Le 12 novembre 2024 à 21:57:32 :
Le 12 novembre 2024 à 21:48:35 :
Le 12 novembre 2024 à 21:43:39 :
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Le 12 novembre 2024 à 21:33:14 :
> Le 12 novembre 2024 à 21:29:58 :
>> Mais bordel ça sert à quoi concrètement, à part pouvoir voyager et baiser des latinas ?
>
> Putain j'en peux plus des GOLEMS qui demandent à quoi servent les choses PUTAIN
>
> Tellement sans âme qu'ils arrivent pas à comprendre que la connaissance n'a pas besoin d'utilité en soi, que c'est l'aspiration naturelle de l'homme de connaitre son environnement
Chacun s'intéresse à ce qu'il veut s'il le fait avec ses propres moyens, aucun soucis.
Lorsque c'est de l'argent public, le contribuable doit avoir un droit de regard sur la façon dont son argent est dépensé.
Si c'était une université privée et que c'était l'argent d'étudiants qui finançaient cela, aucun problème. Mais ce n'est pas le cas.C'est encore plus nécessaire, la quasi totalité de la recherche est " inutile " sur le moment et ne prouve son utilité que des années après pour la culture, heureusement que l'état prend en charge tout ce qui ne représente pas un retour sur investissement instantané
Le même constat peut être fait avec l'art : si Van Gogh avait été financé par un état, il se serait pas suicidé
Pas nécessairement, on peut très bien imaginer des universités privées autonomes financièrement qui rémunèrent leurs professeurs et leurs recherches. Bien sûr, elle sera tentée de faire des partenariats industriels et des recherches plus lucratives, mais ça n'empêchera pas de financer des recherches en sciences fondamentales avec les surplus des autres départements.
De toute manière, il suffit d'arriver à bac +5 et de s'engager dans une thèse pour s'apercevoir que y a une quantité colossale de doctorants semi-habiles qui n'ont aucun avenir dans la recherche. Que la recherche actuelle est un ponzi qui pousse les professeurs à prendre des doctorants même médiocres, car leur CV dépend du nombre ui orientent leurs recherches sur leurs combats politiques, ou leurs caprices personnels. Qu'on a pas besoin d'autant de doctorants surtout en SHS.
Bref faites une thèse et prenez la redpill sur le monde de la recherche, les génies y sont très rares.Par définition le privé attend un retour sur investissement, si tu n'attends pas de retour sur investissement autant faire fonctionner le public
Je comprends pas où est le problème, le peuple français, via ses impôts, alloue un budget à la recherche, et ce budget est ensuite divisé par les responsables. C'est une manière très saine de fonctionner, qui fonctionne (internet est littéralement né comme ça), pourquoi tu rages ?
Et parle pas de thèse, j'ai publié des articles (en sciences dures ), je sais comment ça fonctionne, et je sais que c'est pas à des beaufs seumards qui fonctionnent comme des bots de dire vers quoi la recherche doit s'orienter
c'est très bien que des jeunes gens s'intéressent aux cultures pré-colombiennes, ça veut dire qu'ils ont une putain d'âme
Moi aussi je publie, sans me faire trop d'illusions sur mon apport à la science, mais ne jouons pas à celui qui a la plus grosse.
La question de l'allocation des budgets dans telle ou telle discipline est un choix politique. Donc au delà de fixer le montant de la recherche, il est légitime de débattre de quel % par dans quelle discipline et quel axe de recherche. On doit évidemment consulter les premiers concernés (les chercheurs), mais le peuple devrait, d'une manière ou d'une autre pouvoir se prononcer, puisqu'il le finance et sans financement, pas de recherche publique.
Le problème c'est que lorsqu'on questionne le "peuple" sur ces sujets là, ils ne sont pas éduqués pour ne pas dire totalement ignorants sur ces sujets là et c'est bien normal vu qu'ils n'ont aucune connaissance épistémologique
Ils n'ont aucune idée de comment peser la valeur d'une recherche
Du coup ça donne une masse ignare qui ne parle qu'en effet de mode et pensent qu'on devrait allouer 100% des fonds à des trucs comme l'ia, la médicamentation etc...
Je ne vois pas pourquoi on devrait les consulter quand bien meme il est question de leurs argents (on ne les consulte pas non plus sur comment gerer les fonds de la municipalité alors que ça les concerne directement)
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>> Le 12 novembre 2024 à 21:29:58 :
> >> Mais bordel ça sert à quoi concrètement, à part pouvoir voyager et baiser des latinas ?
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> > Putain j'en peux plus des GOLEMS qui demandent à quoi servent les choses PUTAIN
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> > Tellement sans âme qu'ils arrivent pas à comprendre que la connaissance n'a pas besoin d'utilité en soi, que c'est l'aspiration naturelle de l'homme de connaitre son environnement
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> Chacun s'intéresse à ce qu'il veut s'il le fait avec ses propres moyens, aucun soucis.
> Lorsque c'est de l'argent public, le contribuable doit avoir un droit de regard sur la façon dont son argent est dépensé.
> Si c'était une université privée et que c'était l'argent d'étudiants qui finançaient cela, aucun problème. Mais ce n'est pas le cas.
C'est encore plus nécessaire, la quasi totalité de la recherche est " inutile " sur le moment et ne prouve son utilité que des années après pour la culture, heureusement que l'état prend en charge tout ce qui ne représente pas un retour sur investissement instantané
Le même constat peut être fait avec l'art : si Van Gogh avait été financé par un état, il se serait pas suicidé
Pas nécessairement, on peut très bien imaginer des universités privées autonomes financièrement qui rémunèrent leurs professeurs et leurs recherches. Bien sûr, elle sera tentée de faire des partenariats industriels et des recherches plus lucratives, mais ça n'empêchera pas de financer des recherches en sciences fondamentales avec les surplus des autres départements.
De toute manière, il suffit d'arriver à bac +5 et de s'engager dans une thèse pour s'apercevoir que y a une quantité colossale de doctorants semi-habiles qui n'ont aucun avenir dans la recherche. Que la recherche actuelle est un ponzi qui pousse les professeurs à prendre des doctorants même médiocres, car leur CV dépend du nombre d'élèves encadrés. Que la plupart des articles sont mal vérifiés, et souvent invérifiables et ce même en sciences dures, que 80% des articles ne servent à rien. Qu'il y a une dérive en SHS avec des profs qui orientent leurs recherches sur leurs combats politiques, ou leurs caprices personnels. Qu'on a pas besoin d'autant de doctorants surtout en SHS.
Bref faites une thèse et prenez la redpill sur le monde de la recherche, les génies y sont très rares.Par définition le privé attend un retour sur investissement, si tu n'attends pas de retour sur investissement autant faire fonctionner le public
Je comprends pas où est le problème, le peuple français, via ses impôts, alloue un budget à la recherche, et ce budget est ensuite divisé par les responsables. C'est une manière très saine de fonctionner, qui fonctionne (internet est littéralement né comme ça), pourquoi tu rages ?
Et parle pas de thèse, j'ai publié des articles (en sciences dures ), je sais comment ça fonctionne, et je sais que c'est pas à des beaufs seumards qui fonctionnent comme des bots de dire vers quoi la recherche doit s'orienter
c'est très bien que des jeunes gens s'intéressent aux cultures pré-colombiennes, ça veut dire qu'ils ont une putain d'âme
Moi aussi je publie, sans me faire trop d'illusions sur mon apport à la science, mais ne jouons pas à celui qui a la plus grosse.
La question de l'allocation des budgets dans telle ou telle discipline est un choix politique. Donc au delà de fixer le montant de la recherche, il est légitime de débattre de quel % par dans quelle discipline et quel axe de recherche. On doit évidemment consulter les premiers concernés (les chercheurs), mais le peuple devrait, d'une manière ou d'une autre pouvoir se prononcer, puisqu'il le finance et sans financement, pas de recherche publique.Le peuple non initié n'est pas en mesure de se prononcer, c'est pourquoi des comité d'experts décident des financements.
Oui, il ne faut pas non plus trop en attendre du peuple pour faire des choix éclairés (limites de la démocratie), je suis d'accord là-dessus.
Mais même dans les instances décisionnelles, tu vas largement avoir des processus pas rationnels, engouement pour le sujet à la mode, injonction politique. Il ne faut pas sacraliser l'universitaire.
Le 12 novembre 2024 à 21:57:32 AveAtomus a écrit :
Le 12 novembre 2024 à 21:48:35 :
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Le 12 novembre 2024 à 21:35:47 :
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> > Mais bordel ça sert à quoi concrètement, à part pouvoir voyager et baiser des latinas ?
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> Putain j'en peux plus des GOLEMS qui demandent à quoi servent les choses PUTAIN
>
> Tellement sans âme qu'ils arrivent pas à comprendre que la connaissance n'a pas besoin d'utilité en soi, que c'est l'aspiration naturelle de l'homme de connaitre son environnement
Chacun s'intéresse à ce qu'il veut s'il le fait avec ses propres moyens, aucun soucis.
Lorsque c'est de l'argent public, le contribuable doit avoir un droit de regard sur la façon dont son argent est dépensé.
Si c'était une université privée et que c'était l'argent d'étudiants qui finançaient cela, aucun problème. Mais ce n'est pas le cas.C'est encore plus nécessaire, la quasi totalité de la recherche est " inutile " sur le moment et ne prouve son utilité que des années après pour la culture, heureusement que l'état prend en charge tout ce qui ne représente pas un retour sur investissement instantané
Le même constat peut être fait avec l'art : si Van Gogh avait été financé par un état, il se serait pas suicidé
Pas nécessairement, on peut très bien imaginer des universités privées autonomes financièrement qui rémunèrent leurs professeurs et leurs recherches. Bien sûr, elle sera tentée de faire des partenariats industriels et des recherches plus lucratives, mais ça n'empêchera pas de financer des recherches en sciences fondamentales avec les surplus des autres départements.
De toute manière, il suffit d'arriver à bac +5 et de s'engager dans une thèse pour s'apercevoir que y a une quantité colossale de doctorants semi-habiles qui n'ont aucun avenir dans la recherche. Que la recherche actuelle est un ponzi qui pousse les professeurs à prendre des doctorants même médiocres, car leur CV dépend du nombre d'élèves encadrés. Que la plupart des articles sont mal vérifiés, et souvent invérifiables et ce même en sciences dures, que 80% des articles ne servent à rien. Qu'il y a une dérive en SHS avec des profs qui orientent leurs recherches sur leurs combats politiques, ou leurs caprices personnels. Qu'on a pas besoin d'autant de doctorants surtout en SHS.
Bref faites une thèse et prenez la redpill sur le monde de la recherche, les génies y sont très rares.Par définition le privé attend un retour sur investissement, si tu n'attends pas de retour sur investissement autant faire fonctionner le public
Je comprends pas où est le problème, le peuple français, via ses impôts, alloue un budget à la recherche, et ce budget est ensuite divisé par les responsables. C'est une manière très saine de fonctionner, qui fonctionne (internet est littéralement né comme ça), pourquoi tu rages ?
Et parle pas de thèse, j'ai publié des articles (en sciences dures ), je sais comment ça fonctionne, et je sais que c'est pas à des beaufs seumards qui fonctionnent comme des bots de dire vers quoi la recherche doit s'orienter
c'est très bien que des jeunes gens s'intéressent aux cultures pré-colombiennes, ça veut dire qu'ils ont une putain d'âme
Moi aussi je publie, sans me faire trop d'illusions sur mon apport à la science, mais ne jouons pas à celui qui a la plus grosse.
La question de l'allocation des budgets dans telle ou telle discipline est un choix politique. Donc au delà de fixer le montant de la recherche, il est légitime de débattre de quel % par dans quelle discipline et quel axe de recherche. On doit évidemment consulter les premiers concernés (les chercheurs), mais le peuple devrait, d'une manière ou d'une autre pouvoir se prononcer, puisqu'il le finance et sans financement, pas de recherche publique.
Soit l'un des meilleurs moyens de pétrifier la recherche à court terme et à moyen terme
Ce genre de trucs ne risque absolument pas de déraper en histoire ou en sciences politiques
"Ras le cul du devoir de mémoire, arrêtons les recherches sur le comportement des français durant l'Occupation, j'ai pas contracté pour ça"
Le 12 novembre 2024 à 21:57:32 :
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> Le 12 novembre 2024 à 21:29:58 :
>> Mais bordel ça sert à quoi concrètement, à part pouvoir voyager et baiser des latinas ?
>
> Putain j'en peux plus des GOLEMS qui demandent à quoi servent les choses PUTAIN
>
> Tellement sans âme qu'ils arrivent pas à comprendre que la connaissance n'a pas besoin d'utilité en soi, que c'est l'aspiration naturelle de l'homme de connaitre son environnement
Chacun s'intéresse à ce qu'il veut s'il le fait avec ses propres moyens, aucun soucis.
Lorsque c'est de l'argent public, le contribuable doit avoir un droit de regard sur la façon dont son argent est dépensé.
Si c'était une université privée et que c'était l'argent d'étudiants qui finançaient cela, aucun problème. Mais ce n'est pas le cas.C'est encore plus nécessaire, la quasi totalité de la recherche est " inutile " sur le moment et ne prouve son utilité que des années après pour la culture, heureusement que l'état prend en charge tout ce qui ne représente pas un retour sur investissement instantané
Le même constat peut être fait avec l'art : si Van Gogh avait été financé par un état, il se serait pas suicidé
Pas nécessairement, on peut très bien imaginer des universités privées autonomes financièrement qui rémunèrent leurs professeurs et leurs recherches. Bien sûr, elle sera tentée de faire des partenariats industriels et des recherches plus lucratives, mais ça n'empêchera pas de financer des recherches en sciences fondamentales avec les surplus des autres départements.
De toute manière, il suffit d'arriver à bac +5 et de s'engager dans une thèse pour s'apercevoir que y a une quantité colossale de doctorants semi-habiles qui n'ont aucun avenir dans la recherche. Que la recherche actuelle est un ponzi qui pousse les professeurs à prendre des doctorants même médiocres, car leur CV dépend du nombre d'élèves encadrés. Que la plupart des articles sont mal vérifiés, et souvent invérifiables et ce même en sciences dures, que 80% des articles ne servent à rien. Qu'il y a une dérive en SHS avec des profs qui orientent leurs recherches sur leurs combats politiques, ou leurs caprices personnels. Qu'on a pas besoin d'autant de doctorants surtout en SHS.
Bref faites une thèse et prenez la redpill sur le monde de la recherche, les génies y sont très rares.Par définition le privé attend un retour sur investissement, si tu n'attends pas de retour sur investissement autant faire fonctionner le public
Je comprends pas où est le problème, le peuple français, via ses impôts, alloue un budget à la recherche, et ce budget est ensuite divisé par les responsables. C'est une manière très saine de fonctionner, qui fonctionne (internet est littéralement né comme ça), pourquoi tu rages ?
Et parle pas de thèse, j'ai publié des articles (en sciences dures ), je sais comment ça fonctionne, et je sais que c'est pas à des beaufs seumards qui fonctionnent comme des bots de dire vers quoi la recherche doit s'orienter
c'est très bien que des jeunes gens s'intéressent aux cultures pré-colombiennes, ça veut dire qu'ils ont une putain d'âme
Moi aussi je publie, sans me faire trop d'illusions sur mon apport à la science,
Moi non plus, c'est pour ça que je rigole bien des gogoles du topics qui louent la recherche en sciences dures alors que souvent les articles dépassent pas 10 citations (pour les chanceux)
mais ne jouons pas à celui qui a la plus grosse.
La question de l'allocation des budgets dans telle ou telle discipline est un choix politique. Donc au delà de fixer le montant de la recherche, il est légitime de débattre de quel % par dans quelle discipline et quel axe de recherche. On doit évidemment consulter les premiers concernés (les chercheurs), mais le peuple devrait, d'une manière ou d'une autre pouvoir se prononcer, puisqu'il le finance et sans financement, pas de recherche publique.
Non ça n'a aucun sens de demander à des ouvriers si on doit financer 50 000 euros une thèse sur la théorie de Lie ou sur les péruviens
Et ton topic de merde il sert à quoi le déchet?
Le 12 novembre 2024 à 22:02:19 AveAtomus a écrit :
Le 12 novembre 2024 à 21:59:55 :
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> > >> Mais bordel ça sert à quoi concrètement, à part pouvoir voyager et baiser des latinas ?
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> > > Putain j'en peux plus des GOLEMS qui demandent à quoi servent les choses PUTAIN
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> > > Tellement sans âme qu'ils arrivent pas à comprendre que la connaissance n'a pas besoin d'utilité en soi, que c'est l'aspiration naturelle de l'homme de connaitre son environnement
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> > Chacun s'intéresse à ce qu'il veut s'il le fait avec ses propres moyens, aucun soucis.
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> > Lorsque c'est de l'argent public, le contribuable doit avoir un droit de regard sur la façon dont son argent est dépensé.
>
> > Si c'était une université privée et que c'était l'argent d'étudiants qui finançaient cela, aucun problème. Mais ce n'est pas le cas.
>
> C'est encore plus nécessaire, la quasi totalité de la recherche est " inutile " sur le moment et ne prouve son utilité que des années après pour la culture, heureusement que l'état prend en charge tout ce qui ne représente pas un retour sur investissement instantané
>
> Le même constat peut être fait avec l'art : si Van Gogh avait été financé par un état, il se serait pas suicidé
Pas nécessairement, on peut très bien imaginer des universités privées autonomes financièrement qui rémunèrent leurs professeurs et leurs recherches. Bien sûr, elle sera tentée de faire des partenariats industriels et des recherches plus lucratives, mais ça n'empêchera pas de financer des recherches en sciences fondamentales avec les surplus des autres départements.
De toute manière, il suffit d'arriver à bac +5 et de s'engager dans une thèse pour s'apercevoir que y a une quantité colossale de doctorants semi-habiles qui n'ont aucun avenir dans la recherche. Que la recherche actuelle est un ponzi qui pousse les professeurs à prendre des doctorants même médiocres, car leur CV dépend du nombre d'élèves encadrés. Que la plupart des articles sont mal vérifiés, et souvent invérifiables et ce même en sciences dures, que 80% des articles ne servent à rien. Qu'il y a une dérive en SHS avec des profs qui orientent leurs recherches sur leurs combats politiques, ou leurs caprices personnels. Qu'on a pas besoin d'autant de doctorants surtout en SHS.
Bref faites une thèse et prenez la redpill sur le monde de la recherche, les génies y sont très rares.Par définition le privé attend un retour sur investissement, si tu n'attends pas de retour sur investissement autant faire fonctionner le public
Je comprends pas où est le problème, le peuple français, via ses impôts, alloue un budget à la recherche, et ce budget est ensuite divisé par les responsables. C'est une manière très saine de fonctionner, qui fonctionne (internet est littéralement né comme ça), pourquoi tu rages ?
Et parle pas de thèse, j'ai publié des articles (en sciences dures ), je sais comment ça fonctionne, et je sais que c'est pas à des beaufs seumards qui fonctionnent comme des bots de dire vers quoi la recherche doit s'orienter
c'est très bien que des jeunes gens s'intéressent aux cultures pré-colombiennes, ça veut dire qu'ils ont une putain d'âme
Moi aussi je publie, sans me faire trop d'illusions sur mon apport à la science, mais ne jouons pas à celui qui a la plus grosse.
La question de l'allocation des budgets dans telle ou telle discipline est un choix politique. Donc au delà de fixer le montant de la recherche, il est légitime de débattre de quel % par dans quelle discipline et quel axe de recherche. On doit évidemment consulter les premiers concernés (les chercheurs), mais le peuple devrait, d'une manière ou d'une autre pouvoir se prononcer, puisqu'il le finance et sans financement, pas de recherche publique.Le peuple non initié n'est pas en mesure de se prononcer, c'est pourquoi des comité d'experts décident des financements.
Oui, il ne faut pas non plus trop en attendre du peuple pour faire des choix éclairés (limites de la démocratie), je suis d'accord là-dessus.
Mais même dans les instances décisionnelles, tu vas largement avoir des processus pas rationnels, engouement pour le sujet à la mode, injonction politique. Il ne faut pas sacraliser l'universitaire.
Quand ma fac a créé sa propre école doctorale, ils ont tenu à avoir une école doctorale unique, comprenant TOUTES les disciplines
On a foutu un bozo prof de maths à la tête. Qui fièrement s'est demandé:
1) Pourquoi les thèses en droit sont si longues
2) Pourquoi y'a si peu d'ATER
Alors que la réponse est simple:
1) Elles sont longues car jamais financés ce qui nous oblige à bosser à côté
2) Les entreprises prennent rarement d'ATER dans notre discipline. En particulier, les administrations les connaissent même pas
3) Les thèses font des centaines de pages, qu'il faut gratter (une rédaction de thèse en droit prend en moyenne deux ans). Et j'parle pas, du coup, du temps de lecture vu que les bouquins, en conséquence, pèsent aussi une tonne
Bien entendu, vu que c'est un beuleuleu, il en a rien eu à foutre. Et vis à vis des autres facs de droit, on passe pour des guignols.
Donc si déjà on peut avoir des présidents d'école doctorale qui pigent rien, j'te laisse imaginer le reste de la population
Nonobstant, si on interroge n'importe quel doctorant, la plupart ne parlent pas de leur thèse à leur famille. Ce n'est même pas que la plupart ne comprennent pas le sujet, ils ne comprennent surtout pas ce qu'est un doctorat.
Le 12 novembre 2024 à 22:03:07 :
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Le 12 novembre 2024 à 21:48:35 :
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> Le 12 novembre 2024 à 21:33:14 :
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> >> Mais bordel ça sert à quoi concrètement, à part pouvoir voyager et baiser des latinas ?
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> > Putain j'en peux plus des GOLEMS qui demandent à quoi servent les choses PUTAIN
> >
> > Tellement sans âme qu'ils arrivent pas à comprendre que la connaissance n'a pas besoin d'utilité en soi, que c'est l'aspiration naturelle de l'homme de connaitre son environnement
>
> Chacun s'intéresse à ce qu'il veut s'il le fait avec ses propres moyens, aucun soucis.
> Lorsque c'est de l'argent public, le contribuable doit avoir un droit de regard sur la façon dont son argent est dépensé.
> Si c'était une université privée et que c'était l'argent d'étudiants qui finançaient cela, aucun problème. Mais ce n'est pas le cas.
C'est encore plus nécessaire, la quasi totalité de la recherche est " inutile " sur le moment et ne prouve son utilité que des années après pour la culture, heureusement que l'état prend en charge tout ce qui ne représente pas un retour sur investissement instantané
Le même constat peut être fait avec l'art : si Van Gogh avait été financé par un état, il se serait pas suicidé
Pas nécessairement, on peut très bien imaginer des universités privées autonomes financièrement qui rémunèrent leurs professeurs et leurs recherches. Bien sûr, elle sera tentée de faire des partenariats industriels et des recherches plus lucratives, mais ça n'empêchera pas de financer des recherches en sciences fondamentales avec les surplus des autres départements.
De toute manière, il suffit d'arriver à bac +5 et de s'engager dans une thèse pour s'apercevoir que y a une quantité colossale de doctorants semi-habiles qui n'ont aucun avenir dans la recherche. Que la recherche actuelle est un ponzi qui pousse les professeurs à prendre des doctorants même médiocres, car leur CV dépend du nombre d'élèves encadrés. Que la plupart des articles sont mal vérifiés, et souvent invérifiables et ce même en sciences dures, que 80% des articles ne servent à rien. Qu'il y a une dérive en SHS avec des profs qui orientent leurs recherches sur leurs combats politiques, ou leurs caprices personnels. Qu'on a pas besoin d'autant de doctorants surtout en SHS.
Bref faites une thèse et prenez la redpill sur le monde de la recherche, les génies y sont très rares.Par définition le privé attend un retour sur investissement, si tu n'attends pas de retour sur investissement autant faire fonctionner le public
Je comprends pas où est le problème, le peuple français, via ses impôts, alloue un budget à la recherche, et ce budget est ensuite divisé par les responsables. C'est une manière très saine de fonctionner, qui fonctionne (internet est littéralement né comme ça), pourquoi tu rages ?
Et parle pas de thèse, j'ai publié des articles (en sciences dures ), je sais comment ça fonctionne, et je sais que c'est pas à des beaufs seumards qui fonctionnent comme des bots de dire vers quoi la recherche doit s'orienter
c'est très bien que des jeunes gens s'intéressent aux cultures pré-colombiennes, ça veut dire qu'ils ont une putain d'âme
Moi aussi je publie, sans me faire trop d'illusions sur mon apport à la science,
Moi non plus, c'est pour ça que je rigole bien des gogoles du topics qui louent la recherche en sciences dures alors que souvent les articles dépassent pas 10 citations (pour les chanceux)
mais ne jouons pas à celui qui a la plus grosse.
La question de l'allocation des budgets dans telle ou telle discipline est un choix politique. Donc au delà de fixer le montant de la recherche, il est légitime de débattre de quel % par dans quelle discipline et quel axe de recherche. On doit évidemment consulter les premiers concernés (les chercheurs), mais le peuple devrait, d'une manière ou d'une autre pouvoir se prononcer, puisqu'il le finance et sans financement, pas de recherche publique.Non ça n'a aucun sens de demander à des ouvriers si on doit financer 50 000 euros une thèse sur la théorie de Lie ou sur les péruviens
Certes, c'est pour cela que je reste flou en disant "d'une manière ou d'une autre". Je ne parle pas de les faire voter au conseil d'administration de l'université, qu'on s'entende là-dessus. Je ne dis pas forcément que j'ai la solution miracle. Le problème, c'est que si tu ne demandes que l'avis aux chercheurs, et bah il est évidemment que chacun va tirer au maximum la couverture du budget vers soi. Donc il faut un arbitre. C'est le rôle du CA mais qui compose le CA? Les chercheurs. Donc pas vraiment d'arbitre extérieur dans le processus décisionnel.
Le 12 novembre 2024 à 09:21:21 :
Encore du fric de nos impôts bien dépensés
Arrêtez un peu vous payez que dalle d'impôts
Le 12 novembre 2024 à 22:11:36 :
Le 12 novembre 2024 à 22:03:07 :
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>> Le 12 novembre 2024 à 21:33:14 :
> >> Le 12 novembre 2024 à 21:29:58 :
> > >> Mais bordel ça sert à quoi concrètement, à part pouvoir voyager et baiser des latinas ?
> > >
> > > Putain j'en peux plus des GOLEMS qui demandent à quoi servent les choses PUTAIN
> > >
> > > Tellement sans âme qu'ils arrivent pas à comprendre que la connaissance n'a pas besoin d'utilité en soi, que c'est l'aspiration naturelle de l'homme de connaitre son environnement
> >
> > Chacun s'intéresse à ce qu'il veut s'il le fait avec ses propres moyens, aucun soucis.
> > Lorsque c'est de l'argent public, le contribuable doit avoir un droit de regard sur la façon dont son argent est dépensé.
> > Si c'était une université privée et que c'était l'argent d'étudiants qui finançaient cela, aucun problème. Mais ce n'est pas le cas.
>
> C'est encore plus nécessaire, la quasi totalité de la recherche est " inutile " sur le moment et ne prouve son utilité que des années après pour la culture, heureusement que l'état prend en charge tout ce qui ne représente pas un retour sur investissement instantané
>
> Le même constat peut être fait avec l'art : si Van Gogh avait été financé par un état, il se serait pas suicidé
Pas nécessairement, on peut très bien imaginer des universités privées autonomes financièrement qui rémunèrent leurs professeurs et leurs recherches. Bien sûr, elle sera tentée de faire des partenariats industriels et des recherches plus lucratives, mais ça n'empêchera pas de financer des recherches en sciences fondamentales avec les surplus des autres départements.
De toute manière, il suffit d'arriver à bac +5 et de s'engager dans une thèse pour s'apercevoir que y a une quantité colossale de doctorants semi-habiles qui n'ont aucun avenir dans la recherche. Que la recherche actuelle est un ponzi qui pousse les professeurs à prendre des doctorants même médiocres, car leur CV dépend du nombre d'élèves encadrés. Que la plupart des articles sont mal vérifiés, et souvent invérifiables et ce même en sciences dures, que 80% des articles ne servent à rien. Qu'il y a une dérive en SHS avec des profs qui orientent leurs recherches sur leurs combats politiques, ou leurs caprices personnels. Qu'on a pas besoin d'autant de doctorants surtout en SHS.
Bref faites une thèse et prenez la redpill sur le monde de la recherche, les génies y sont très rares.Par définition le privé attend un retour sur investissement, si tu n'attends pas de retour sur investissement autant faire fonctionner le public
Je comprends pas où est le problème, le peuple français, via ses impôts, alloue un budget à la recherche, et ce budget est ensuite divisé par les responsables. C'est une manière très saine de fonctionner, qui fonctionne (internet est littéralement né comme ça), pourquoi tu rages ?
Et parle pas de thèse, j'ai publié des articles (en sciences dures ), je sais comment ça fonctionne, et je sais que c'est pas à des beaufs seumards qui fonctionnent comme des bots de dire vers quoi la recherche doit s'orienter
c'est très bien que des jeunes gens s'intéressent aux cultures pré-colombiennes, ça veut dire qu'ils ont une putain d'âme
Moi aussi je publie, sans me faire trop d'illusions sur mon apport à la science,
Moi non plus, c'est pour ça que je rigole bien des gogoles du topics qui louent la recherche en sciences dures alors que souvent les articles dépassent pas 10 citations (pour les chanceux)
mais ne jouons pas à celui qui a la plus grosse.
La question de l'allocation des budgets dans telle ou telle discipline est un choix politique. Donc au delà de fixer le montant de la recherche, il est légitime de débattre de quel % par dans quelle discipline et quel axe de recherche. On doit évidemment consulter les premiers concernés (les chercheurs), mais le peuple devrait, d'une manière ou d'une autre pouvoir se prononcer, puisqu'il le finance et sans financement, pas de recherche publique.Non ça n'a aucun sens de demander à des ouvriers si on doit financer 50 000 euros une thèse sur la théorie de Lie ou sur les péruviens
Certes, c'est pour cela que je reste flou en disant "d'une manière ou d'une autre". Je ne parle pas de les faire voter au conseil d'administration de l'université, qu'on s'entende là-dessus. Je ne dis pas forcément que j'ai la solution miracle. Le problème, c'est que si tu ne demandes que l'avis aux chercheurs, et bah il est évidemment que chacun va tirer au maximum la couverture du budget vers soi. Donc il faut un arbitre. C'est le rôle du CA mais qui compose le CA? Les chercheurs. Donc pas vraiment d'arbitre extérieur dans le processus décisionnel.
Parce que c'est à un banquier, un vendeur de téléphone ou un boulanger de décider sur quoi doit se concentrer la recherche historique ?
Mais c'est passionant en vrai, no troll comment on peut penser que c'est pas un métier de fou, voyager dans le temps étudier les anciennes civ quelle chance. J'aimerai trop faire ça.
> > > >
> > > > Putain j'en peux plus des GOLEMS qui demandent à quoi servent les choses PUTAIN
> > > >
> > > > Tellement sans âme qu'ils arrivent pas à comprendre que la connaissance n'a pas besoin d'utilité en soi, que c'est l'aspiration naturelle de l'homme de connaitre son environnement
> > >
> > > Chacun s'intéresse à ce qu'il veut s'il le fait avec ses propres moyens, aucun soucis.
> > > Lorsque c'est de l'argent public, le contribuable doit avoir un droit de regard sur la façon dont son argent est dépensé.
> > > Si c'était une université privée et que c'était l'argent d'étudiants qui finançaient cela, aucun problème. Mais ce n'est pas le cas.
> >
> > C'est encore plus nécessaire, la quasi totalité de la recherche est " inutile " sur le moment et ne prouve son utilité que des années après pour la culture, heureusement que l'état prend en charge tout ce qui ne représente pas un retour sur investissement instantané
> >
> > Le même constat peut être fait avec l'art : si Van Gogh avait été financé par un état, il se serait pas suicidé
>
> Pas nécessairement, on peut très bien imaginer des universités privées autonomes financièrement qui rémunèrent leurs professeurs et leurs recherches. Bien sûr, elle sera tentée de faire des partenariats industriels et des recherches plus lucratives, mais ça n'empêchera pas de financer des recherches en sciences fondamentales avec les surplus des autres départements.
> De toute manière, il suffit d'arriver à bac +5 et de s'engager dans une thèse pour s'apercevoir que y a une quantité colossale de doctorants semi-habiles qui n'ont aucun avenir dans la recherche. Que la recherche actuelle est un ponzi qui pousse les professeurs à prendre des doctorants même médiocres, car leur CV dépend du nombre d'élèves encadrés. Que la plupart des articles sont mal vérifiés, et souvent invérifiables et ce même en sciences dures, que 80% des articles ne servent à rien. Qu'il y a une dérive en SHS avec des profs qui orientent leurs recherches sur leurs combats politiques, ou leurs caprices personnels. Qu'on a pas besoin d'autant de doctorants surtout en SHS.
> Bref faites une thèse et prenez la redpill sur le monde de la recherche, les génies y sont très rares.
Par définition le privé attend un retour sur investissement, si tu n'attends pas de retour sur investissement autant faire fonctionner le public
Je comprends pas où est le problème, le peuple français, via ses impôts, alloue un budget à la recherche, et ce budget est ensuite divisé par les responsables. C'est une manière très saine de fonctionner, qui fonctionne (internet est littéralement né comme ça), pourquoi tu rages ?
Et parle pas de thèse, j'ai publié des articles (en sciences dures ), je sais comment ça fonctionne, et je sais que c'est pas à des beaufs seumards qui fonctionnent comme des bots de dire vers quoi la recherche doit s'orienter
c'est très bien que des jeunes gens s'intéressent aux cultures pré-colombiennes, ça veut dire qu'ils ont une putain d'âme
Moi aussi je publie, sans me faire trop d'illusions sur mon apport à la science,
Moi non plus, c'est pour ça que je rigole bien des gogoles du topics qui louent la recherche en sciences dures alors que souvent les articles dépassent pas 10 citations (pour les chanceux)
mais ne jouons pas à celui qui a la plus grosse.
La question de l'allocation des budgets dans telle ou telle discipline est un choix politique. Donc au delà de fixer le montant de la recherche, il est légitime de débattre de quel % par dans quelle discipline et quel axe de recherche. On doit évidemment consulter les premiers concernés (les chercheurs), mais le peuple devrait, d'une manière ou d'une autre pouvoir se prononcer, puisqu'il le finance et sans financement, pas de recherche publique.Non ça n'a aucun sens de demander à des ouvriers si on doit financer 50 000 euros une thèse sur la théorie de Lie ou sur les péruviens
Certes, c'est pour cela que je reste flou en disant "d'une manière ou d'une autre". Je ne parle pas de les faire voter au conseil d'administration de l'université, qu'on s'entende là-dessus. Je ne dis pas forcément que j'ai la solution miracle. Le problème, c'est que si tu ne demandes que l'avis aux chercheurs, et bah il est évidemment que chacun va tirer au maximum la couverture du budget vers soi. Donc il faut un arbitre. C'est le rôle du CA mais qui compose le CA? Les chercheurs. Donc pas vraiment d'arbitre extérieur dans le processus décisionnel.
Parce que c'est à un banquier, un vendeur de téléphone ou un boulanger de décider sur quoi doit se concentrer la recherche historique ?
Je ne crois pas avoir écrit ça
Et parle pas de thèse, j'ai publié des articles (en sciences dures ), je sais comment ça fonctionne, et je sais que c'est pas à des beaufs seumards qui fonctionnent comme des bots de dire vers quoi la recherche doit s'orienter
c'est très bien que des jeunes gens s'intéressent aux cultures pré-colombiennes, ça veut dire qu'ils ont une putain d'âme
Moi aussi je publie, sans me faire trop d'illusions sur mon apport à la science,
Moi non plus, c'est pour ça que je rigole bien des gogoles du topics qui louent la recherche en sciences dures alors que souvent les articles dépassent pas 10 citations (pour les chanceux)
mais ne jouons pas à celui qui a la plus grosse.
La question de l'allocation des budgets dans telle ou telle discipline est un choix politique. Donc au delà de fixer le montant de la recherche, il est légitime de débattre de quel % par dans quelle discipline et quel axe de recherche. On doit évidemment consulter les premiers concernés (les chercheurs), mais le peuple devrait, d'une manière ou d'une autre pouvoir se prononcer, puisqu'il le finance et sans financement, pas de recherche publique.Non ça n'a aucun sens de demander à des ouvriers si on doit financer 50 000 euros une thèse sur la théorie de Lie ou sur les péruviens
Certes, c'est pour cela que je reste flou en disant "d'une manière ou d'une autre". Je ne parle pas de les faire voter au conseil d'administration de l'université, qu'on s'entende là-dessus. Je ne dis pas forcément que j'ai la solution miracle. Le problème, c'est que si tu ne demandes que l'avis aux chercheurs, et bah il est évidemment que chacun va tirer au maximum la couverture du budget vers soi. Donc il faut un arbitre. C'est le rôle du CA mais qui compose le CA? Les chercheurs. Donc pas vraiment d'arbitre extérieur dans le processus décisionnel.
Parce que c'est à un banquier, un vendeur de téléphone ou un boulanger de décider sur quoi doit se concentrer la recherche historique ?
D'ailleurs tu rigoles mais pour le coup, on applique bien ce principe aux politiques climatiques (commission citoyenne pour le climat), pour la politique énergétique avec la commission nationale du débat public (nucléaire, mines de lithium). L'idée de consulter la société civile pour des questions complexes ne choque personne dans ce cas. Pourtant c'est pas tellement moins aberrant que la question du financement de la recherche.
Et l'ouverture du processus décisionnel à la société civile ne se limite pas à "aller chercher le pilier de comptoir du PMU d'à côté et lui demander son avis".
Le 12 novembre 2024 à 22:20:35 :
> Et parle pas de thèse, j'ai publié des articles (en sciences dures ), je sais comment ça fonctionne, et je sais que c'est pas à des beaufs seumards qui fonctionnent comme des bots de dire vers quoi la recherche doit s'orienter
>
> c'est très bien que des jeunes gens s'intéressent aux cultures pré-colombiennes, ça veut dire qu'ils ont une putain d'âme
Moi aussi je publie, sans me faire trop d'illusions sur mon apport à la science,
Moi non plus, c'est pour ça que je rigole bien des gogoles du topics qui louent la recherche en sciences dures alors que souvent les articles dépassent pas 10 citations (pour les chanceux)
mais ne jouons pas à celui qui a la plus grosse.
La question de l'allocation des budgets dans telle ou telle discipline est un choix politique. Donc au delà de fixer le montant de la recherche, il est légitime de débattre de quel % par dans quelle discipline et quel axe de recherche. On doit évidemment consulter les premiers concernés (les chercheurs), mais le peuple devrait, d'une manière ou d'une autre pouvoir se prononcer, puisqu'il le finance et sans financement, pas de recherche publique.Non ça n'a aucun sens de demander à des ouvriers si on doit financer 50 000 euros une thèse sur la théorie de Lie ou sur les péruviens
Certes, c'est pour cela que je reste flou en disant "d'une manière ou d'une autre". Je ne parle pas de les faire voter au conseil d'administration de l'université, qu'on s'entende là-dessus. Je ne dis pas forcément que j'ai la solution miracle. Le problème, c'est que si tu ne demandes que l'avis aux chercheurs, et bah il est évidemment que chacun va tirer au maximum la couverture du budget vers soi. Donc il faut un arbitre. C'est le rôle du CA mais qui compose le CA? Les chercheurs. Donc pas vraiment d'arbitre extérieur dans le processus décisionnel.
Parce que c'est à un banquier, un vendeur de téléphone ou un boulanger de décider sur quoi doit se concentrer la recherche historique ?
D'ailleurs tu rigoles mais pour le coup, on applique bien ce principe aux politiques climatiques (commission citoyenne pour le climat), pour la politique énergétique avec la commission nationale du débat public (nucléaire, mines de lithium). L'idée de consulter la société civile pour des questions complexes ne choque personne dans ce cas. Pourtant c'est pas tellement moins aberrant que la question du financement de la recherche.
Si c'est tout autant aberrant. Je me verrais jamais aller voir des gens qui bossent dans un domaine que je connais pas leur dire comment faire leur travail. C'est la mentalité des manager néo libéraux ça
L'histoire et notre connaissance de celle-ci est faite de millions de petites pièces, c'est en s'intéressant à toutes que l'on peut se rapprocher d'une compréhension toujours plus complète et globale du passé
Le 12 novembre 2024 à 22:23:11 :
Le 12 novembre 2024 à 22:20:35 :
> > Et parle pas de thèse, j'ai publié des articles (en sciences dures ), je sais comment ça fonctionne, et je sais que c'est pas à des beaufs seumards qui fonctionnent comme des bots de dire vers quoi la recherche doit s'orienter
> >
> > c'est très bien que des jeunes gens s'intéressent aux cultures pré-colombiennes, ça veut dire qu'ils ont une putain d'âme
>
> Moi aussi je publie, sans me faire trop d'illusions sur mon apport à la science,
Moi non plus, c'est pour ça que je rigole bien des gogoles du topics qui louent la recherche en sciences dures alors que souvent les articles dépassent pas 10 citations (pour les chanceux)
> mais ne jouons pas à celui qui a la plus grosse.
> La question de l'allocation des budgets dans telle ou telle discipline est un choix politique. Donc au delà de fixer le montant de la recherche, il est légitime de débattre de quel % par dans quelle discipline et quel axe de recherche. On doit évidemment consulter les premiers concernés (les chercheurs), mais le peuple devrait, d'une manière ou d'une autre pouvoir se prononcer, puisqu'il le finance et sans financement, pas de recherche publique.
Non ça n'a aucun sens de demander à des ouvriers si on doit financer 50 000 euros une thèse sur la théorie de Lie ou sur les péruviens
Certes, c'est pour cela que je reste flou en disant "d'une manière ou d'une autre". Je ne parle pas de les faire voter au conseil d'administration de l'université, qu'on s'entende là-dessus. Je ne dis pas forcément que j'ai la solution miracle. Le problème, c'est que si tu ne demandes que l'avis aux chercheurs, et bah il est évidemment que chacun va tirer au maximum la couverture du budget vers soi. Donc il faut un arbitre. C'est le rôle du CA mais qui compose le CA? Les chercheurs. Donc pas vraiment d'arbitre extérieur dans le processus décisionnel.
Parce que c'est à un banquier, un vendeur de téléphone ou un boulanger de décider sur quoi doit se concentrer la recherche historique ?
D'ailleurs tu rigoles mais pour le coup, on applique bien ce principe aux politiques climatiques (commission citoyenne pour le climat), pour la politique énergétique avec la commission nationale du débat public (nucléaire, mines de lithium). L'idée de consulter la société civile pour des questions complexes ne choque personne dans ce cas. Pourtant c'est pas tellement moins aberrant que la question du financement de la recherche.
Si c'est tout autant aberrant. Je me verrais jamais aller voir des gens qui bossent dans un domaine que je connais pas leur dire comment faire leur travail. C'est la mentalité des manager néo libéraux ça
Ok au moins c'est cohérent.
Mais dans ce cas là on admet une faiblesse de la démocratie.
Le 12 novembre 2024 à 22:20:35 :
> Et parle pas de thèse, j'ai publié des articles (en sciences dures ), je sais comment ça fonctionne, et je sais que c'est pas à des beaufs seumards qui fonctionnent comme des bots de dire vers quoi la recherche doit s'orienter
>
> c'est très bien que des jeunes gens s'intéressent aux cultures pré-colombiennes, ça veut dire qu'ils ont une putain d'âme
Moi aussi je publie, sans me faire trop d'illusions sur mon apport à la science,
Moi non plus, c'est pour ça que je rigole bien des gogoles du topics qui louent la recherche en sciences dures alors que souvent les articles dépassent pas 10 citations (pour les chanceux)
mais ne jouons pas à celui qui a la plus grosse.
La question de l'allocation des budgets dans telle ou telle discipline est un choix politique. Donc au delà de fixer le montant de la recherche, il est légitime de débattre de quel % par dans quelle discipline et quel axe de recherche. On doit évidemment consulter les premiers concernés (les chercheurs), mais le peuple devrait, d'une manière ou d'une autre pouvoir se prononcer, puisqu'il le finance et sans financement, pas de recherche publique.Non ça n'a aucun sens de demander à des ouvriers si on doit financer 50 000 euros une thèse sur la théorie de Lie ou sur les péruviens
Certes, c'est pour cela que je reste flou en disant "d'une manière ou d'une autre". Je ne parle pas de les faire voter au conseil d'administration de l'université, qu'on s'entende là-dessus. Je ne dis pas forcément que j'ai la solution miracle. Le problème, c'est que si tu ne demandes que l'avis aux chercheurs, et bah il est évidemment que chacun va tirer au maximum la couverture du budget vers soi. Donc il faut un arbitre. C'est le rôle du CA mais qui compose le CA? Les chercheurs. Donc pas vraiment d'arbitre extérieur dans le processus décisionnel.
Parce que c'est à un banquier, un vendeur de téléphone ou un boulanger de décider sur quoi doit se concentrer la recherche historique ?
D'ailleurs tu rigoles mais pour le coup, on applique bien ce principe aux politiques climatiques (commission citoyenne pour le climat), pour la politique énergétique avec la commission nationale du débat public (nucléaire, mines de lithium). L'idée de consulter la société civile pour des questions complexes ne choque personne dans ce cas. Pourtant c'est pas tellement moins aberrant que la question du financement de la recherche.
Car le principe même des universités est de disposer d'une liberté de recherche et d'enseignement quasi-totale, constitutionnellement garantie, dont seule la loi, et encore, constitue la limite.
C'est autre chose dans le cadre d'une politique publique directement menée par l'exécutif. Puisque justement, c'est mené par l'exécutif.
Contrairement aux activités de recherche universitaire, la société civile est directement impliquée en tant qu'actrice. C'est logique de recueillir des avis, divers, sur l'environnement ou sur l'atome.
D'autant que justement, ils sont souvent utilisés politiquement (la famosa commission citoyenne a justement été très critiquée pour sa grosse inutilité).
J'ajouterai une dernière chose, qui me paraît fondamentale, à propos de ces fameuses commissions. On recueille des avis, mais ça va pas au-delà. Elles n'ont pas la moindre force contraignante (et, à vrai dire, elles pourraient même pas en avoir, même si elles aboutissaient à un référendum puisque ce dernier dépendrait du vote des électeurs et non des conclusions et des participations).
Ce qui justement traduit ce paradoxe. On t'entend, mais on t'écoute pas.
Et crois moi qu'à l'université, si jamais ça devait exister, il en serait de même. Au mieux, on prendra la décision sans la société civile en faisant preuve de pédagogie.
Le plus probable: te répondre avec un gros LOL.
Je deconseille fortement
J'ai 2 doctorats, un en Art de la table dans les tribus mesopotamiennes et un autre sur l'analyse des shampoings et produits d'hygiene prehistoriques, celui sur l'etude des textiles des andes prehispanique n'offre aucune debouché
Ça à l'air intéressant en vrai
Par contre, ce qui me choque le plus c'est l'état du site. Comment on peut être le CNRS, deuxième centre de recherche mondial, et présenter un site comme ça bon sang, la France on est en train de couler
Le 12 novembre 2024 à 22:27:19 AveAtomus a écrit :
Le 12 novembre 2024 à 22:23:11 :
Le 12 novembre 2024 à 22:20:35 :
> > > Et parle pas de thèse, j'ai publié des articles (en sciences dures ), je sais comment ça fonctionne, et je sais que c'est pas à des beaufs seumards qui fonctionnent comme des bots de dire vers quoi la recherche doit s'orienter
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> > >
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> > > c'est très bien que des jeunes gens s'intéressent aux cultures pré-colombiennes, ça veut dire qu'ils ont une putain d'âme
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> >
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> > Moi aussi je publie, sans me faire trop d'illusions sur mon apport à la science,
>
> Moi non plus, c'est pour ça que je rigole bien des gogoles du topics qui louent la recherche en sciences dures alors que souvent les articles dépassent pas 10 citations (pour les chanceux)
>
> > mais ne jouons pas à celui qui a la plus grosse.
>
> > La question de l'allocation des budgets dans telle ou telle discipline est un choix politique. Donc au delà de fixer le montant de la recherche, il est légitime de débattre de quel % par dans quelle discipline et quel axe de recherche. On doit évidemment consulter les premiers concernés (les chercheurs), mais le peuple devrait, d'une manière ou d'une autre pouvoir se prononcer, puisqu'il le finance et sans financement, pas de recherche publique.
>
> Non ça n'a aucun sens de demander à des ouvriers si on doit financer 50 000 euros une thèse sur la théorie de Lie ou sur les péruviens
Certes, c'est pour cela que je reste flou en disant "d'une manière ou d'une autre". Je ne parle pas de les faire voter au conseil d'administration de l'université, qu'on s'entende là-dessus. Je ne dis pas forcément que j'ai la solution miracle. Le problème, c'est que si tu ne demandes que l'avis aux chercheurs, et bah il est évidemment que chacun va tirer au maximum la couverture du budget vers soi. Donc il faut un arbitre. C'est le rôle du CA mais qui compose le CA? Les chercheurs. Donc pas vraiment d'arbitre extérieur dans le processus décisionnel.
Parce que c'est à un banquier, un vendeur de téléphone ou un boulanger de décider sur quoi doit se concentrer la recherche historique ?
D'ailleurs tu rigoles mais pour le coup, on applique bien ce principe aux politiques climatiques (commission citoyenne pour le climat), pour la politique énergétique avec la commission nationale du débat public (nucléaire, mines de lithium). L'idée de consulter la société civile pour des questions complexes ne choque personne dans ce cas. Pourtant c'est pas tellement moins aberrant que la question du financement de la recherche.
Si c'est tout autant aberrant. Je me verrais jamais aller voir des gens qui bossent dans un domaine que je connais pas leur dire comment faire leur travail. C'est la mentalité des manager néo libéraux ça
Ok au moins c'est cohérent.
Mais dans ce cas là on admet une faiblesse de la démocratie.
Ben oui, mais qui le nie ?
Et tu le nies tout autant j'ai envie de te dire.
L'idée même d'une "recherche", si elle est directement dirigée par et pour autrui dans le but d'obtenir des résultats, autrement dit, d'avoir la réponse avant même de poser la question, serait purement et simplement défaillante.
On adore troller les sociologues, les philosophes et même parfois les juristes et les politologues (sans même trop s'intéresser à ce qu'ils produisent véritablement en privilégiant des vulgarisateurs, des tweets de golmons et des chercheurs à la BHL davantage bon à se branler en public). Mais justement, sans eux pour tacler l'Etat où ça fait mal, t'avances pas. Voire tu recules.
Or la production universitaire en droit influe considérablement sur les évolutions jurisprudentielles (suffit de lire une conclusion de rapporteur public du Conseil d'Etat au pifomètre pour s'en rendre compte). Les politologues, sociologues et j'en passe questionnent aussi nos rapports vis à vis des politiques, du social voire de l'économie. Personne n'y échappe, même ceux qui se revendiquent "du réel" (je citerai aucun courant politique car c'est à la fois global et pour pas vexer) finissent inlassablement par citer des chercheurs, universitaires ou non.
T'enlèves ça, tu perds déjà ce qu'on a toujours recherché dans l'université, plus qu'une dynamique de recherche: un contre-pouvoir. Qui existe par ailleurs en sciences dures aussi. On a tendance à pas mal oublier que le corps des mines, à force de tremper avec les industries minières à la fin du XIXe siècle, a pu violemment se foirer, notamment avec la théorie du coup de poussier tant négligé.
Sans doute que sans cela, il n'y aurait jamais eu la catastrophe de Courrières, qui on le rappelle est la deuxième plus grande catastrophe industrielle de l'histoire mondiale en nombre de morts: près de 1000 travailleurs sont morts en presque un instant, et des centaines n'ont pas survécu aux blessures voire ont été purement enterrés dans la mine quand on a décidé de couper l'aération afin d'étouffer les incendies histoire de pas cramer le gisement de charbon, car bon, les affaires sont les affaires.
J'ajouterai d'ailleurs, à une époque où mine de rien l'archaique est parfois à la mode, que ce genre de recherches peut être justement intéressante. Est-ce qu'on se fera du profit sur ça ? Sans doute pas.
Par contre, j'imagine sans problème des bons gros charlatans qui vont vanter des vêtements "faits à l'ancienne" alors que pas du tout. Sans ce genre de travaux, ce genre de conneries peut exister (et ça existe déjà en fait, le business du sel rose de l'Himalaya en est un assez bon exemple).