essayé de lire de la mythologie mesopotamienne mais ça on va dire que c'était plus dur
Par contre ma marraine était assez violente (sautes d'humeur importantes) et je me prenais des branlées pour un oui ou pour un non. En plus elle avait un comportement ambivalent, du style je t'achète plein de choses mais je refuse que tu prennes ta douche, que tu portes du noir, que tu aies des longs cheveux, que tu aies chez des amis ou que tu invites des gens, des conneries comme ça.
Sinon déjà petite je dessinais vraiment pas mal, je dessinais surtout des plans de maison, d'immeuble et de voitures et on m'avait dit que je devrais go architecte.
En parallèle j'avais une bonne oreille et je savais rejouer des morceaux entendus au piano, un voisin qui m'avait entendu avait dit à ma tante que c'était très étonnant. Au final elle m'a mis au chant alors que je chante comme une casserole
A la fin de la primaire je débordais pas de confiance en moi et on disait que j'étais bizarre, "pas dans le coup" disait une pote. En secondaire (je suis belge mais en résumé, c'est après la primaire), je suis dans une classe où tout le monde se connait, j'ai un an de moins que tout le monde, et 1 tête et demi de plus. 6 ans de bullying, je sors le moral et la confiance en moi complètement explosés (à savoir que je m'en sors honorablement à l'école en aillant raté un jour sur 2, la seule raison pour laquelle on m'a laissée "passer" c'est parce que j'ai des bons résultats, dit mon prof principal)
Au final comme j'aimais le dessin je go école d'art, je fais littéralement moins de 15 jours, premier jour j'ai juste adopté une personnalité hyper extravertie et j'ai parlé à tout le monde. Le jour d'après déjà j'arrive plus à jouer le jeu et je vais m’assoir au fond de l'amphi toute seule Les gens me regardent comme une cinglée. Je quitte donc rapidement, en plus j'étais hyper crevée (problème de thyroïde et adénome hypophysaire)
Bref je suis rongée par la phobie sociale et l'agoraphobie donc je reste chez moi comme le forumeur moyen, j'arrive bêtement à 28 ans en ayant rien foutu de ma vie (à part jouer aux jeux vidéo), et la, j'ai le malheur de déclencher une phase maniaque (peut-être due à mon traitement pour mon adénome hypophysaire), et le psy que je consultais depuis des années me prescrit de l'Abilify. Ca me fait redescendre illico, je finis à l'hôpital. Anhédonie, médicaments, crises d'épilepsie, les médecins ne me croient pas quand je dis que c'est les médicaments, j'enchaine 3 hôpitaux en moins d'un an, 8 diagnostics différents, et chaque médicament qu'on me donne me met dans un état pire que son prédécesseur. Je finis complètement sans émotions, sans monologue interne, avec une insomnie totale, et des troubles du mouvement. Au final la psy du dernier hôpital je lui sors que je veux du valdoxan (j'ai lu pléthore d'études sur la question, donc le valdoxan c'était un choix complètement réfléchi), elle me dit "c'est un antidépresseur donc ok". 3 jours plus tard j'ai des émotions, plus de dysfonction sexuelle (enfin mécaniquement parlant), mais toujours pas de monologue interne
Bref je passe devant le juge (ouais, j'ai été hospitalisée de force parce que les médicaments m'ont rendue complètement suicidaire), lui sort la loi sur la protection des malades mentaux, je sors.
3 ans plus tard, je suis pas plus avancée dans ma vie, sauf que maintenant j'ai un syndrome de stress post-traumatique lié à la psychiatrie, un trouble de la pensée important, plus de mémoire alors que honnêtement ma mémoire était dingue, et que je paye une psychologue tout les mois pour m'écouter parler.
Eh bé j'ai toujours lu, je suis sûr que tu aurais pu être forte dans pleins de domaines mais j'ai la sensation qu'on t'as toujours coupée dans ton élan
La vie est vraiment pas juste